Notre feuille de route
Le Comité Central d’Entreprise (CCE) exerce les attributions économiques qui concernent la marche générale de l’entreprise.
Le CCE ArianeGroup est composé de 11 élus titulaires et autant de suppléants issus de tous les établissements d’ArianeGroup France ; la CFE-CGC y dispose de 3 voix.
En assurant le secrétariat du CCE, la CFE-CGC a soutenu la création de cette nouvelle société et défendu son avenir tout au long de son mandat. Notre objectif a toujours été de fédérer les membres du Comité et d’instaurer le dialogue entre les représentants du personnel malgré des positions initiales très différentes sur cette nouvelle société.
Les actions
Même si les communications de la Direction ont trop souvent été axées sur ses multiples projets de réorganisation et de changement d’outils, plusieurs actions ont été engagées :
- L’instruction de dossiers majeurs (PLM, POM, Agile, …) avec le soutien de cabinets d’expertises ; cela a permis de faire évoluer certains projets pour sécuriser leur déploiement ; le dernier exemple est le report de la mise en service de KDS NEO pour faire monter sa maturité avant déploiement ; des avis unanimes ont été rendus pour plus de la moitié des sujets soumis au CCE
- Des actions communes vers les instances politiques, avec par exemple constitution d’une délégation d’élus du CCE issus de toutes les organisations syndicales et une réunion au Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et l’Innovation ; cette réunion a permis de dire aux représentants de l’Etat les choses telles que nous les pensons ; elle a aussi permis de réaffirmer l’importance du soutien Européen à sa filière spatiale face à au bloc Américain
Défendre ensemble l’intérêt des salariés
La CFE-CGC a eu pour ligne l’ouverture du dialogue social en central ArianeGroup afin que les intérêts de tous soient entendus et respectés, au travers de concertations communes et unis autour d’un objectif : la réussite de notre société.
Dès l’annonce de la réduction des effectifs à l’horizon 2023 la CFE-CGC a engagé une analyse détaillée avec l’ensemble des élus du CCE ; cela a conduit à 35 questions unanimement jugées pertinentes et au dépôt d’un droit d’alerte qui a permis aux représentants du personnel de faire entendre leur voix et demander des actions de préservation des compétences, des emplois, de l’avenir de la société, de ses salariés et de l’avenir de notre filière industrielle.
Malgré les velléités répétées de la Direction pour le clore, ce droit d’alerte est toujours en cours et, à notre initiative, un point d’étape a été présenté lors de la réunion de la commission Economique du 15 octobre. A la veille de la conférence de l’ESA au niveau ministériel qui se tiendra fin novembre à Séville, il était essentiel de maintenir ce droit d’alerte ouvert et de le transmettre au futur CSE Central.
Même si aujourd’hui encore, et nous le déplorons, les statuts sociaux ne sont pas harmonisés (
ce thème ne relève pas du CCE), et que de nombreuses questions restent ouvertes à la veille de la conférence de Séville, les travaux du CCE ont été centrés sur la réussite d’ArianeGroup et pas sur la seule réduction des coûts que veut nous imposer la Direction.
La CFE-CGC place l’Humain au centre de ses réflexions.
Si nous ne remettons pas en cause la nécessité de mieux positionner ArianeGroup face à la concurrence,
notre avenir passe par l’adhésion de tous les salariés à ce projet ; sa réussite en dépend.