Veuillez trouver les Réclamations Individuelles et Collectives présentées en Décembre 2022 par vos élus et représentants CFE-CGC. (Cliquez sur l’image)
Mois : décembre 2022
A vos agendas !
Les élus et représentants CFE-CGC sont heureux de vous proposer le désormais célèbre et tant copié calendrier accompagné de ses informations pratiques.
Nous avons de nouveau décidé de limiter au mieux notre impact environnemental.
Nous vous proposons volontairement notre calendrier et nos infos pratiques 2023 sous forme dématérialisée. Ils sont disponibles via les liens ci-dessous :
Si vous souhaitez néanmoins un calendrier cartonné traditionnel, merci de vous rapprocher d’un élu ou représentant CFE-CGC.
Les infos pratiques sont quant à elles imprimables ou stockables informatiquement. Nous comptons sur vous, pour soutenir cet effort de sobriété.
Passez de très belles fêtes de fin d’année !
LMX : Le Zapping !
Nouvelle Convention de la Métallurgie : le Vrai du Faux !
La CFE-CGC ArianeGroup vous propose cette première « Foire aux Questions » dédiées aux futures classifications.
De nombreuses informations, parfois fausses, circulent. L’occasion de démêler le Vrai du Faux !
Pourquoi la classification évalue-t-elle l’emploi occupé et non le salarié ?
Aucune classification n’évalue les salariés. C’est le principe même d’une classification de définir une hiérarchie des emplois. Tous les salariés occupant un même emploi doivent avoir une classification identique.
La reconnaissance des qualités des salariés se fait avec d’autres outils comme les augmentations de salaire, les primes et autres incitations.
Un salarié compétent, qui se forme, pourra bien entendu se voir proposer des emplois de meilleurs niveaux au fil de sa carrière. Sa classification évoluera alors naturellement.
A contrario, les efforts, les connaissances, les diplômes, etc., ne seraient pas reconnus si tous les salariés devaient progresser que par la seule ancienneté.
Aujourd’hui un diplôme d’ingénieur garantit d’être Cadre : est-ce encore vrai demain ?
Il est faux d’affirmer qu’un diplôme d’ingénieur « garantit » d’être Cadre.
La convention collective des Ingénieurs et Cadres de 1972 stipule qu’elle s’applique en particulier aux « ingénieurs
diplômés selon les termes de la loi et engagés pour remplir immédiatement ou au bout d’un certain temps une fonction d’ingénieur ».
Il faut donc que l’emploi proposé soit immédiatement ou à court terme un emploi d’ingénieur. Si un salarié ingénieur accepte un emploi de technicien, il sera considéré comme Technicien et non comme Cadre.
Ce sera vrai demain comme c’est déjà le cas aujourd’hui.
Comment les diplômes sont-ils pris en compte ?
Le niveau de connaissance exigé par l’emploi est un des critères permettant d’évaluer sa classification dans la nouvelle
grille. Par ailleurs, une offre d’emploi exigeant un niveau de diplôme devra proposer une classification cohérente.
Par exemple, une offre d’emploi exigeant un diplôme Bac+5 devra être au moins de niveau « F11 – Cadres ».
Pour un BAC+2, si son emploi l’exige, il devra être au moins au niveau « C6 ».
La CFE-CGC considère que le diplôme initial est important et que les jeunes biens formés sont une force pour les entreprises. Mais ce diplôme initial ne peut pas être le seul élément fondateur d’une carrière professionnelle. Les savoirs (savoir-faire, savoir-être) s’acquièrent aussi par la formation professionnelle continue et l’expérience. Ainsi, malgré une scolarité moins diplômante, certains peuvent aussi prétendre à des emplois à responsabilité.
Une carrière ne peut être déjà prédéfinie à la sortie de la vie étudiante. Elle se construit au fil de la vie professionnelle, en fonction de ses talents, de ses envies, de son engagement.
Y aura-il toujours des « Cadres » ?
Bien sûr ! Le statut « Cadres » est garanti par des accords nationaux interprofessionnels qui dépassent la seule branche de la Métallurgie.
La nouvelle classification de notre branche définit le coefficient à partir duquel un poste sera de statut « Cadres » (pour être précis, à partir de la classe F11 de la nouvelle grille qui comprend 18 niveaux).
Demain, comme hier, il existera des dispositions différentes suivant les catégories de personnel. Dans certains cas, les
nouveaux textes aligneront même des clauses applicables aux AMTDA sur celles des Cadres. Par exemple, la CFE-CGC plaide pour que certaines dispositions « Cadres » soient élargies à des personnels AMTDA exerçant des responsabilités particulières, telles que les règles de mise en place d’une délégation de pouvoir.
Dans d’autres cas, les différences demeureront, le coût de l’harmonisation par le haut étant jugé trop important pour
les entreprises.
Comment le déploiement va-t-il se passer dans les entreprises ?
Pour la CFE-CGC, la mise en place de la nouvelle classification exige un vrai projet de transformation de l’entreprise qui ne peut pas réussir sans un dialogue social performant.
La CFE-CGC recommande donc la négociation d’un accord de méthode permettant de convenir des modalités de déploiement. Elle en a convaincu l’UIMM qui préconise désormais cette démarche constructive.
La présence sur le terrain, auprès de salariés, sera une des clefs d’une transformation réussie. Les entreprises doivent avoir la sagesse d’accepter de donner des moyens supplémentaires aux organisations syndicales pour expliquer ce nouveau dispositif aux salariés. De même, la CFE-CGC préconise qu’une véritable Gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP, ex GPEC) se mette en oeuvre parallèlement au déploiement de la classification.
La nouvelle classification induit-elle le risque de subir une baisse de son coefficient ?
Juridiquement rien ne change. Comme aujourd’hui, il sera possible de « proposer » à un salarié un emploi de valeur inférieure à celui qu’il occupe, mais l’entreprise ne pourra pas l’imposer au salarié. Ce dernier devra formellement donner son accord en signant un avenant à son contrat de travail. En cas de refus, ce ne peut être une cause de licenciement. Ces règles de droit commun sont imposées par la loi et ne changent donc pas avec la nouvelle convention collective. La loi permettant déjà cette possibilité, les entreprises ne l’employent que très peu.
Pourquoi prendraient-elles le risque de contentieux, de tensions sociales, de démotivation générale des collaborateurs en appliquant demain ce qu’elles ne font, qu’à la marge, aujourd’hui ?
N’y aura-t-il plus de progression à l’ancienneté ?
Le changement de coefficient devrait déjà se justifier par un changement d’emploi. En pratique, il est assez fréquent que des salariés bénéficient d’une promotion sans changer d’emploi. Ceci est d’autant plus facile que les définitions actuelles des coefficients sont assez imprécises et permettent une large interprétation sur la valeur d’un emploi. Beaucoup de salariés n’ont même pas de fiche d’emploi. En ce sens, les dispositions de la nouvelle classification sont nettement plus rigoureuses et plus claires.
Demain, il ne sera plus possible de changer de coefficient si la fiche descriptive d’emploi n’évolue pas. Car toutes celles et ceux qui ont une même fiche d’emploi doivent, par définition, bénéficier du même coefficient. Des salariés plus jeunes pourront bénéficier du même coefficient que des salariés plus âgés s’ils sont sur le même emploi. Ils pourraient donc progresser plus vite. Mais, bien entendu, la différence d’expérience justifiera toujours une différence de salaire. Les promotions exigeront un changement d’emploi ou un enrichissement formalisé de la fiche d’emploi.
La transparence, par la hiérarchie, sur les critères retenus pour faire évoluer cette fiche, est due au salarié. C’est un changement très significatif qui va obliger les entreprises à réfléchir aux modalités de Gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP). La CFE-CGC encourage ses militants à participer activement à ces réflexions.
Ma classification évolue-t-elle si ma charge de travail évolue ?
La charge de travail n’est pas un critère pour changer de coefficient si les activités sont les mêmes. Mais cela peut conduire à une augmentation du salaire ou à des primes afférentes. En revanche, si l’augmentation de la charge est due à des activités nouvelles, celles-ci doivent être ajoutées dans la fiche descriptive d’emploi. Sur cette base, une nouvelle évaluation de l’emploi doit être faite, pouvant conduire à une promotion.
Quelles sont les définitions des collèges électoraux avec les nouvelles classifications ?
Pas de changement pour les Cadres (salariés occupant des emplois de classe F, G, H ou I). Ils seront au 3e collège. La répartition des salariés AMTDA entre les collèges 1 et 2 doit respecter la loi : les Employés et Ouvriers au 1er collège, les Techniciens et Agents de Maitrise au 2e collège. Dans la classification actuelle, la notion de filières (Ouvriers, Techniciens, Agent de Maitrise, Administratifs) donne une indication, mais pas plus. Suivant les entreprises, il n’est pas rare que des salariés « Ouvriers » mais de coefficient 305 points et au-delà (exemple : les techniciens d’atelier) soient affectés au 2e collège, et que des salariés « Administratifs » des premiers coefficients soient affectés au 1er collège. Il n’y a donc pa s de règle absolue.
Demain, il sera encore plus difficile d’établir une règle car les filières auront disparu : comme aujourd’hui, des salariés occupant un emploi d’ouvrier pourront avoir des coefficients supérieurs à des salariés occupant un emploi de technicien. Ce sont donc les négociations des PAP (Protololes d’Accord Préélectoraux) qui devront préciser la répartition entre les collèges, en fonction des caractéristiques de chaque entreprise. Toutefois, l’UIMM et les organisations syndicales de la branche ont sollicité la Direction générale du travail (DGT) pour nous donner une indication. Nous attendons la réponse mais nous pensons que la DGT prendra tout son temps pour nous rendre son avis.
Pour les élections du cycle électoral en cours, ce sont toujours les dispositions actuelles qui s’appliquent. Il faudra attendre les élections qui se dérouleront en principe fin 2023 chez ArianeGroup pour élaborer de nouvelles règles dans les PAP.
Et maintenant ?
La Direction, voyant les désaccords des organisations syndicales vis-à-vis de sa méthode, a stoppé la négociation d’un accord de méthode.
Légalement elle peut tout de même dérouler « sa » méthode, toute seule avec les risques que cela comporte.
Nous savons qu’actuellement elle communique aux managers et elle agit dans ses groupes « pilote ». Nous savons également que ce n’est pas si simple car le changement de paradigme est réel.
Le temps lui est compté car au 1er janvier 2024 au plus tard elle devra avoir tout bouclé et, nous les souhaitons, avec pédagogie et sans blocage.
La CFE-CGC est présente pour vous expliquer cette nouvelle classification et elle le sera pour accompagner les salariés qui en feront la demande le moment venu. (A noter : aujourd’hui nul ne peut, à part la Direction, réaliser de cotation d’emploi puisqu’il faut détenir les Fiches descriptives d’Emploi qui sont de sa responsabilité et qui aujourd’hui sont en cours de création. CQFD…)
Croyez-vous au Père Noël ?
Les salariés du Haillan aimeraient pouvoir y croire !
Au soir des élections de novembre 2019, les urnes ont parlé : sur les 20 sièges à pourvoir au CSE du Haillan, la CGT en a obtenu 9, la CFE-CGC 7, SUD 4.
Que signifient ces résultats ?
Ils traduisent la volonté des salariés de ne plus donner la majorité absolue à une seule organisation syndicale (CGT) et à accorder plus de crédit aux propositions portées par les candidats CFE-CGC sur ce que doivent être les Activités Sociales et Culturelles d’un CSE du 21ième siècle.
En effet, les salariés ne peuvent que faire le constat amer d’une politique confiscatoire depuis trop longtemps pour un grand nombre de salariés.
N’oublions pas que chaque salarié participe au financement du CSE via le versement d’une cotisation égale à 5% de sa masse salariale brute totale.
Les animatrices sections Culture & Loisirs et Coopérative contraintes de démissionner
Suite aux élections de novembre 2019, l’animation des sections Culture & Loisirs et Coopérative avait été attribuée à la CFE-CGC.
Nous faisons cependant le constat de l’impossibilité d’œuvrer pour la collectivité conformément à nos valeurs et dans l’intérêt général.
Plus particulièrement, nous nous heurtons à un mur en ce qui concerne l’utilisation du budget annuel alloué.
Par exemple, nous avons proposé des solutions conjoncturelles suite au Covid, telles que :
- mise en place d’une carte « cadeau-culture » ponctuelle
- panier gourmand de fin d’année, pour pallier l’absence du repas de fin d’année en termes de dépense.
⇒ Bien que ces propositions aient été mises en place dans tous les autres CSE d’ArianeGroup, ici au Haillan elles ont toutes été refusées !
Mais cela va bien au-delà… Pour la Coopérative, nous avons proposé, de nombreuses fois, des offres pour les salariés qui ne consomment aucun budget.
Nos propositions sont toutes ignorées (ou plutôt « bloquées ») et nous ne pouvons agir sans une validation du CSE donc de la CGT. Bref, tout ce qui sort des grands classiques du CSE nous est refusé.
Les élues CFE-CGC se sont heurtées à une obstruction systématique du secrétariat du CSE tant pour solliciter les salariés du CSE pour œuvrer sur ces sujets, que pour transférer les offres vers les salariés malgré de très multiples relances.
Malgré notre bonne volonté et notre patience, nous sommes arrivés à la conclusion que cet empêchement semble volontaire, sans perspective d’amélioration et dans le mépris de l’intérêt des salariés de la part du secrétariat du CSE. Le constat est clair : les Activités Sociales et Culturelles du CSE du Haillan sont certes louables, mais hélas figées sur des valeurs prônées dans les années 80 ; qui s’y reconnaît encore pleinement aujourd’hui ?
Tout se passe comme si rien ne devait évoluer en termes de réponses aux nouvelles attentes des salariés, avec par exemple un camping de Lacanau qui dispose d’un budget (pour moins de 100 salariés qui en bénéficient) équivalent au budget vacances individuelles. Des prestations de camping au moins aussi élevées et à un coût identique pourraient leur être proposées par ailleurs.
Contrairement aux volontés dirigées par les élus CGT, les salariés ne veulent pas qu’on leur dicte comment se divertir et se cultiver, ni comment passer leurs vacances ; ils veulent une liberté de choix et non une imposition.
Ainsi, nous sommes bien loin des prestations de conciergerie qu’offrent de nombreux CSE, bien loin aussi des subventions vacances attribuées dans les autres CSE d’ArianeGroup.
Voici quelques exemples de ce qui se passe ailleurs chez ArianeGroup :
- Un petit marché de producteurs les jeudis sur la pause méridienne
- la réception de vos colis, un coiffeur, un masseur, un fleuriste, un ostéopathe
- des codes promos
- des partenariats avec des grandes enseignes
- le nettoyage de votre voiture pendant que vous travaillez
- la livraison de plats tout prêts, des colis maraichers, des livraisons d’épicerie fine, des tarifs parfums
- le repassage de vos vêtements, un pressing,…
⇒ Tout ceci sur place et à des tarifs négociés !
Un marché de Noël, des paniers garnis, des cadeaux pour les enfants, des cadeaux pour les adultes, tout en laissant le choix aux individus (par exemple un bon cadeau ou un cadeau dans une liste…), des cartes cultures en période Covid, des paniers de Noël à la place des repas de Noël 2020 et 2021….
Un loto ou une tombola avec des lots incroyables à gagner…
Voici, sans être exhaustifs ce que les autres CSE d’ArianeGroup proposent aux salariés.
Ça vous fait envie ? Pour tous ceux qui se déplacent et comparent ce qui est fait sur les autres sites, vous ne comprenez pas pourquoi notre site ne bénéficie pas de ces nombreux avantages ?
OUBLIEZ ! Vous êtes au Haillan, et vous n’aurez pas tout ça, car, pour l’obtenir, il faut :
- que les responsables du CSE collaborent avec les autres organisations syndicales dans un objectif de bénéficier à TOUS LES SALARIÉS
- ou que le CSE soit attribué à une organisation syndicale qui a l’envie et l’objectif de mettre ce type d’offre en place.
Aujourd’hui, ce n’est malheureusement pas le cas au Haillan ! La CGT n’a pas la majorité absolue mais continue à gérer le CSE comme si c’était encore le cas.
Le respect de la démocratie veut que, lorsqu’on a 9 élus sur 20, on retienne une partie du programme des autres élus, en l’occurrence les 7 élus CFE-CGC. Ce n’est pas le cas au Haillan ; dont acte !
En conséquence, nos deux élues CFE-CGC aux commissions Culture & Loisirs et Coopérative ont démissionné respectivement en mars et novembre 2022.