Les nombreuses incertitudes de la période actuelle et le déploiement de l’APLD constituent un terrain défavorable à ce type de négociation car chacun pense qu’il a plus à y perdre qu’à y gagner.
La Direction multiplie les réunions avec :- UN OBJECTIF LÉGITIME : une seule structure de rémunération pour chaque catégorie socioprofessionnelle ➔ la CFE-CGC y est favorable
- UNE CONTRAINTE MAJEURE : 0€ pour « arrondir les angles »
- D’un côté, les cadres exSafran avec une part variable garantie et financée par la somme de leurs futures augmentations individuelles. Dispositif d’une rare complexité avec des groupes fermés dont certains mettraient 10 à 15 ans à se résorber selon les établissements d’origine et les augmentations de chacun !
- De l’autre, les cadres exAirbus avec une part variable véritablement impactée par l’atteinte ou non de leurs objectifs
- I à IIIB : rémunération 100% fixe (en y intégrant la moyenne des 3 derniers MPO des salariés exAirbus)
- Seniors Managers IIIB* et IIIC : part variable 10% (en intégrant dans la rémunération fixe la moyenne des 3 dernières parts variables des salariés exAirbus, pour la partie excédant 10%)
* : Seniors Managers IIIB = tous les IIIBS et IIIBeX actuels
➔ Le jour où la santé financière d’ArianeGroup le permettra la Direction, qui semble tant tenir à ces parts variables, pourra en reparler ; il faudra quand même s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une mascarade*.* : mascarade = terme utilisé par CFE-CGC Airbus Helicopters pour qualifier les parts variables
EXEMPLES CONCERNANT LES MENSUELS Pour la CFE-CGC, le passage à une rémunération sur 13 mois ne doit pas conduire à une diminution de la rémunération mensuelle. Le remplacement de l’allocation annuelle de Vernon comme de la prime annuelle exHerakles par ce 13ème mois interviendrait à un moment où les prévisions donnent une diminution de leurs montants pour 2021 (déjà observé en 2020 à Vernon) car indexées sur le salaire moyen (lui-même affecté par l’augmentation des départs et la faiblesse des politiques salariales). L’intégration de certaines primes (Allocation Transport, …) dans la rémunération de base simplifie le bulletin de salaire. Dans cette hypothèse, il est impératif que les mini catégoriels soient revalorisés pour en tenir compte ; ne rien faire reviendrait à diminuer les salaires à l’embauche et ainsi durant toute la carrière. Autre exemple pour avoir une structure de rémunération plus simple : calculer la prime d’ancienneté non pas sur le mini catégoriel mais sur le salaire de chacun.PERSONNE NE PEUT PRÉDIRE L’ISSUE DE CETTE NÉGOCIATION
SI NÉCESSAIRE UN PLAN B EXISTE : REPORTER CETTE NÉGOCIATION À UN MOMENT PLUS OPPORTUN CAR ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM