Statut social : une étape majeure franchie

Statut social : une étape majeure franchie

La CFE-CGC a signé l’accord concernant le statut social des salariés ArianeGroup.

ENFIN !

De longues d’années d’attente et parfois d’atermoiements prennent fin, positivement.

Dans une très large majorité, les adhérents CFE-CGC se sont prononcés POUR la signature de l’accord négocié.

Cet accord est l’aboutissement d’une négociation qui met en place un socle commun tout en respectant les cultures qui ont permis de créer la société.

Chacun peut désormais se projeter dans un statut d’entreprise attractif qui s’appliquera à tout nouvel embauché dès le 1er janvier 2025.

Pour les salariés déjà inscrits à l’effectif avant cette date, il s’appliquera également, néanmoins, selon les situations et les périmètres certains salariés auront la possibilité de conserver une mesure différente qui leur est appliquée aujourd’hui grâce à des « Groupes Fermés ».

L’accord applicable a été envoyé aux négociateurs, nous avons pu constater que les 4 Organisations Syndicales Représentatives qui négociaient l’ont signé, pour la CFE-CGC c’est un signe positif, preuve d’un consensus général.

DES AVANCÉES STRUCTURANTES

L’accord relatif au statut social des salariés d'ArianeGroup est d’un très bon niveau. C’est un fait.

Bien sûr, il n’est pas parfait, si consensus il y a eu, c’est que chacun a accepté le fait qu’il ne soit pas l’addition des accords préexistants.

Entre l’hypothèse de départ « à iso-coût » et l’accord final dans lequel la Direction a répondu à une exigence maintes fois répétée par la CFE-CGC : « sans budget, impossible de négocier un statut commun ArianeGroup », de grandes avancées ont été obtenues.

Pour la CFE-CGC cet accord est donc équilibré. Certains points pourraient paraitre en deçà de l’existant, mais l’accord comprend des avantages pour toutes les catégories socio-professionnelles. Selon l’âge ou l’ancienneté des salariés, ces mesures sont plus ou moins prégnantes. Quelques exemples ci-dessous avec les périodes auxquelles un salarié peut en voir les bénéfices.

La CFE-CGC a négocié cet accord avec une vision globale, il s’apprécie donc sur l’ensemble d’une carrière, de l’embauche au départ en retraite. Ainsi,

  • Un jeune embauché gagne une 6ème semaine de congés dès son arrivée,
  • Les ponts chômés et payés pour l’ensemble des mensuels sont une réelle avancée, pour les cadres au Forfait Jour, c’est en moyenne une augmentation des RTT et la possibilité de poser n’importe quel type de jour sur les ponts,
  • L’après-midi du 24/12 est offert s’il tombe sur un jour ouvré,
  • Pour les salariés à l’horaire variable c’est la fin de l’écrêtage (perte d’heures) pour certains et la possibilité pour tous de générer jusqu’à 20 jours de récupération,
  • Pour les cadres jusqu’à H15 ce sera désormais une rémunération fixe sur 13 mois (fin de la part variable liée au MPO),
  • La notion d’ancienneté dans l’entreprise est reconnue par une prime d’ancienneté de 17% du salaire à 17 ans pour les mensuels,
  • Pour les cadres c’est une retraite supplémentaire qui reconnait cette ancienneté, plus les salariés resteront dans l’entreprise plus cette retraite supplémentaire sera importante,
  • Pour les salariés en horaire industriels, les forfaits en % du salaire de base et les indemnités kilométriques reconnaissent mieux l’investissement qu’ils consentent sur la durée,
  • L’ancienneté sera également reconnue par ½ mois de rémunération pour chaque médaille du travail,
  • L’extension des congés d’âge est une énorme avancée pour un périmètre qui ne les avait pas, et un gain réel en fin de carrière,
  • Le maintien de compteurs CET (Ordinaire et Fin de Carrière abondé), permettant une gestion en temps ou en Euros tout au long de la carrière,
  • Enfin, le Temps Partiel Fin de Carrière (TPFC) est étendu. Il présente l’avantage de pouvoir intéresser tous les salariés, il permet à un salarié ayant peu de jours sur son CET (par choix ou par contrainte) de préparer une fin de carrière aménagée alors que d’autres systèmes nécessitent une anticipation à long terme.

Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive et, nous le savons, chaque salarié peut regarder l’accord négocié à l’aune de son cas personnel. Certaines mesures qu’il contient ne s’appliquent pas forcément de suite pour chacun, c’est donc dans la durée que les bénéfices seront constatés.

Cet accord nécessite parfois des explications pour être bien compris. Depuis le 9 septembre nous répondons à de très nombreuses questions. Calcul des RTT, congés d’âge, congés d’ancienneté, simulation TPFC, ponts chômés, groupes fermés… Autant de sujets que nous pouvons vous expliquer.

Alors si vous avez des questions, que la complexité des accords et des messages que vous recevez (parfois contradictoires) vous interrogent et que vous souhaitez des réponses détaillées et étayées, faites confiances aux négociateurs CFE-CGC, nous répondons aux questions de l’ensemble des salariés.

Ecrivez-nous ou contactez nous, nous répondrons.

LA SUITE

Evidemment, la signature de cet accord est une grande étape de franchie mais cela reste une étape.

Vont suivre le déploiement des mesures et la configuration de tous les outils informatiques pour que tout soit opérationnel le 1er janvier 2025.

A ce titre, nous apportons tout notre soutien à nos collègues des fonctions en charge du déploiement, car tout le travail de compréhension et de traduction de cet accord, pour qu’il soit déployé à temps, est énorme.

La CFE-CGC tient à dire dès à présent qu’elle sera bienveillante dans les éventuelles difficultés de mise en œuvre, hors de question de devenir source de RPS pour des collègues qui ont un laps de temps très court pour tout appréhender, mais :

La CFE-CGC sera intransigeante sur l’esprit de l’accord et le déploiement qui sera fait !

En parallèle nous avons signé un accord de prolongation d’une durée de 2 ans dont les mesures qu’il contient devront être renégociées et étendues. C’est la revendication CFE-CGC. Citons : les déplacements professionnels, l’harmonisation des primes liées à l’activité, les astreintes, l’emploi des personnes en situation de handicap, le dialogue social …

Dans l’attente, et avant de négocier ces sujets, nous aurons très rapidement des négociations importantes : Frais de santé, politique salariale 2025, intéressement…

Parmi ces sujets, celui des frais de santé est primordial, notre système est déficitaire et nécessite une action urgente tant nos réserves se sont réduites, mettant notre système en danger.

La CFE-CGC a été constante dans son approche des négociations :

Responsabilité et défense de l’intérêt de tous les salariés !