Pour la CFE-CGC, quel que soit le sujet, les choix que nous faisons engagent notre avenir et porteront leurs fruits, ou non, dans le futur.
SOCIAL
En 2022 et 2023, la CFE-CGC s’est engagée, en signant l’accord d’intéressement et les accords de politique salariale.
En voici, la traduction sur le terrain :
- 100% des salariés ont eu une augmentation de salaire en 2022 (60€ minimum pour les mensuels et 100€ pour les cadres) et 78% des salariés ont touché une Augmentation Individuelle,
- 100% des salariés ont touché une prime de 1000€ en 2022,
- 100% des salariés ont perçu une Prime de Partage de la Valeur de 1500€ en mars 2023,
- L’accord d‘intéressement a permis que 100% des salariés touchent environ 1500€ d’intéressement + supplément d’intéressement,
- 100% des salariés ont une augmentation générale de 100€ en 2023, un revalorisation de toutes les primes à 5.5% a eu lieu et des budgets d’AI conséquents ont été distribués.
La CFE-CGC considère que ses choix ont porté leurs fruits, au regard de la santé financière de notre entreprise corroboré à ce qui s’est pratiqué dans notre secteur d’activité, nos signatures ont permis d’accompagner l’ensemble des salariés dans un contexte économique que nous subissons tous.
La CFE-CGC a pris ses responsabilités, cela ne veut pas dire que tout est parfait, nous entendons ceux qui trouvent que ce n’est jamais assez, mais sur ces deux dernières années, si les salariés ont obtenu tous ces montants c’est grâce à nous.
Nous ne ferons jamais de vaines promesses mais nous négocierons toujours au mieux pour signer des accords qui profitent à l’ensemble des salariés.
Pour la CFE-CGC, la négociation reste l’outil le plus efficace du dialogue social.
INDUSTRIEL
Le marché industriel évolue rapidement. Par le passé, nous pouvions nous sentir protégés, cependant, vus :
- les évolutions du marché spatial civil,
- les changements de cadence du militaire,
- les choix faits dans la LPM,
- le contexte géopolitique récent,
qu’on le veuille ou non, que la concurrence soit faussée ou pas, que l’Europe soit fautive ou pas dans ses choix stratégiques, que nous trouvions cela bien ou non, ArianeGroup doit être en capacité de répondre aux attentes des clients civils ou militaires si elle veut conserver ses contrats et en décrocher de nouveaux.
Pour la CFE-CGC, ce sont les contrats et l’activité qu’ils génèrent qui sont garants de nos emplois.
La défense de l’intérêt des salariés passe forcément par la défense des intérêts de l’entreprise. Tout est lié.
Il est donc important que le dialogue social et le climat social soient de très bon niveau afin de garantir des relations de travail apaisées pour des équipes engagées.
A ce jour, il est malheureusement triste de constater que ce n’est pas toujours le cas.
DES CHOIX PÉNALISANTS …
La Direction d’ArianeGroup a effectué des choix stratégiques, elle doit s’interroger sur les conséquences négatives qu’ils ont pu avoir !
La CFE-CGC avait alerté des effets redoutés sur de nombreux sujets. En voici quelques exemples :
- AGILE et la suppression de différents niveaux hiérarchiques,
- SHIFT,
- les divers projets d’externalisation,
- la réduction des effectifs (pourquoi « amélioration » rime quasi systématiquement avec « réduction » dans les projets de la direction ?),
- le statut commun ArianeGroup qui n’est toujours pas abouti…
Beaucoup de nos craintes se sont révélées vraies et ce sont autant de sujets de crispation, de frustration, de mécontentements, de fatigue qui ont créé un niveau de « ras le bol » dans la société que nous n’avons jamais vécu, sur aucun site.
Il apparait donc urgent que la Direction fasse un véritable bilan sur ses choix et que nous puissions rétablir des espaces de dialogue et de négociations constructifs, c’est indispensable.
POUR AUTANT
Il faut continuer de négocier dans l’intérêt de tous, sur tous les sujets. C’est l’ADN de la CFE-CGC.
Faute de statut commun, les négociations se sont arrêtées le 9 mars 2023, nous sommes en train de négocier la prolongation des statuts actuels pour qu’au 1er janvier la continuité soit assurée.
La tâche s’avère moins aisée que les fois précédentes car il est nécessaire de les rendre compatibles de la nouvelle CCNM qui s’appliquera au 1er janvier 2024.
Pour la CFE-CGC : il y a 2 sujets qui sont entremêlés, il faut donc décrire l’ensemble des changements qui vont s’opérer et ce qui sera garanti pour les salariés, soit à minima :
· un accord de prolongation des statuts qui garantit l’existant et le 100=100
· une présentation précise et détaillée des modalités de traitement des cas de changement de statut que mettra en en œuvre la Direction
En cas de changement de statut,
· Nous avons demandé à ce que les salariés concernés se voient proposer les différentes options qui sont « disponibles » selon leur périmètre,
· La CCNM prévoit plusieurs garanties en cas de classement qui modifierait le statut des salariés. Nous avons demandé un « plus » : les salariés doivent conserver leur statut intégral
· La Direction doit accepter que le passage cadre prévu par la CCNM est bien une reconnaissance d’un emploi qui jusque-là n’était pas reconnu à sa valeur. Nous demandons à ce qu’elle considère le passage cadre comme une promotion.
Pour la CFE-CGC, la création du statut commun ArianeGroup, pour tous les salariés, devra se faire dès que possible après la négociation en cours.
Le statut commun n’a que trop tardé.
Il faudra rouvrir rapidement ces négocations et traiter l’ensemble du dossier !
Par exemple, les horaires dits « industriels » (2*8, 3*8, 5*8 et tous sujets y afférant), étaient exclues du champ de la précédente négociation, ils devaient être traités plus tard. Pour la CFE-CGC, il faudra les traiter et vite.
En effet, si aujourd’hui certaines problématiques sont plus prégnantes qu’auparavant c’est parce que l’herbe est vue ou imaginée plus verte ailleurs.
Pour la CFE-CGC, sur ce sujet comme les autres, la Direction doit accepter de faire un état des lieux factuel et complet permettant de comparer les situations et de proposer des solutions adaptées.
C’est la seule solution viable envisagée par la CFE-CGC permettant un traitement social à la hauteur de nos enjeux industriels.
L’entreprise et ses salariés sont liés par un objectif commun : la réussite de nos programmes. Un dialogue social de qualité est la seule voie possible pour y arriver.
La CFE-CGC gardera toujours le même cap, ne pas promettre le grand soir mais construire un statut commun où chacun s’y retrouve en restant factuel, en comparant et en négociant.
C’est notre engagement !