Le temps d’une pause estivale méritée !

Après une dernière ligne droite intense et le succès récent du tir inaugural d’Ariane 6, la CFE-CGC vous renouvelle ses chaleureux remerciements ; le temps à présent pour vous, de profiter pleinement d’une pause estivale méritée.

Nous profitons de cette Newsletter, pour vous transmettre les dernières informations pertinentes.

ACTIVITÉS CIVILES

Ariane 6

Le succès du tir inaugural de notre lanceur Ariane 6 a permis à ArianeGroup de retrouver la crédibilité qui est la sienne ; et ce grâce à l’engagement sans faille de ses salariés. À présent, le prochain challenge est la montée en cadence et la tenue des plannings de livraison de nos lanceurs pour répondre aux nombreux clients qui nous font confiance. Sans oublier le fait que certains clients ont la possibilité contractuelle d’annuler leur commande pour des retards conséquents. C’est une réalité que nous devons tous avoir en tête.

Eumetsat

L’Allemagne a mis K.O la France en imposant SpaceX au détriment d’Ariane 6. À quelques jours du vol inaugural d’Ariane 6, Berlin a été à la manœuvre pour imposer le lanceur américain Falcon 9 et actionner la clause de résiliation du contrat signé avec Arianespace il y a quatre ans alors.

Eumetsat, l’opérateur des satellites météo européens, a annulé le lancement de son satellite MTG-S1 par la fusée Ariane 6, au profit de l’Américain SpaceX.

L’Allemagne n’en est pas à son premier coup d’essai !

Pour la CFE-CGC, c’est un nouveau coup de poignard dans le dos porté à l’Europe du Spatial.

Ariane 6 doit redonner à l’Europe un accès indépendant à l’espace face au mastodonte SpaceX, qui plus est pour tous les satellites institutionnels européens.

Depuis cette nouvelle, ArianeGroup sensibilise l’ESA et les États membres quant à la nécessité de mise en place d’une véritable règle relative aux lancements des satellites institutionnels. Initialement prévu sur le lancement FM3, ArianeGroup fait le nécessaire pour contractualiser un nouveau satellite. À suivre…

MAÏA

ArianeGroup Holding a réalisé un investissement conséquent sur ce programme (85M€ aujourd’hui qui vont progressivement augmenter à 125M€). ArianeGroup adresse un message fort quant à la préparation de l’avenir (pour une société qui perd de l’argent, rappelons-le !). À noter que MAÏA Space a gagné un contrat majeur dans le cadre du plan d’investissement France 2030.

MILITAIRE

M51.4

Les équipes ont pu remettre, ce mois-ci, l’offre DGA pour la nouvelle version du missile stratégique. Programme important pour la pérennité de la société pouvant donner une dizaine d’années d’activités.

DÉFENSE STRATÉGIQUE versus ARMEMENT CONVENTIONNEL

Le conflit russe a plutôt renforcé la nécessité du besoin d’une dissuasion crédible en France. À ce jour, il n’est pas prévu de baisse des budgets sur la défense stratégique. Néanmoins, dans le contexte géopolitique actuel, ArianeGroup a une forte responsabilité en termes de plannings. Comme sur le civil, le programme militaire va devoir faire face à une montée en cadence. ArianeGroup a la responsabilité de tenir le plan de production. Dans le contexte politique français actuel, l’avenir des différents programmes militaires restent incertains.

SOCIAL

NAO 2024

Malgré les résultats économiques négatifs d’ArianeGroup, le niveau signé par la CFE-CGC garantit aux salariés une progression salariale qui reste comparable aux grandes entreprises de notre secteur d’activité. L’accord de politique salariale 2024 est désormais applicable.

HARMONISATION DES STATUTS 

Nous allons entrer dans la dernière ligne droite. Les organisations syndicales et la Direction se réuniront fin août, pour poursuivre les discussions et peut-être finaliser un projet d’accord ; pour une mise en application début 2025. Nous n’y sommes pas encore. Quoiqu’il en soit, la CFE-CGC restera constante dans son approche de ces négociations : responsabilité et défense des intérêts des salariés.

FRAIS DE SANTÉ

Le régime socle : un premier bilan sur l’année 2023 a été présenté par Malakoff Humanis, en commission de suivi le 11 juillet dernier. La situation de notre régime socle reste toujours critique. Le ratio S/P est encore déficitaire. En l’état actuel du contrat et sans aucune action (hausse des cotisations par exemple), notre contrat sera dans le rouge dès 2025. Malakoff Humanis préconise une hausse des cotisations de près de 25% ; les réserves étant trop basses. Une nouvelle réunion de bilan sera tenue à la rentrée et sera suivie d’une négociation pour décider de la suite à donner.

Les options : à contrario du régime socle, le régime des options est bénéficiaire. Malheureusement les sommes étant versées à un organisme paritaire, elles ne génèrent aucun profit par vases communicants pour le régime socle. Certains CSE-E ArianeGroup, subventionnent ces options. La CFE-CGC le rappelle une nouvelle fois :

    • Le CSE paie des cotisations URSSAF ! C’est déjà un perte pour le CSE,
    • Lorsque le CSE subventionne ces options, le CSE « subventionne indirectement » l’organisme paritaire ! 
    • Au prorata des aides versées par certains CSE, ces derniers ont contribué à un résultat positif d’1M€ (et qui ne profite pas aux salariés !)

Pour la CFE-CGC, face à un régime socle déficitaire de près de 3M€,

il est plus pertinent de subventionner les salariés sur cet unique régime obligatoire !

PROJET DE TRANSFERTS INDIVIDUELS DE CERTAINES FONCTIONS SUPPORT ENTRE Arianespace et ArianeGroup

Pour la CFE-CGC ArianeGroup, le projet global ainsi que le signal qu’il envoie ont du sens : Arianespace doit être au plus près d’ArianeGroup. La volonté de montrer à l’Europe du spatial que l’entreprise prend des décisions structurantes pour notre propre avenir et celui de la filière, malgré les délais de réalisation du VEXIT, reste majeure.

En revanche, en concertation avec nos collègues d’Arianespace, même s’ils ne sont pas opposés au projet sur le fond, il s’en dégage des inquiétudes quant aux conditions de sa mise en œuvre (planning, localisation et conditions de rémunération). La CFE-CGC pense qu’il faut repousser la date d’application du Step1 pour proposer notamment des solutions de transfert adaptées et acceptables.

Même si les élus Arianespace ont été amenés à rendre un avis (via une résolution) et ce malgré une information CSE-C jugée incomplète, la Direction déroule son projet.

Ce faisant, la consultation des élus du CSE-C a été maintenue. Pour la CFE-CGC, il nous paraissait inenvisageable de prendre part à ce vote devant le manque d’informations relatives aux conditions.

 

L’ensemble des élus CFE-CGC ArianeGroup, vous souhaitent de très belles vacances estivales.

L’occasion de prendre du temps pour soi, profiter de vos proches avec une vraie déconnexion.

Rendez-vous à la rentrée !

LHA : CSE du 27 juin 2024

Vote de l’approbation des comptes 2023 : décryptage CFE-CGC

PRÉAMBULE :

Les élus CFE-CGC au CSE-E de l’Établissement du Haillan ont été attentifs, comme chaque année, à la présentation des comptes du CSE de l’année 2023.

Nous avons salué le travail réalisé par les salariés du CSE tant pour leur implication que pour leur rigueur indispensable à la bonne tenue des comptes et nous les avons remerciés.

Pour la CFE-CGC, nous faisons, une fois de plus le constat d’un CSE qui pénalise les salariés en raison des frais fixes trop importants. Nous considérons qu’ils mettent en danger les comptes du CSE.

LES CONSTATS :

Les choix faits relèvent d’un collectivisme que nous dénonçons régulièrement, en vain. En effet, en analysant le bilan d’activité 2023, quelques points nous sautent aux yeux :

  1. Le calcul du QF est complètement obsolète (inchangé depuis plus de 15 ans). Il faut le revoir en tenant compte de la répartition actuelle des salariées présents au Haillan è 1/3 des effectifs se situent en T4, tranche qui donne droit au minimum de subvention de 10%. C’est beaucoup trop de salariés qui sont exclus des prestations du CSE,
  2. Pour les subventions vacances l’écart de subvention est :
    • Séjours collectifs è un montant de plus de 330 000€ pour 577 participants soit une moyenne de 576€ par bénéficiaire,
    • Séjours individuels è un montant de 260 000€ pour 5245 participants soit une moyenne de 50€ par bénéficiaire.Les critères de subvention vacances individuels sont vraiment à reconsidérer afin d’avoir plus d’équité,
  1. Le manque de transparence sur l’utilisation du camping de Lacanau. Nous demandons :
    • Combien de salariés AGS LHA, combien de retraités, combien d’extérieurs/autres CSE, ont réservé un mobil-home ou un emplacement caravane ou tente ?
    • Pourquoi la grille tarifaire du camping n’est-elle pas directement accessible ?
    • Le budget global 2023 dédié au camping de Lacanau est de 400 000€ !
    • Ce coût reste trop important à supporter pour l’ensemble des salariés alors que le nombre de bénéficiaires est faible,
  1. Nous portons un point de vigilance sur le coût de la crèche important de 79 000€ et les difficultés mentionnées sur le recrutement. En 2023 seulement 11 enfants ont été accueillis. Il existe d’autres moyens de financer les crèches d’entreprise, nous demandons au CSE d’étudier ces solutions,
  2. Concernant la mise à disposition d’un véhicule 9 places, nous constatons seulement 20 utilisations sur l’année. Il est judicieux de regarder le comparatif entre le coût d’acquisition, de frais d’entretien et d’assurance à un coût de location. Cet exemple sert à montrer l’étude de solution pour réduire les charges fixes importantes du CSE,
  3. A titre de comparaison, chaque salarié Safran Ceramics a reçu un bon de Noël personnel, comme cela se pratique dans à peu près tous les CSE, sauf chez AGS LHA.

CONCLUSION

Ces choix de redistributions privent les salariés de subventions, qui pourtant sont des éléments complémentaires de la rémunération. Les plus pénalisés sont ceux qui n’ont pas ou plus d’enfants à charges.

En tant que deuxième Organisation Syndicale nous n’avons pas la possibilité d’agir ni de participer à la construction et aux orientations du budget et nous le déplorons.

Ariane6 : Vol inaugural

Aujourd’hui, Ariane 6 vient de prendre son envol !

Des défis majeurs, que des milliers de salariés ont relevés depuis maintenant plus de 10 ans et dont la tolérance au changement et à la transformation pour faire mieux, plus vite et moins cher a été mise à rude épreuve.

Retrouvez notre communiqué de presse (cliquez sur l’image)

L’accord de politique salariale applicable !

Les adhérents CFE-CGC ont été consultés et à 97%, ils se sont prononcés pour la signature.

In fine 3 Organisations Syndicales Représentatives sur 4 ont signé cet accord rendant ainsi applicables les différentes mesures qu’il contient.

SOIT DIT EN PASSANT ?!…

Il pourrait être tentant de répondre point par point, « soit dit en passant »*, aux commentaires de certaines organisations syndicales durant ces négociations, de pointer leurs incohérences, sur la forme comme sur le fond…

Car oui, nous regrettons l’attitude de certains leaders syndicaux qui, loin de se focaliser sur la Direction, jouent l’esbroufe sur les réseaux sociaux ou sur les estrades en nous critiquant violemment (ainsi que FO). Mais…

L’accord est signé, et la CFE-CGC va s’en tenir au fait qu’il est applicable pour le bien de tous les salariés !

Quelques rappels des positions CFE-CGC pour cette négociation :

  • La CFE-CGC a négocié avec des lignes rouges, des cibles que nos adhérents nous ont fixées par sondage interne et qu’« eux seuls » connaissaient.
  • La CFE-CGC et FO ont choisi la voie de la négociation. Nous avons été à l’initiative d’une rencontre avec le CEO et, ensemble, nous lui avons indiqué que c’est à 3,8% qu’un accord serait socialement acceptable. Pas à moins !
  • La CFE-CGC considérera toujours que la grève est l’ultime recours, pas le premier et nous assumons cette position. Les salariés nous font confiance pour négocier et à ce titre nous ne faisons appel à leur mobilisation qu’en cas de blocage. Les chiffres démontrent d’ailleurs que c’est ce qu’ils demandent.
  • La CFE-CGC garde ses « limites basses » pour elle, comme tout bon négociateur. Pour nous, les afficher à tous n’est pas gage de transparence mais plutôt une erreur.
  • Enfin, la CFE-CGC n’est sans doute pas parfaite mais au moins, elle ne tient qu’un seul discours ! Aussi faisons une seule remarque, oui la grève n’est pas un gros mot, mais pourquoi ceux qui « s’étonnent » changent-ils alors leurs tracts en fonction des sites ?

Là où elle a appelé à la grève, ce serait selon la CFDT « …la mobilisation des salariés durant les grèves » qui a permis d’obtenir des avancées,

Là où elle n’a pas appelé à la grève, ce serait « la position intransigeante de la CFDT pendant la négociation qui aurait permis ces avancées… »

La ficelle est un peu grosse…

Finalement, la CFE-CGC a négocié jusqu’au bout, c’est notre ADN, sollicitant le plus haut niveau de l’entreprise avec FO pour amener la Direction à proposer un accord socialement acceptable.

*formule employée dans une communication en zone Sud mais pas en zone Nord

RAPPEL DES MESURES APPLICABLES

L’accord est applicable, les mesures qu’il contient seront mises en œuvre. 

Pour les salariés Mensuels : budget global de 3,8%

  • AG : un budget total de 2% mis en œuvre dont : 1,7% d’AG + un budget de 0,3% finançant une augmentation mini de 60€
  • AI : 1,3%
  • Budget spécifique : 0,5% pour,
    • 0,2% retenus pour l’effet d’ancienneté (un « + » d’environ 10€/mois)
    • 0,2% pour des mesures spécifiques de rétention, la reconnaissance des expertises et la compétence technique, le soutien à la mobilité
    • Le reste pour la mise au mini préalable à la politique salariale si nécessaire (= avant AG et éventuelle AI, ce qui permet de récréer du décollement) et les mesures d’égalité professionnelle

Pour les salariés Cadres : budget global de 3,8%

  • AG : 1,5% avec une augmentation mini de 60€
  • AI : 1,8%
  • Budget spécifique : 0,5% pour,
    • la mise au mini préalable à la politique salariale si nécessaire (= avant AG et éventuelle AI, ce qui permet de récréer du décollement)
    • Les mesures spécifiques de rétention, la reconnaissance des expertises et la compétence technique
    • Le financement du plancher d’augmentation de 60€
    • 0,2% pour le soutien à la mobilité
    • Les mesures d’égalité professionnelle
    • Le passage « mensuel à cadre »

Deux informations complémentaires :

  • Ce budget de 3,8% est complété d’une augmentation de l’ensemble des primes de 2%
  • Rétroactivité: pour couvrir les premiers mois de l’année une prime sera versée en octobre 2024. Elle sera calculée comme suit : Produit du montant du brut de paie cumulé total au 30 septembre 2024 par % d’AG (+ le cas échéant le % d’AI).

Toutes ces mesures sont le fruit d’un travail de négociation mené par les équipes CFE-CGC, elles sont un compromis répondant aux attentes de beaucoup de salariés.

QUID DE CET ACCORD vs. LE CONTEXTE GENERAL

Au regard de l’inflation : à date, le niveau d’inflation prévisionnel pour la France en 2024 est de 2,5% (revu par la BCE le 6 juin 2024).

Par conséquent, si ce niveau d’inflation est réellement constaté en fin d’année, l’écart entre le budget signé et l’inflation sera l’un des meilleurs depuis la création de l’entreprise. (proche de 2017 ou 2019)

Au regard des autres entreprises de notre domaine d’activités : Aéronautique-Espace-Défense

  • Nos actionnaires, qui ont des résultats économiques positifs, ont appliqué 3,8% chez ADS et 4,5% chez Safran
  • Dans le périmètre : un maximum à 5% (Rolls Royce TS), un minimum à 2,2% (Thales Alenia Space) et un budget moyen à 3,8%

Sans être exceptionnel, mais malgré les résultats économiques négatifs d’ArianeGroup, le niveau que nous avons signé garantit aux salariés une progression salariale qui reste comparable aux grandes entreprises de notre secteur d’activité.

Pour la CFE-CGC : c’était essentiel !

 

L’accord de politique salariale 2024 est désormais applicable.

La CFE-CGC restera constante dans son approche des négociations, notamment demain sur le statut Arianegroup :

Responsabilité et défense des intérêts des salariés !

NAO 2024 : Le CEO prend ses responsabilités !

Suite à notre entretien avec le CEO la semaine dernière, nos Organisations Syndicales lui ont remonté, dans le cadre du dialogue social, leur ressenti sur le climat social de notre entreprise et les différentes attentes légitimes des salariés, notamment en termes de politique salariale.

Nous constatons que le CEO a été à notre écoute.

Il a, en effet, donné un nouveau mandat aux négociateurs de la Direction et c’est un niveau de 3,8%* qui a été proposé lors de la réunion de ce matin.

Ce niveau correspond à notre demande, notre ligne rouge commune (+0,3% par rapport à la dernière réunion), celle que nous avons indiquée au CEO.

Attachés à la politique contractuelle mais aussi à la démocratie de nos syndicats, la CFE-CGC et FO vont maintenant proposer le projet d’accord complet (Budget à 3,8%, ventilation AG /AI et talon pour tous à 60€…) à leurs adhérents respectifs.

Sans préjuger des résultats, nous, CFE-CGC et FO, sommes persuadés d’être allés au bout du dialogue social et d’avoir obtenu le maximum de ce que l’entreprise pouvait donner dans le contexte que nous connaissons tous et en tenant compte des niveaux obtenus chez nos actionnaires.

Nos Organisations Syndicales ont obtenu ce niveau sans perte de salaire pour celles et ceux qui nous ont fait confiance ; nous pensons que :

  • Le dialogue social doit toujours rester constructif,
  • Les syndicats doivent avant tout jouer leur rôle en négociation et assumer cette responsabilité avant de faire appel aux salariés.

Nous vous tiendrons rapidement informés, chacun de notre côté, du choix de nos instances de signer ou pas ce projet d’accord.

* Ce niveau correspond à la moyenne constatée dans notre branche professionnelle et c’est aussi celui d’Airbus DS.

La CFE-CGC et FO rencontrent le CEO

Mercredi 12 juin 2024, se tenait la 4ème réunion de négociation sur la politique salariale ArianeGroup de 2024.

La Direction Générale a proposé un nouveau niveau de 3,5% qui ne correspond pas à l’attendu de nos Organisations Syndicales.

Après 4 réunions de négociation sur ce thème, force est de constater que, depuis le début, les propositions faites par la Direction ne correspondent pas à nos attentes et à celles des salariés que nous représentons.

Conscients des difficultés dans le secteur du spatial, des enjeux de l’entreprise et de l’échéance majeure programmée le 9 juillet avec le lancement de FM1, nos Organisations Syndicales pensent qu’il faut clore le sujet de la politique salariale le plus sereinement et le plus rapidement possible.

Fidèles à leurs ADN respectifs, de laisser sa chance à la négociation,

CFE-CGC et FO ont demandé il y a plusieurs jours, à rencontrer le CEO.

En effet, le mandat qui a été donné aux négociateurs de la Direction ne nous semble pas tenable.

C’est le CEO qui a fixé ce mandat, et nous avons souhaité lui porter directement la voix des nombreux salariés qui souhaitent à la fois être récompensés de leur engagement et de leurs efforts, mais aussi pouvoir continuer de se focaliser sur la réussite de nos enjeux.

Nous avons donc rencontré le CEO, nous lui avons fait part de nos volontés communes d’aboutir à un accord socialement acceptable. Nous lui avons exprimé le sentiment de déclassement que les salariés que nous représentons subissent, notamment par rapport à nos actionnaires et plus globalement dans notre secteur d’activité. Nous lui avons également affiché les efforts qui sont à faire par la Direction, selon nous, pour permettre de sortir par le haut de cette négociation.

Nous continuons donc dans la voie du dialogue social et nous utilisons tous les leviers de la négociation à notre disposition afin d’obtenir le maximum possible pour les salariés.

Nous prenons régulièrement nos responsabilités pour les salariés via la politique contractuelle, il est temps que notre entreprise, par la voix de son CEO, prenne la sienne pour clore ce sujet !

Nous vous tiendrons informés des avancées obtenues après la prochaine réunion de négociation, programmée par la Direction le jeudi 20 juin.

NAO 2024 : les dernières news !

Ce matin s’est tenue une nouvelle réunion de négociations.

La Direction annonce dès l’ouverture de la réunion, une réunion supplémentaire fixée au 20 juin ; anticipant le fait que cette séance ne serait pas « conclusive ». Elle a également indiqué qu’elle souhaite véritablement conclure un accord.

La Direction affiche un nouveau budget à 3,5%

Mensuels :

  • AG : 1,7%
  • AI : 1,3%
  • Budget spécifique : 0,5% pour la mise au mini préalable à la politique salariale (= avant AG et éventuelle AI, ce qui permet de récréer du décollement), l’accompagnement de l’évolution des salariés changeant d’emploi, l’effet retenu d’ancienneté (0,2%) et l’égalité professionnelle femme/homme

 Evolution des primes :

  • Toutes les primes seront revalorisées de l’AG
  • Alignement des primes H sur tout le périmètre concerné (CRB sera aligné sur ESM)

 

Cadres :

  • AG : 1,5%
  • AI : 1,7%
  • Budget spécifique  : 0,3% pour la mise au mini préalable à la politique salariale (= avant AG et éventuelle AI, ce qui permet de récréer du décollement), l’accompagnement de l’évolution des salariés changeant d’emploi, et l’égalité professionnelle femme/homme

La CFE-CGC a indiqué que si cette proposition commence à être plus précise,

elle n’est toujours pas satisfaisante en terme de niveau.

Compte tenu de notre volonté d’aboutir à un accord socialement acceptable, la CFE-CGC considère qu’il faut activer un autre levier de négociation pour parvenir à une issue positive et acceptable.

Nous avons engagé des actions en conséquence. Nous vous tiendrons informés très rapidement.

NAO2024 : Où en sommes-nous ?

La prochaine réunion de négociations est programmée le 12 juin.

LA NÉGOCIATION

Comme dans toute négociation, chacun agit en fonction de ses valeurs, ses convictions et de ce qui lui semble le plus adapté à la situation.

Pour la CFE-CGC, les négociations de politique salariale répondent invariablement à un même schéma côté Direction : démarrer bas, écouter les organisations syndicales, proposer un certain niveau après plusieurs réunions pour enfin atteindre le véritable point de négociation.

Alors, face à cette situation récurrente, quelle stratégie de négociation adopter ?

La Stratégie du « beaucoup » ? Kezako ?

Revendiquer une liste de beaucoup de choses, souvent très en décalage de ce qui est véritablement « atteignable ». Cette stratégie conduit souvent ceux qui l’utilisent à ne jamais signer les accords de politique salariale proposés. En revanche ils comptent en bénéficier ! Comment ? En laissant d’autres syndicats signer.

  • Et coup de maitre, dans leur liste de revendications « il y aura bien quelque chose qui sera dans l’accord », dont ils pourront expliquer que c’est grâce à eux, car ils l’avaient demandé !

La stratégie, de la « brocante », du « vide grenier » ? Le vendeur affiche un prix à 40€, l’acheteur propose 20€, alors le vendeur baisse à 35€ et l’acheteur propose 25€ puis finalement les deux « topent » pour un prix à 30€.

  • Chacun a négocié selon des codes connus : afficher un montant initial et accepter de baisser pour obtenir ce qui est vraiment visé. L’important est de « toper » à la fin. Dans le cas contraire, il n’y a pas de vente, pas d’accord signé !

À la CFE-CGC nous négocions autrement, sur la base du mandat que nous ont fixé nos adhérents, avec des objectifs à atteindre. Nous avons affiché nos principes budgétaires et de ventilation (AG pour tous par exemple), nul besoin d’en afficher plus pour négocier.

Tant que les négociations sont ouvertes, nous négocions et nous le ferons tant que le mandat de nos adhérents ne sera pas atteint. Enfin, si c’est le cas, nous leur soumettrons la proposition d’accord et c’est eux qui décideront s’il est socialement acceptable ou non.

Chacun sa stratégie…

LES MODES D’ACTIONS

L’ADN de la CFE-CGC ?

construire souvent, s’opposer parfois, et proposer toujours !

Par conséquent, tant qu’une négociation est ouverte nous préférons négocier et convaincre, toujours en privilégiant le dialogue.

Nous considérons qu’il faut laisser sa chance au dialogue social car pour la CFE-CGC la grève est l’ultime recours, lorsque tous les autres modes de négociation ont échoué.

Aujourd’hui, la direction a fait des propositions :

  • Elles ne sont toujours pas socialement acceptables vis-à-vis de la cible que nous ont fixée nos adhérents.
  • La Direction dit absolument vouloir un accord. Par conséquent il lui faut trouver des signataires.

À ce jour la CFE-CGC n’est pas signataire d’un accord et notre poids à la signature, l’appui de nos adhérents nous permettent de peser dans la négociation, la Direction doit revoir sa copie pour nous convaincre.

Ceci étant, une nouvelle réunion de négociation est prévue ce mercredi. Sera-t-elle suffisante pour conclure un accord socialement acceptable ? Nous l’espérons !

Vous connaissez notre mode d’action et nous jugerons le 12 juin, après la réunion, si d’autres leviers sont à activer (et il n’y a pas que la grève).

Chacun a son mode d’action privilégié…

Certains font le bilan des Organisations Syndicales qui appellent à la grève selon les sites, est-ce une forme de pression ? Aucun souci, la CFE-CGC assume parfaitement sa position et son mode d’action, qui correspond à ce que demandent ses adhérents et aussi de nombreux salariés !

Néanmoins, la CFE-CGC vous propose un autre type de bilan, celui des organisations syndicales qui ont validé, par leur signature, l’application des politiques salariales depuis la création de la société.

Pour qu’un accord soit applicable et donc, que tout le processus de négociation porte ses fruits, il faut qu’il soit signé par une majorité des organisations syndicales. (Poids à la signature >50%). Depuis les dernières élections de 2023 vous savez qui partage la responsabilité de l’applicabilité d’un accord.

Avec ce bilan, vous disposez d’une autre mise en perspective de l’action des Organisations Syndicales. Celles sur qui vous pouvez compter pour négocier et valider des accords de politique salariale, seules à avoir permis d’améliorer votre pouvoir d’achat.

La CFE-CGC continuera donc d’utiliser son mode d’action privilégié, celui du dialogue, pèsera de son poids à la signature (34%), du soutien de ses adhérents et des salariés qu’elle représente pour pousser la Direction à faire évoluer ses propositions.

NOS ATTENTES

Aujourd’hui soyons clairs, la CFE-CGC a noté l’avancée concernant une Augmentation Générale pour TOUS en 2024,mais l’ensemble proposé n’est pas du tout satisfaisant.

Il est impératif, malgré la situation économique de la société qui nous a été présentée, que la Direction reconnaisse l’engagement des salariés et reste au contact de nos actionnaires et de nos « concurrents » sur le marché de l’emploi.

Conserver les compétences au sein de l’entreprise est primordial !

La Direction devrait donc largement s’inspirer de nos actionnaires si elle veut, comme elle le souhaite, arriver à un accord. Voici pour rappel les niveaux obtenus :

Nous continuerons de négocier afin d’obtenir un accord de politique salariale de bon niveau et socialement acceptable.

A la fin du processus de négociation nous déciderons de notre positionnement.

La CFE-CGC est constante dans son approche des négociations :

Responsabilité et défense des intérêts des salariés !