ARIANE : des lanceurs pour les défis !

La CFE-CGC fière de ses collègues !


Le succès du lancement du télescope James Webb est à mettre au crédit de tous les salariés de la filière européenne des lanceurs, et plus particulièrement ceux d’Arianespace et d’ArianeGroup, ainsi que du CNES.

 
Nos collègues ont mené une campagne de lancement dont les exigences n’avaient jamais été aussi poussées sur les vols précédents. Il est vrai que l’enjeu de recherche sur les origines de l’humanité d’une part, et le coût de ce télescope (100 fois celui d’Ariane 5 !) ne permettaient aucune erreur.
 
Les salariés d’ArianeGroup et d’Arianespace ont mené à bien cette mission depuis plusieurs mois au prix d’un engagement sans précédent (voire parfois au-delà de ce qui avait été imaginé), sans que leur attention ne soit détournée par les vicissitudes de 2021, pourtant bien nombreuses …
 
La CFE-CGC est fière de ses collègues ; fière qu’ils soient les acteurs de ce succès ; fière que la NASA leur ait confiée ce lancement exceptionnel que d’aucuns appellent « lancement de la décennie ».
 
Pour la CFE-CGC, le succès d’aujourd’hui est le fruit des décisions politiques et de l’investissement humain de ces dernières décennies, investissement sans lequel l’avenir ne serait plus la continuité de notre si belle histoire. Aujourd’hui plus qu’hier les politiques et les instances décisionnelles françaises et européennes doivent prendre en compte ce professionnalisme pour construire la politique spatiale européenne de la prochaine décennie.
 
Oui Ariane 5 a réussi aujourd’hui ! Oui demain la filière européenne des lanceurs, avec notamment Ariane 6 dont le vol inaugural est attendu avec impatience, écrira une nouvelle page de notre excellence et de notre autonomie d’accès à l’Espace. Mais à condition que les décideurs politiques et les instances françaises et européennes prennent en compte que cette réussite a un prix : le maintien d’un investissement humain conséquent et la promotion d’équipes et de programmes ouverts à des approches novatrices de l’accès à l’espace.
 
La CFE-CGC le veut. La CFE-CGC y croira toujours à condition que la reconnaissance de l’investissement des femmes et des hommes qui font l’Europe spatiale avec une France leader dans ses domaines de compétences historiques restera au plus haut niveau.

RCC ArianeGroup : L’inspection du travail valide l’accord !

L’accord de Rupture Conventionnelle Collective (RCC) ArianeGroup a été validé par l’inspection du travail.

L’accord signé par CFE-CGC, CFDT et FO est applicable. La Direction devrait déployer un plan de communication dans les prochains jours ou, plus probablement, début janvier 2022.

  • Signer l’accord RCC ne signifie pas cautionner le plan de départs décidé par ArianeGroup ; d’ailleurs le CSE Central a rendu un avis négatif à l’unanimité.
  • Ne pas signer eut été avoir des conditions de départ plus faibles, sans pour autant avoir l’ombre d’une garantie que la situation soit améliorée pour ceux qui restent (!).

Vos représentants CFE-CGC ArianeGroup sont disponibles pour vous informer sur les dispositifs que cet accord contient ; de même, nous sommes et serons très vigilants quant à l’acceptabilité de la charge de travail de tous les salariés qui n’entreront pas dans ce dispositif (RPS notamment).

Fin 2021, malgré un présent difficile, des signaux positifs !

Cette fin d’année est marquée par la décision de la Direction de diminuer sensiblement les effectifs en 2022, ainsi que la signature d’un accord RCC (dont nous nous serions bien passés) en accompagnement des salariés volontaires au départ

2021 s’achève aussi avec des annonces positives et plus particulièrement pour certains sites ArianeGroup.
Ainsi, tant sur les périmètres Civil que Militaire, pour Vernon comme le CRB, l’horizon s’éclaircit ; il faut maintenant transformer l’essai.

VERNON

Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Sébastien Lecornu, Ministre des Outre-Mer, sont venus lundi 6 décembre sur le site de Vernon faire plusieurs annonces : elles concernent le site de Vernon, ArianeGroup, et plus largement l’ensemble du secteur spatial Européen.

Dans un discours très volontariste (en lien avec l’agenda 2022?), le Ministre de l’Economie a réaffirmé le soutien des pouvoirs publics au spatial et notamment au site de Vernon grâce à des investissements destinés à y pérenniser des activités :

  • Nous pouvons notamment citer la modification du banc de réception du moteur Vulcain (PF50) afin de procéder à sa méthanisation. Cela permettra d’y effectuer les essais Prometheus alors qu’une grande partie était jusqu’à présent prévue au DLR en Allemagne ;
  • Le Ministre est également revenu sur l’accord franco-allemand qui a permis d’obtenir la garantie de la préférence européenne quant à l’utilisation d’Ariane 6, ainsi que le soutien financier à l’exploitation, décisions que la CFE-CGC salue.

Bien que cela donne de la visibilité sur la production Ariane 6 à venir, la CFE-CGC regrette que cela se fasse au détriment des équipes œuvrant sur le moteur Vinci et des salariés qui se sont investis de nombreuses années sur ce moteur, la partie Assemblage-Intégration-Tests (AIT) de ce moteur devant être transférée vers l’Allemagne.

D’autre part, un accord franco-italien a été récemment trouvé : il comprend le rapatriement de la Turbo Pompe Oxygène (TPO) Vulcain sur le site de Vernon. La CFE-CGC espère que tout sera mis en œuvre en terme de ressources humaines et moyens de production afin d’assurer ce transfert et la production dans les meilleurs conditions possibles, tant sur les plans technique et qualité que sur celui des ressources humaines.

CRÉATION DE « Maïa Space »

Une des autres grandes annonces est la création de Maïa Space, filiale d’ArianeGroup Holding. Maïa Space aura pour mission de réaliser un mini lanceur réutilisable français en se basant sur les technologies développées notamment dans le cadre de Prometheus/Themis. L’objectif, très ambitieux selon nous, est de parvenir à un premier vol dès 2026.

La CFE-CGC se félicite de cette prise de conscience sur le fait qu’il est grand temps d’être novateur ou du moins ne pas rester à la traine en proposant des produits complémentaires à Ariane 6. Ce n’est pas en se reposant sur une position d’ex-leader du marché spatial commercial que nous continuerons à exister.

En outre, ce n’est pas en opposant « NewSpace » et « OldSpace » que nous retrouverons notre leadership, mais en travaillant ensemble autour de cet ADN d’innovation et de prise de risque.

La CFE-CGC s’interroge toutefois sur le fait que le soutien de l’Etat français conduise de facto à une mise en concurrence entre entreprises. Si ce dispositif peut se montrer stimulant comme l’a souligné le Ministre, la CFE-CGC craint l’apparition d’une lutte entre les intervenants français pour capter les budgets, et son corollaire : lerisque fort d’une dispersion contre-productive des moyens.

Notons aussi la signature d’un accord Hypérion entre ArianeGroup et nos maisons-mères Safran et Airbuspour le développement des activités de propulsion hydrogène. La CFE-CGC  considère que cet axe peut être un réel levier de développement de l’activité de Vernon.

DES MESURES QUI DOIVENT ÊTRE CONCRÉTISÉS

L’ensemble des mesures annoncées conduirait, selon les propos du Ministre, à environ 950 personnes sur Vernon. La CFE-CGC reste cependant très prudente sur cette annonce : concerne-t-elle le bassin d’emploi Vernonnais ? Le nombre de salariés ArianeGroup ? …

Pour la CFE-CGC, tout ce qui permet d’assurer la pérennité du site Vernonnais et plus largement d’ArianeGroup est bien évidemment une bonne nouvelle ! Le travail coordonné des organisations syndicales ainsi que la mobilisation des salariés de Vernon ont permis de faire comprendre à la Direction et aux Pouvoir Publics que l’inquiétude sociale est bien réelle et qu’il fallait une réponse forte.

Les annonces qui ont été faites amèneront de la charge ainsi que du recrutement à Vernon. Cependant et bien que la CFE-CGC estime que l’horizon semble se dégager, nous devons continuer à être vigilants et nous assurer de la concrétisation de l’ensemble des mesures annoncées (en dehors de celle concernant le transfert Vinci, cela va de soi !).

BONNE NOUVELLE POUR LE CRB

La signature de l’accord avec Eurenco et Roxel début novembre est passée relativement inaperçue dans le flot de l’actualité sociale. Et pourtant …

Cet accord a été négocié sous l’égide de la DGA. Il confirme le rôle central du CRB pour les activités de recherche qu’il mène actuellement, et met en place un dispositif de pilotage en commun des travaux faits au CRB pour le compte des 3 sociétés ArianeGroup, Eurenco et Roxel.

Cet accord sécurise l’activité du CRB alors que les effectifs y ont fondu ces dernières années. La CFE-CGC s’en félicite car nos collègues disposent de toute l’expertise et de l’énergie nécessaires pour maintenir le CRB au plus haut niveau dans ce domaine des matériaux énergétiques, et plus particulièrement le maintien de notre avance technologique pour la propulsion à propergol solide tant Civile que Militaire.

La CFE-CGC sera, là comme ailleurs, vigilante sur le déploiement de cet accord, et plus particulièrement quant à la mise en place des ressources humaines pour l’honorer.

La CFE-CGC signe l’accord RCC !

Nous avons consulté nos adhérents et ils se sont exprimés en faveur de l’accord
« 
Rupture Conventionnelle Collective » tel que nous l’avons négocié.

La CFE-CGC a suivi leur avis et a signé l’accord proposé.

La CFE-CGC signe cet accord car :

  •  Tous les départs en RCC se feront au double volontariat salarié et entrepris
  • Aucun licenciement pour motif économique ne pourra être réalisé en 202
  • Des dispositions sont prévues pour préserver les salariés non concernés par ce plan ; la CFE-CGC y restera très vigilante

⇒ L’absence d’accord aurait été sans impact sur le plan d’adaptation des effectifs décidé par la Direction ; en revanche les dispositions d’aide aux départs auraient été moins incitatives pour les salariés souhaitant quitter la société.

Les salariés concernés par ce plan d’adaptation des effectifs
mesureront l’intérêt des dispositions de cet accord
à l’aune de leur situation personnelle, et décideront – ou pas – de s’y inscrire

⇒ La période à venir s’annonce tendue en termes de gestion des ressources humaines avec, le retour d’expérience des RCC des autres sociétés le confirme, le nœud gordien des « critères d’éligibilité » et des « substitutions » : les managers et les HRBP vont être fortement sollicités.

NE PAS CONFONDRE…« Accord RCC » et « Plan d’adaptation des effectifs »

Le dialogue social de cet automne fut monopolisé par la double séquence inédite suivante :

  • Information et consultation du CSE Central sur un plan d’adaptation des effectifs ⇒ le CSE Central a rendu à l’unanimité un avis négatif le 6 décembr
  • Négociation d’un dispositif de Rupture Conventionnelle Collective (RCC) ⇒ la CFE-CGC (ainsi que CFDT et FO) a signé l’accord le 8 décembre

La signature de l’accord RCC ne signifie en aucun cas
approbation du plan d’adaptation des effectifs

D’ailleurs la CFE-CGC s’est prononcée contre ce plan
tant dans les CSE Etablissements qu’en CSE Central

(cf. newsletter CFE-CGC du 6 décembre)

QUELQUES COMMENTAIRES DE NOS ADHÉRENTS

  • « Cet accord présente pour ceux qui adhèreront au plan RCC des dispositions améliorées par rapport au socle légal. On peut dire que ce plan est une réponse conjoncturelle acceptable 
  • « Il est impératif de demeurer extrêmement vigilant sur les modalités d’application, en 1er lieu les RPS vis-à-vis de ceux qui restent, mais aussi que les départs soient effectivement volontaires et non pas contraints de quelque manière que ce soit 
  • « Signer ne signifie pas cautionner. Mais ne pas signer c’est ramener les conditions de départ au strict socle légal, sans pour autant avoir l’ombre d’une garantie que la situation sera améliorée pour ceux qui restent 
  • « Signer m’apparait être un moindre mal et je vote pour cette signature. Mais ce n’est dans mon esprit aucunement une adhésion vis-à-vis de la position de la Direction sur les effectifs qu’elle réduira de toute façon, accord RCC ou pas »

Plan d’adaptation des effectifs : avis négatif au CSE Central

Sans surprise, les élus du CSE Central viennent de rendre un avis négatif à l’unanimité
sur le plan d’adaptation des effectifs qui va conduire aux 527 suppressions d’emploi en France en 2022

Voici des extraits de la position CFE-CGC que nous y avons présentée.

Le contexte est ce qu’il est, que cela nous plaise ou non

La CFE-CGC partage le constat établit sur la situation de la société. Qui pourrait le contester ?

  • Le marché du Spatial se révolutionne 
  • Le modèle économique initial du lanceur A6 est obsolète (cadences, lancements institutionnels, prix de vente, constellations, …) 
  • Les exigences de l’ESA et de l’Etat en matière de coûts (Marchés Civil et Défense) se sont accrues
  • Le retard de deux ans sur la livraison du premier lanceur A6 impacte les résultats de la société
  • La baisse de la charge travail est effective dans certains secteurs, elle devrait s’amplifier avec la fin des développements de nos lanceurs civil et militaire actuels

Cette réduction des effectifs a pour objectif essentiel de stabiliser notre taux horaire qui, si rien n’est fait, augmentera mécaniquement sur tous les programmes.

Mais une question majeure reste ouverte :

  • Au moment où l’entreprise a besoin de toutes ses énergies disponibles pour réussir A6, n’est-il pas dangereux de supprimer autant des postes ? Que se passera si 2022 ne se passe pas comme envisagé ? 

Des ambitions légitimes, mais sont-elles réalistes pour autant ?

Circonstance aggravante, cet effort conséquent de réduction d’environ 10% des effectifs est intimement lié à la réussite de plans d’améliorations et de transformation : outils informatiques, synergies, …

Quelle crédibilité pouvons-nous accorder à ce projet ?

Les autres leviers d’améliorations sont autant de mots cent fois entendus et qui, répétés  lors de chaque réorganisation (« synergies », « gains d’efficacité », « rationalisation », « optimisation/simplification », « efficience opérationnelle », …) sont aujourd’hui vidés de leur sens.

Les leviers de compétitivité seront-ils suffisamment efficaces ? Quelle crédibilité leur accorder aujourd’hui ?

Une grande partie des hypothèses retenues pour identifier les baisses d’effectifs peuvent donc être soumises à caution. Ceci inquiète d’autant plus la CFE-CGC que les salariés de tous les établissements nous interpellent sur ce point avec insistance.

La plus grosse part des gains à réaliser d’ici à 2025 sera à faire avec nos sous-traitants et également par des optimisations des heures de production internes sans parler d’une courbe d’apprentissage qui va devoir être exemplaire. 

L’impact pour ArianeGroup et ses salariés

La CFE-CGC pense que OUI nous pouvons adapter nos façons de faire pour entrer dans le monde des lanceurs civils d’aujourd’hui, ceci impliquant néanmoins d’accepter un taux admissible d’échec supérieur à A5. Toutefois, il nous semble que ce sera au risque d’un clivage avec le militaire pour lequel le taux d’échec admissible est nul !

Cette dualité et ce qu’elle implique est une question que porte la CFE-CGC depuis des mois : peut-on demander à tous les secteurs de faire les mêmes efforts sans remette en cause certaines exigences des programmes ?

Nous craignons également que les actions visant à améliorer à court et moyen termes la santé économique d’ArianeGroup
affectent notre capacité à terminer le développement d’Ariane 6 et à la faire voler, dans les temps et avec succès.

Risque majeur pour les salariés qui vont rester

Durant cette période critique jusqu’au 1er vol A6, la Direction ne nous a pas rassurés concernant la charge de travail. La CFE-CGC est convaincue que certains des salariés qui resteront vont encaisser une partie de la charge de travail précédemment réalisée par leurs collègues partis ⇒ les Risques Psycho Sociaux sont forts, sinon très forts voire déjà avérés !

Pour ces salariés, dont certains sont déjà exténués et parfois en recherche de sens voire de motivation, un risque majeur existe !

Compétences

Le plan de départ proposé veut préserver les compétences de la société en préservant les personnes qui ont ces compétences ou expertises rares et des talents reconnus comme indispensables à la société. Sur ce point la Direction semble avoir entendu les craintes des représentants du personnel quant au maintien des compétences nécessaires à  la maîtrise de nos activités.

Il est néanmoins déjà affiché une baisse de 500 ETP en 2023, mais nous n’avons aucune visibilité quant à la façon dont la Direction compte mener cette nouvelle diminution d’effectif. Compte-elle reproduire la même méthode qu’en 2022 ?

Il est vrai que, entre les incertitudes de vol 1, de la méga constellation, ou par exemple de la ministérielle de fin 2022,
nos dirigeants peuvent difficilement afficher aujourd’hui des prévisions fiables au-delà des douze prochains mois…

Le chemin étroit entre compétitivité et réussite d’A6 vol 1

La CFE-CGC le dit sans détour, si nous dérapons c’est l’échec assuré.

Après 2022 tout est envisageable, le meilleur comme le pire

Aux demandes de visibilité post 2022 formulées par les élus la Direction n’a pas donné de réponse claire. Il est d’ores et déjà affiché une baisse de 500 ETP en 2023, mais nous n’avons aucune visibilité sur la façon dont elle compte mener cette nouvelle diminution d’effectif.

Compte-elle reproduire la même méthode qu’en 2022 ? Il est vrai que l’année 2022 comporte différentes inconnues, tenue du planning A6, réussite du Vol 1, nouveaux contrats commerciaux ou pas (Méga constellation…), ministérielle 2022.

L’équation ne sera résolue qu’après levée de ces inconnues et nos dirigeants peuvent difficilement afficher aujourd’hui des prévisions fiables au-delà des douze prochains mois.

Un objectif de baisse d’effectif excessivement ambitieux

  • Il repose sur beaucoup de challenges à relever dont la faisabilité de certains est en partie hypothétique
  • Il met une pression incroyable sur la Direction Informatique
  • Il risque de mettre des Directions dans une situation d’injonctions contradictoires = « baisser les coûts et tenir l’OQOTOC » dans un contexte ultra tendu, notamment concernant le VOL1 A6
  • les suppressions de postes doivent être SANS impact pour les salariés qui restent (notamment sur la charge de travail) ; mais c’est loin d’être garanti

Par ailleurs, toutes les annonces de réduction des coûts comprennent, de notre point de vue, une bonne dose d’affichage politique vis à vis des instances politiques France, ESA, Bruxelles, … 

Dans ce contexte, nous sommes convaincus que toute l’attention de nos collègues doit rester centrée sur nos enjeux industriels et commerciaux tant sur M que A, là est la priorité de l’action syndicale des femmes et des hommes qui font la CFE-CGC ArianeGroup.

C’est pour l’ensemble de ces raisons que la CFE-CGC émet un avis DÉFAVORABLE à ce projet de réduction des effectifs.