COMITE EUROPEEN ArianeGroup : DEBUT DE NEGOCIATION

Son périmètre d’intervention est ArianeGroup et ses filiales détenues majoritairement, soit : Aerospace Propulsion Products (APP – Hollande), Arianespace, Cilas, Nuclétudes, Pyroalliance et Sodern.

Le GSN comprend 12 membres répartis de la façon suivante

France Allemagne Hollande
9 membres
4 CFE-CGC, 2 FO, 1 CFDT, 1 CGT, 1 SUD
2 membres
IG Metall
1 membre

La délégation CFE-CGC est composée de Anne FOTRÉ (ArianeGroup Issac), Michel CAPDECOMME(ArianeGroup Toulouse), Bruno FERRY (Arianespace Evry) et Christian SALLÉ (Cilas Limoges).

Bien que le GSN prenne ses décisions à la majorité des organisations syndicales (+ la Direction pour la partie employeur), la CFE-CGC souhaite qu’elles soient le fruit de consensus les plus larges possibles, voire unanimes.

L’enthousiasme européen du début de réunion

La CFE-CGC a rappelé ses attentes et ambitions :

  • Le Comité Européen ne doit pas être une chambre d’enregistrement
  • Le Comité Européen doit être un outil de cohésion entre les différents sites et contribuer à créer notre culture d’entreprise européenne qui aujourd’hui fait défaut.

Le CEO André Hubert Roussel a témoigné sa satisfaction de nous voir autour de la table. Il nous a donné sa vision des enjeux industriels européens et nous a fait part de ses ambitions pour une poursuite de l’intégration verticale de l’industrie spatiale européenne (que la CFE-CGC promeut, cf. notre newsletter du 7 octobre « L’Europe doit se réformer et défendre son industrie »).

Le CEO  a rappelé certaines avancées vers un « European Buy Act » pour les lancements institutionnels tout en insistant sur la nécessité pour notre société de se transformer et de s’adapter à un environnement très compétitif.

Une négociation que la Direction place sous l’angle des coûts

Après cet enthousiasme européen partagé par tous, est venu le temps de la négociation et là le ciel européen s’est vite assombri.

Alors que les organisations syndicales, responsables devant cet enjeu, se sont mises d’accord sur leurs revendications pour faire vivre le GSN tout en fixant un objectif calendaire ambitieux pour mettre en place le Comité Européen à l’été 2020, la Direction a constamment ramené la discussion sur les coûts et a voulu imposer le contenu de la négociation selon sa seule vision :

  • « Nous ne sommes pas Safran, Airbus ou Thalès » nous a-t-on expliqué …
  • « Tout est prévu dans la loi alors on pourrait en rester là » a-t-on aussi entendu …

De mieux en mieux ! Jusqu’où ira-t-on pour nous amener au minimum légal ? Faut-il attendre le premier vol Ariane 6 pour négocier sereinement ? Oui définitivement nous n’appartenons plus à Airbus et Safran, et cela nous le savons depuis un moment.

A ce rythme-là et si la Direction ne fait pas l’effort de négocier (= construire des compromis acceptables pour tous), le délai légal de 3 ans de négociation pourrait être atteint et le coût réel de cette mise en place sera à mettre sur le compte de la Direction.

La construction d’ArianeGroup est décidemment très laborieuse.

SPATIAL : L’EUROPE DOIT SE REFORMER ET DEFENDRE SON INDUSTRIE !

⇒ Que dit la CFE-CGC aux ministres européens de l’Espace qui se réunissent les 27 et 28 novembre à Séville pour décider de la politique spatiale européenne des années à venir ?

La CFE-CGC constate que les salariés sont DÉSABUSÉS

Les salariés d’ArianeGroup et d’Arianespace sont désabusés car le seul objectif affiché par nos dirigeants est de réduire le coût du lanceur Ariane 6 d’au moins 40%. Nous souffrons d’une absence de projet, de récit Européen, de part de rêve et d’émotion ; la CFE-CGC le déplore !

Cela conduit à de la désillusion, du retrait, ainsi qu’à l’augmentation de l’absentéisme et des démissions de nos collègues.

La CFE-CGC demande une meilleure DISCIPLINE EUROPÉENNE

Comment le contribuable européen peut-il accepter que des pays comme l’Allemagne ou l’Espagne confient le lancement de certains de leurs satellites à SpaceX ?

La CFE-CGC demande une véritable EUROPE DES PROJETS

Le programme Ariane est aujourd’hui marqué par un défaut de cohésion industrielle entre ses trois principaux contributeurs Français, Italiens et Allemands.

Est-il nécessaire de rappeler que le retour géographique augmente le coût de production d’Ariane 5 de près de 25% ? Certes chacun veut récupérer un plan de charge à la hauteur de sa contribution au développement du lanceur. Mais les activités sont parfois réparties en dépit des compétences de chaque pays et du bon sens industriel !

Sommes-nous passés d’une Europe des projets (indépendance d’accès à l’Espace lorsque les Américains ont refusé de lancer un satellite Français) à une Europe des nations ?

ArianeGroup, ouvrage inachevé ?

Tandis qu’Avio se comporte désormais plus en concurrent qu’en partenaire, tandis que cette situation conduit à une dispersion des financements européens, tandis que Vega ambitionne de marcher sur les plates-bandes d’Ariane 6, la CFE-CGC propose de remettre sur la table le rapprochement avec Avio pour en finir de ces luttes intestines dont les citoyens européens et les salariés de notre filière sont les perdants.

La CFE-CGC appelle à une SIMPLIFICATION de la gouvernance européenne

Commission Européenne, Agence Spatiale Européenne, Agences nationales (CNES, ASI, …), Conférence des Ministres de l’espace, … Ce millefeuille n’est plus adapté à la réactivité que nous imposent les Jeff Bezos ou Elon Musk par exemple. Les décisions prennent un temps fou à se prendre … quand elles sont prises ! D’ailleurs, qui incarne aujourd’hui la politique spatiale européenne ?

La CFE-CGC demande que notre filière industrielle soit VISIBLE

On trouve partout des objets grand public à l’effigie de la NASA mais … rien avec « ESA » ou « Ariane », et encore moins « ArianeGroup » ou « Arianespace » ; et quant à notre présence sur les réseaux sociaux … Pourquoi passons-nous encore à côté de ce qui participe à la notoriété de notre filière industrielle ?

Il est vrai que nos dirigeants font old school dans leurs costumes sombres et leurs chemises bleues avec cravate.

Nous disposons pourtant d’un atout considérable

La France conçoit, teste et produit les missiles balistiques de sa force de frappe stratégique et cela n’est pas sur le point de quitter le sol français. ArianeGroup est une entreprise duale avec des technologies communes stratégique/spatial. C’est un gage d’économies, de fiabilité et de performance ; bref, de réussite collective.

Allo l’Europe ? Allo l’ESA ? Allo les ministres ?

Nous sommes menacés par des concurrents (SpaceX, Blue Origin, …) dopés par leur administration nationale et disposant de moyens financiers importants tandis que l’Europe empêtrée ne défend plus son industrie : il faut AGIR, maintenant !

Serons-nous entendus ?

La CFE-CGC le veut car nous plaçons l’ÊTRE HUMAIN au centre de nos réflexions.
Là est notre enjeu industriel et social

PS : nous tenons aussi ces propos lors des réunions des syndicats européens du spatial ; la dernière s’est tenue le 1er octobre à Francfort sous l’égide d’IndustriALL et la CFE-CGC y participait

TELETRAVAIL ArianeGroup : PREMIERS RESULTATS

État des lieux ArianeGroup

Depuis sa mise en place jusqu’à fin mai 2019, 346 salariés en ont fait la demande et 333 ont été acceptées dont 19 pour raisons médicales.

Point négatif : ce nombre de 346 ne reflète pas la réalité car de nombreuses demandes se heurtent à un refus de la hiérarchie et ne sont pas transmises à la Direction ⇒ ce sont autant de freins à lever, nous y revenons dans le dernier paragraphe de cette newsletter.

Point positif : le pourcentage de demandes refusées diminue depuis le début du déploiement de l’accord ⇒ tant mieux !

Des résistances à lever

En France on aime voir les gens quand ils travaillent, c’est un marqueur culturel :

% DE SALARIÉS EN TÉLÉTRAVAIL : LA FRANCE À LA TRAÎNE
      France       Europe Europe du Nord
≈ 14% ≈ 20% > 30%

Avec presque 5% de salariés en télétravail, ArianeGroup n’échappe pas à cette culture qui veut que chacun doit « travailler au bureau en y faisant beaucoup d’heures ».

Si la nature de certaines de nos activités (ateliers/essais, logiciels spécifiques, stratégique, …) fait que probablement près de la moitié des salariés ne peut pas bénéficier de ce dispositif, cela ne doit pas devenir un alibi pour refuser le télétravail aux autres ! Par ailleurs et contrairement aux propos que tiennent des directions locales, il n’y a aucune incompatibilité de principe à manager une équipe et être en télétravail ; ce point avait été évoqué lors de la négociation de l’accord et celui-ci n’exclut pas les managers des salariés éligibles.

Vous souhaitez bénéficier du télétravail ? ⇒ vos collègues CFE-CGC sont disponibles pour vous en expliquer les modalités et vous aider à présenter votre dossier

Et le télétravail occasionnel ?

La CFE-CGC demande que le télétravail ‘occasionnel’ (plusieurs jours télétravaillés par an, non définis à l’avance) complète le télétravail ‘classique’ (1 ou 2 jours par semaine, définis à l’avance) et soit très prochainement acté ; cela contribue à la qualité de vie au travail.

Toutes les études montrent que les salariés sont plus efficaces lorsqu’ils télétravaillent :

  • moins de perte de temps et de stress dans les trajets notamment
  • meilleure concentration sur les dossiers
  • 1 jour de télétravail par semaine = 20% de CO2 en moins pour les trajets domicile-travail

Les salariés, notamment les jeunes générations, aspirent à une plus grande liberté dans l’organisation de leur temps de travail :

  • offrons-leur la liberté du télétravail occasionnel !

Quels sont les deux plus gros freins au télétravail ?

⇒ Vos collègues peuvent penser que vous travaillez moins !

⇒ Des managers peuvent craindre une perte de capacité à manager (moins de pouvoir) !

Ces freins se lèveront avec le temps mais la route est encore longue pour que ce mode d’organisation devienne naturel au sein d’entreprises comme la nôtre où le rapport au travail est encore très rigide à tous niveaux.

Car il s’agit bien de confiance : le tabou vient probablement de là dans notre culture d’entreprise. Empowerment sans confiance ? Prouvons-le avec notre capacité à nous moderniser. Exemple : vous êtes nouvel embauché chez Airbus en Allemagne, première question que l’on vous soumet au niveau RH et Management : « quand seront tes jours de télétravail hebdo ? ».

LA CFE-CGC CONTINUERA À AGIR POUR LEVER LES FREINS AU TÉLÉTRAVAIL.
ARIANEGROUP A UNE MARGE DE PROGRÈS CONSIDÉRABLE !

4 OCTOBRE 2019

POURQUOI CFE-CGC ?

La campagne pour les élections du 14 novembre a débuté plus tôt que lors des précédentes élections.
Ce sont les premières à être organisées au même moment dans tout ArianeGroup et il y a tant à dire !

Comme pour chaque campagne électorale, chaque syndicat va affirmer qu’il faut voter pour lui. Tous vont multiplier les tracts et passer des heures à rédiger une profession de foi – exercice de style imposé – que probablement certains d’entre vous ne feront que survoler. Il en est ainsi …

A la CFE-CGC nous ne vous dirons pas que nous sommes les meilleurs ni que les autres syndicats ne sont pas bons car nous abordons cette campagne avec HUMILITÉ et RESPONSABILITÉ

La suite ici…

Elections – Et si nous devenions tous responsables ?

La CFE-CGC interpelle périodiquement ArianeGroup sur les enjeux environnementaux de notre industrie face aux changements climatiques et sociaux à venir. Mais au-delà des contributions de Responsabilité Sociétale de notre Entreprise (RSE), des questions essentielles se posent :

  • Comment pouvons-nous agir individuellement?
  • Et si nous devenions tous «responsables»

LA GENESE

En Janvier 2016, lors de la campagne électorale, la CFE-CGC avait été la seule à proposer la création d’une commission « Développement Durable » ; nous avions d’ailleurs été la risée d’autres Organisations Syndicales.
Sauf que depuis, le succès de cette commission n’est plus à faire ! Nous avons notamment pu vous l’exprimer dans notre bilan de mandat.

Néanmoins la CFE-CGC veut aller encore plus loin !

Retrouvez toutes nos propositions dans notre tract : LE DEVELOPPEMENT DURABLE

Elections – Le bilan de la mandature

Les dernières élections professionnelles du 28 janvier 2016, ont fait de la CFE-CGC la 1ère organisation syndicale de l’établissement avec 30,25% des suffrages. La CFE-CGC assure le poste de Secrétariat du CE Atlantique (Issac – Crozon – Biscarosse), la Trésorerie étant de la responsabilité de l’autre organisation co-gestionnaire, FO.

Nous sommes aujourd’hui au terme du mandat et les élus et représentants CFE-CGC au CE tiennent, à cette occasion, à vous adresser le bilan et l’avancement de leurs actions, en regard des promesses électorales qui les avaient portés à ces responsabilités.

Retrouvez l’intégralité du tract : BILAN CE

Elections – Responsabilité environnementale, La CFE-CGC s’engage !

Lors de nos distributions de tracts, vous êtes nombreux à nous interpeler quant à l’impact environnemental de notre communication.
D’autre part, nous avons remarqué le peu d’intérêt des salariés vis à vis de l’intranet syndical, qui, s’il a le mérite d’exister, reste en retrait par rapport aux outils modernes de communication à notre disposition.Enfin, nous sommes conscients de la difficulté d’atteindre nos collègues des détachements de Crozon (Guenvenez, Ile Longue) et Biscarrosse.

UNE REMISE EN CAUSE…

Forts de ces constats, vos élus et représentants CFE-CGC ont décidé de remettre en cause leur plan de communication vers les salariés de l’établissement et de ses détachements.
Nous prévoyons donc une transition d’une grande partie de notre communication écrite, qui vous est traditionnellement remise par tract, vers une digitalisation progressive.

Toutefois, nous sommes bien évidemment conscients qu’une communication digitale n’est pas neutre en terme d’impact environnemental. Tout est une question de mesure et de compromis !

Retrouvez nos propositions dans notre tract : LA COMMUNICATION DIGITALE

La CFE-CGC : Qui sommes-nous ? nos valeurs…

Pourquoi voter CFE-CGC ? Affirmer que l’on est le meilleur et qu’il faut voter pour soi, dénigrer les autres, c’est généralement ce que font les syndicats à l’occasion des campagnes d’élections professionnelles. La CFE-CGC ne portera pas un tel discours ! Nous croyons en la diversité et abordons cette campagne avec HUMILITÉ et RESPONSABILITÉ, conformément à nos valeurs.

RETROUVER NOS VALEURS

POURQUOI L’HARMONISATION DES STATUTS FAIT-ELLE DU SURPLACE ?

PARCE QUE LA DIRECTION A MIS EN PLACE LES CONDITIONS D’UNE SITUATION BLOQUÉE. EXPLICATIONS :

Les statuts sociaux Airbus DS, Herakles et Vernon sont de bonne facture et d’un niveau global proche, MAIS comportent des différences significatives sur de nombreux points.

⇒ Seule une harmonisation GLOBALE peut construire un statut social ArianeGroup où chacun pourra, quelle que soit sa catégorie socioprofessionnelle et sa société d’origine, s’y retrouver favorablement.

⇒ La CFE-CGC le dit depuis la création de la société.

 

Le VETO de la Direction :

  • Elle veut imposer une négociation thème par thème et non globale
  • Elle veut que chaque thème soit harmonisé à coût constant

⇒ Quel syndicat peut valider un accord qui ferait la moyenne entre les situations d’origine et dont la conséquence serait que la moitié du personnel y gagne et l’autre moitié y perde ? Pas la CFE-CGC !

 

La proposition de la CFE-CGC :

La CFE-CGC propose de négocier l’ensemble du statut social dans un seul et même accord.

L’expérience des fusions d’entreprises montre qu’harmoniser les statuts à coût constant est une vue de l’esprit ; pourquoi la Direction refuse-t-elle l’évidence ?

 

TANT QUE LA DIRECTION S’OBSTINERA À VOULOIR ‘HARMONISER’ DOSSIER PAR DOSSIER À COÛT CONSTANT IL N’Y AURA AUCUN ACCORD DE SIGNABLE.

TANT QUE CE SURPLACE DURERA LES SALARIÉS PENSERONT QU’ILS SONT MOINS BIEN TRAITÉS QUE CEUX DES ÉTABLISSEMENTS VOISINS ET LA COHÉSION DE L’ENTREPRISE EN PÂTIRA.

MISE EN PLACE DU CSE CENTRAL

Pour la CFE-CGC cette diminution du nombre de représentants des établissements et du personnel n’est pas acceptable :

  • Elle est « mesquine » vu la fréquence des réunions du CSE-C
  • La Direction fait déjà des économies car les expertises seront en partie financées par le CSE-C (en totalité par la Direction jusqu’à présent)
  • Elle génère un déséquilibre de représentativité entre les sites

Dès le début de cette négociation, la CFE-CGC a affiché sa position :

  • chaque établissement doit pouvoir porter la voix de ses salariés via au moins un élu titulaire en CSE Central. Pour la CFE-CGC il n’y a pas de « petits » établissements car ceux qui ont un effectif peu important n’en sont pas moins stratégiques ⇒ cette demande a été retenue dans l’accord mis à signature
  • nous l’avons dit tout au long de cette négociation, un minimum de proportionnalité doit être respecté, la seule solution possible passe par un CSE Central comprenant entre 23 et 19 élus ⇒ la Direction a mis un VETO en conservant son numerus clausus de 17

Rappel de la situation

NOMBRE D’ÉLUS TITULAIRES
    Accord non signé à 17     Proposition CFE-CGC à 19 CFE-CGC
moins
Direction
LES MUREAUX 5 5 0
ISSAC 3 4 +1
LE HAILLAN 2 3 +1
VERNON 2 2 0
ST MÉDARD 2 2 0
CRB 1 1 0
KOUROU 1 1 0
TOULOUSE 1 1 0

Dialogue social ?

La Direction n’a pas réussi à trouver de terrain d’entente avec ses partenaires sociaux ; cela illustre une fois de plus les difficultés que nous éprouvons tous à nous faire entendre. Elle est passée à côté d’un accord à 2 élus près (direction : 17 ; plusieurs syndicats : 19).

La DIRECCTE tranchera, nous lui ferons valoir nos arguments.

9 OCTOBRE 2019