La Direction s’apprête à prendre une décision sans en avoir pesé les conséquences et sans avoir examiné les alternatives possibles.
Alors que l’activité de Toulouse est stable, les effectifs du laboratoire ont décru de 2,5 ETP en 3 ans.
Aujourd’hui le labo ne peut pas, avec seulement 3 salariés et sans renfort (intérimaire actuel), assurer les analyses pour la production, venir à son soutien à toute heure du jour ou de la nuit (5x8), et effectuer les analyses relatives à la conformité environneme.ntale de notre établissement. D’ailleurs, la situation actuelle entraine régulièrement le non respect des heures de repos entre 2 journées de travail lorsque des interventions sont demandées en production.
LA CFE-CGC DEMANDE À LA DIRECTION DE REVOIR SA COPIE
La Direction n’instruit qu’une seule solution
La Direction ne veut pas renouveler le contrat d’intérim qui se termine le 20 décembre et est sur le point de transférer une partie des activités du labo (environ 1 ETP) à Saint Médard. Cela nous a été annoncé lors du dernier CE par le DRH comme si c’était un « détail ».
A-t-elle regardé les conséquences ? A-t-elle fait une analyse de risques ? :
- Impact sur les délais d’analyses ?
- Impact sur les coûts récurrents (transport) ?
Mais surtout : moins il y a de personnel au labo, moins il est en capacité de répondre aux demandes de la production qui peuvent survenir à tout moment du jour et de la nuit.
La CFE-CGC propose une alternative
La solution mise en avant par la Direction (transfert d’activité vers St Médard à iso effectifs moins l’intérimaire) est prisée des financiers d’ArianeGroup car elle « rapporte » à court terme. Mais elle est risquée sur les délais, les coûts et la qualité ; nous le paierons plus tard.
La CFE-CGC propose une alternative : puisque St Médard est capable d’absorber la charge supplémentaire d’un ETP, ouvrons un poste à Toulouse et suscitons une mobilité depuis St Médard !
En attendant de voir s’il y a des candidats, la CFE-CGC propose de prolonger le contrat d’intérim actuel, et de faire le point trois mois plus tard. Et, dans l’hypothèse où il n’y aurait pas de candidat au bout de ces trois mois, cela permettra de voir si le transfert d’activité vers St Médard est viable sur le plan opérationnel, ce dont nous doutons fortement (projet à consolider, analyse de risques, étude d’impact, ...).
Par ailleurs la Direction promeut la mobilité géographique ; pourquoi pas ici ?
LE RENFORCEMENT DU LABORATOIRE DE TOULOUSE EST LA MEILLEURE SOLUTION POUR RESPECTER NOS DÉLAIS ET LA QUALITÉ À MOINDRE COÛT