LE COMITÉ D’ENTREPRISE EUROPÉEN NE SERAIT-IL QU’UNE DÉPENSE SUPPLÉMENTAIRE ?

Institution représentative du personnel que doit constituer toute entreprise qui possède des usines ou des filiales dans plusieurs pays de l’Union Européenne, le Comité d’Entreprise Européen (CEE) est-il une priorité d’ArianeGroup ?

 

Nous en doutions mais la seconde réunion du 23 janvier (négociation de la mise en place du CEE) ne laisse plus aucun doute : la Direction négocie dans le seul but de limiter les coûts :

      • elle propose un Comité d’Entreprise Européen minimaliste composé de membres tandis que la loi en imposera 12  (9 français, 2 allemands et 1 hollandais) si aucun accord n’est signé
      • même sanction pour les moyens associés qu’elle compte négocier en deçà de la règlementation

Les organisations syndicales portent des propositions communes que la Direction refuse d’entendre. C’est à croire qu’elle n’a fait aucun retour d’expérience de l’échec de la négociation du CSE Central à l’automne dernier :

      • elle avait voulu faire un passage en force avec un CSE Central à 17 élus
      • elle avait refusé le compromis à 19 proposé par plusieurs organisations syndicales
      • elle s’est vu imposer 23 par la Direccte

Bis repetita ?

Vos négociateurs CFE-CGC :
Anne FOTRÉ et Michel CAPDECOMME (ArianeGroup),
Bruno FERRY (Arianespace), Christian SALLÉ (Cilas)