73,1% de votes « contre » !

Les salariés étaient en attente d’un moyen d’expression sur ce projet d’aménagement du RDC du bâtiment CSE-E, vous êtes plusieurs centaines à vous être exprimés et la CFE-CGC vous en remercie !

LE BILAN EST CLAIR : VOUS NE VOULEZ PAS DE CE PROJET !

ESM : Budgets prévisionnels 2024

Les élections professionnelles se sont tenues en fin d’année dernière et ont naturellement créé un léger décalage dans la préparation et la présentation du budget prévisionnel du CSE.

Il fallait qu’une majorité soit en place, un bureau élu et que des élus soient désignés pour présider les différentes sections des Activités Sociales et Culturelles pour préparer le budget.

Le travail a été fait, le budget est prêt et il faut désormais qu’il soit voté afin que les différentes mesures qui y sont prévues puissent être appliquées.

Les documents relatifs au budget ont été envoyés à l’ensemble des élus et représentants du CSE lundi 8 avril, une présentation a été faite lors d’un CSE exceptionnel le mardi 9 avril. A la suite du CSE l’ensemble des élus a été invité à poser toute question complémentaire au bureau pour que des réponses puissent être apportées avant la mise au vote.

Une réunion préparatoire du CSE, à laquelle l’ensemble des organisations syndicales est conviée, s’est tenue le 16 avril et parmi d’autres sujets le vote du budget a été inscrit à l’ordre du jour.

Il sera soumis à l’approbation des élus du CSE ce jeudi 25 avril.

ORIENTATIONS BUDGETAIRES : RESPECT DE NOS ENGAGEMENTS

En novembre 2023, la majorité des salariés a choisi de renouveler sa confiance aux 2 organisations syndicales qui gèrent le CSE depuis 6 ans, CFE-CGC (avec 174 voix, 42% des suffrages et 6 élus) et CFDT (avec 85 voix, 20,5% des suffrages et 2 élus)

Lors de la campagne électorale nous avons été à l’écoute des salariés, nous avons pris des engagements et le budget proposé est le reflet de ces engagements.

Quelques exemples des orientations significatives prises :

  • Loisirs (30% du budget)
    • Augmentation de l’offre voyages groupes (Londres, Lisbonne, Corse, Martinique, Prague)
    • Reconduction des aides hébergements (hôtels, agences, offres bouquet, etc.)
  • Œuvres Sociales (18% du budget)
    • Augmentation du budget pour les colonies jeunes
    • Reconduction des bons (Noël, rentrée scolaire, etc.)
  • Restaurant entreprise (12% du budget)
    • Participation du CSE à 4,83€/plateau
    • Participation à des évènements organisés par Elior pour un total de 6000€ (Saint Patrick, Chandeleur…)
    • Reconduction du colis de fin d’année pour 100% des salariés (valeur : 35€)
  • Culture (11% du budget)
    • Organisation d’évènements groupes (sorties théâtre, diner spectacle, etc.)
    • Reconduction du chèque CSE Culture pour 150€ par salarié
    • Démarrage d’Emile’s pour l’achat de billets et les réservations en ligne
  • Chèques vacances (Pour 10% du budget)
    • 100% des salariés auront un chèque vacances avec 3 niveaux selon la composition familiale (210€ / 220€ / 230€)

En complément, le CSE continue ses efforts sur d’autres sections :

  • ASAP, investir dans les infrastructures sportives, le matériel et participer au financement exceptionnel d’évènements pour permettre à l’association de poursuivre son développement.
      • A ce titre, la CFE-CGC tient à saluer l’engagement remarquable des bénévoles au sein du bureau de l’ASAP, le nombre d’adhérents en hausse ainsi que la réussite des évènements qu’ils ont organisé en sont une preuve incontestable.
  • Arts & Sport, augmentation de la subvention licences art & sport, passant de 70 à 75€ pour les salariés Isolés et de 100 à 110€ pour les Familles.
  • EDEN, reconduction des massages Amma et le développement d’actions écoresponsables : installation de borne de réparation vélo, récupération Ecomégot…
  • Bricolage, reconduction de notre partenariat avec LOXAM pour 4 ans
  • Projets de Travaux : projet de centralisation des bureaux d’accueils CSE dans le local Culture, aménagement de la Plaine CAUPIAN

Le CSE a ainsi bâti un budget qui continue d’améliorer les offres aux salariés, dans tous les domaines, et qui privilégie les retours directs (des aides en €) pour chaque salarié.

Chaque salarié du site a la garantie de toucher au minimum 460€* net cette année

*(100€ Chèque Noël + 150€ Chèque CSE + 210€ ANCV).

LE BUDGET EN CHIFFRES

Vous retrouverez ci-après les prévisions 2024 des dépenses par section ainsi que les orientations (augmentation ou baisse vs 2023)

Le CSE fait le choix de dépenser 79% de son budget dans des aides directes et d’augmenter ses dépenses sur les 4 sections les plus utilisées par les salariés.

Après un pic d’investissements en 2022 et 2023, notamment au restaurant d’entreprise, pour adapter la capacité d’accueil au nombre croissant d’utilisateurs et améliorer les conditions de service, mais aussi sur les infrastructures sportives, le budget investissement retrouve un niveau standard.

Enfin, la trésorerie du CSE reste stable, c’est un impératif de bonne gestion, représentant environ 1/3 du budget, cette trésorerie permet de compenser les pics de consommation ou des évènements imprévus. Par exemple en 2023, environ 150k€ ont été utilisés pour gérer :

  • Une consommation plus importante que prévu sur la section loisirs (+20%)
  • La prise en charge par le CSE de travaux au restaurant d’entreprise

Le CSE propose un budget 2024 équilibré avec une augmentation prévisionnelle des dépenses de 10% vs 2023.

Le CSE garde des marges de manœuvre grâce à une trésorerie solide permettant de garantir les aides aux salariés.

LA POSITION CFE-CGC

Depuis que nous sommes en gestion du CSE nous améliorons continuellement les prestations proposées aux salariés.

Comme chaque année depuis 6 ans maintenant, la CFE-CGC travaille avec sérieux et engagement sans promettre de « raser gratis ».

En effet, pour nous il n’y aurait rien de pire que d’augmenter les prestations sans contrôle puis constater que ce n’est plus tenable et devoir annoncer des baisses d’aides.

Ce mode de gestion, basé sur l’équité et une juste redistribution, cela fait 3 élections maintenant que les salariés le valident et nous en sommes donc garants.

Pour toutes ces raisons, la CFE-CGC validera le budget prévisionnel 2024.

Vous nous avez renouvelé votre confiance, nous vous en sommes redevables !

La CFE-CGC, un syndicat qui fait ce qu’il dit et dit ce qu’il fait !

Social, où allons-nous ?

Après plusieurs mois d’inactivité sur les sujets sociaux et les négociations, la Direction nous impose désormais un marathon social. Au programme, un empilement de sujets très importants dans un temps très court, à savoir :

  • Statut ArianeGroup,
  • Frais de santé,
  • Politique Salariale (dates restant à déterminer).

Au milieu de ce programme, il faut ajouter des CSE Centraux doublés d’expertises légales en commissions : Stratégie, Situation Economique, Bilan Social, CSSCT Centrale, Formation et GPEC…

Cette déferlante de sujets sociaux est-elle une stratégie de la Direction ou tout simplement la résultante de l’accumulation des retards ?

Une indication, le CEO a rencontré les Délégués Syndicaux Centraux le 11 avril et il a annoncé qu’il souhaite désormais « aller vite » pour traiter les sujets sociaux majeurs, dont le statut Arianegroup. S’imposant lui-même un challenge supplémentaire là où les actionnaires l’ont questionné sur le « timing » de cette négociation lors d’une année aux enjeux industriels majeurs.

La CFE-CGC constate que ce nouveau tempo imposé, mélangeant de multiples sujets, n’est pas propice à un dialogue social serein.

La CFE-CGC refusera de négocier sous une quelconque pression.

Nous prendrons le temps nécessaire à traiter chaque sujet en profondeur, avec sérieux et avec la volonté d’aboutir à des solutions positives pour l’ensemble des salariés.

POLITIQUE SALARIALE

Quatre années financièrement difficiles ont été annoncées, conjointement en Commission Économique et par le CEO.  En parallèle, les besoins de « ramp-up » (A6 et M) et de défis majeurs à relever sont affichés, avec beaucoup de travail à fournir. La CFE-CGC a donc rappelé au CEO la possible « fuite des salariés », démotivés par tant de contraintes et peu de perspectives financières positives. Des banderoles « on recrute » fleurissent partout. Toute l’industrie de l’aéronautique, espace et défense est concernée. Dernièrement, Safran Helicopter Engines a organisé sur Bordeaux des journées de recrutement pour ses usines de Tarnos et Bordes.

Pour la CFE-CGC la condition sine qua non à la réalisation de nos activités et à la tenue de nos délais (à quelques semaines de FM1 et avec nos challenges Militaires) est qu’il n’y ait pas d’arrêt de production et que l’ensemble des salariés de tous les sites puisse se projeter positivement.

Alors que la Direction presse sur les autres sujets de négociation, celui de la NAO n’est pas urgent. Étrange ? Nous ne savons pas pourquoi la Direction tarde tant à démarrer ces négociations mais elles nous semblent primordiales. Néanmoins, ce délai nous permet de connaitre les niveaux atteints par nos actionnaires :

  • 3,8% pour Airbus DS
  • 4,5% pour Safran.

 Comme nous l’avons déjà écrit, la Direction a tout à gagner à se projeter très rapidement sur des niveaux de politique salariale socialement acceptables où tout le monde s’y retrouve. Et le plus vite sera le mieux.

Une indication complémentaire adressée à la Direction : avec les niveaux d’inflation jamais atteints ces dernières années, et comme nous l’ont demandé nos adhérents, la politique salariale 2024 devra impérativement comporter des Augmentations Générales pour TOUS les salariés. À bon entendeur !

 

 

LE STATUT ArianeGroup

Concernant ce sujet, le CEO a indiqué plusieurs axes aux négociateurs :

  • Il veut viser un accord acceptable où personne n’y perde, un « statut raisonnable et qui permette d’être compétitif »,
  • Il est convaincu qu’il faut « One ArianeGroup » sur les statuts pour la suite,
  • Il est satisfait que les actionnaires aient accepté de lui donner des marges de manœuvre sur ce sujet.

La CFE-CGC se félicite que des moyens soient mis à disposition toutefois nous avons affiché 2 bémols :

  • Si une volonté d’harmonisation était ressentie sur le terrain au début, aujourd’hui 8 ans après la création de l’entreprise, on constate une certaine méfiance. Beaucoup de salariés sont satisfaits du statut qu’ils ont et le statu quo nous est souvent demandé
  • Pour obtenir l’adhésion des salariés à un futur statut commun il faudra donc mettre des moyens sur la table, c’est ce que la CFE-CGC dit depuis la création de l’entreprise. Sans un budget suffisant aucune harmonisation des statuts ne sera possible, cela ne s’est jamais vu, dans aucune entreprise.

Suite aux premières discussions engagées avec la Direction, la CFE-CGC pense que les moyens annoncés seront sans doute insuffisants au regard des écarts qui nous ont été présentés.

En effet, 2 réunions de présentation des dispositifs existant pour les fins de carrière, les CET, la retraite supplémentaire, la Médaille du travail, les Horaires Industriels, la mobilité et les déplacements se sont tenues. Des sujets importants, extrêmement variés, dont l’exhaustivité des données présentées est à vérifier car abordés tout de même trop rapidement.

Pour autant des disparités parfois significative ont déjà pu être mises en exergue.

Citons deux exemples simples :

Les modes de calcul des primes de quart (2*8, 3*8 ou 5*8) sont différents, ne prenant pas les mêmes références, et de la même façon le principe d’indemnité kilométrique n’est pas appliqué sur tous les périmètres.

Pour la CFE-CGC, dans la logique de personne ne doit perdre et selon un principe d’équité de traitement, le mode de calcul le plus favorable devra être retenu pour tous les salariés concernés et l’extension du principe d’indemnité kilométrique est un impondérable

Les dispositifs permettant de gérer les fins de carrière dont les CET. Deux systèmes, celui du périmètre ex-Airbus et celui du périmètre Vernon sont de très bons niveaux mais avec des approches assez différentes.

Un mix des deux modèles donnerait une solution de très bon niveau, pour autant il y a des équilibres à trouver et des effets de bord à gérer (salariés proches d’un départ ou à s’attendant à utiliser un système existant sous peu). Il faudra donc faire des choix pour trouver ces équilibres ET trouver des systèmes de transition garantissant une continuité pour les salariés « à la limite d’âge » des système actuels.

Des exemples comme ceux-ci il y en a beaucoup et l’approche globale CFE-CGC n’a pas changé, 100 = 100 est un impératif.

LA POSITION CFE-CGC

Dans la masse de tous les sujets à traiter nous attendons une totale transparence de la Direction sur les données mises à disposition pour que les grands équilibres puissent être visualisés et compris par les salariés.

Un statut commun, avec des groupes fermés pour traiter les trop « grands écarts » entre statuts qui ne sont pas conciliables, ne peut être accepté du corps social que s’il est compris et vécu comme juste.

En tenant compte de tout ce qui avait été fait en 2023 sur la structure de rémunération et temps de travail (mais non abouti), la CFE-CGC aborde cette nouvelle négociation avec une extrême prudence. Il y énormément de thèmes à traiter et trouver le chemin qui permettra d’avoir un accord de bon niveau, équilibré, où au global 100=100 va être un exercice difficile, pour ne pas dire périlleux, si l’on rajoute à tout cela la volonté de la Direction de tout négocier dans un temps court.

Des négociations ont lieu aujourd’hui et demain, elles vont donner des indications sur ce que la Direction envisage. Nous l’espérons.

La CFE-CGC, consciente de l’importance d’un statut commun ArianeGroup travaillera à une solution juste et équitable tout en se méfiant de la pression qui est mise sur les organisations syndicales et des pièges qu’elle peut générer.

Après 8 ans d’existence sans statut harmonisé, la Direction souhaite désormais aboutir et vite.

Il revient donc à la Direction de se donner les moyens de ses ambitions, la CFE-CGC est constante sur le sujet :

100 = 100

Pas d’harmonisation sans budget suffisant

Sondage : 580.000€, Pour ou Contre ?

Le 20 mars 2024, le vote du budget prévisionnel 2024 du CSE-E n’a pas obtenu une majorité de suffrages favorables du fait des abstentions CGT et des votes défavorables CFE-CGC.

En cause : le projet de réaménagement du RDC du bâtiment direction mis à disposition du CSE-E (coût des travaux 580.000 €). 

Pour voter, c’est ICI

Pour lire notre tract, cliquez sur l’image ci-dessous.

 

Un calendrier de négociations ; enfin !

Après de multiples demandes, des démarches intersyndicales (un courrier puis un mail adressés directement au CEO), nous disposons enfin d’un calendrier de négociations.

Notons tout de même que le CEO n’a jamais répondu, ni au courrier ni au mail qui lui ont été envoyés. Cela nous semble une conception étonnante du dialogue social avec les instances représentatives du personnel et cela interroge.

Quelle « valeur » notre CEO accorde-t-il au dialogue social et à la représentation des salariés ?

Depuis quelques années maintenant, diverses réformes gouvernementales ont tenté de reléguer les corps intermédiaires, dont les syndicats, à des rôles mineurs. Désormais il y a de plus en plus d’impositions venues « d’en haut » et de moins en moins de dialogue, conduisant parfois à des impasses et des situations de blocage.

Plusieurs exemples récents, au niveau national comme dans l’entreprise, ont démontré l’absolue nécessité de dialoguer avec les représentants des salariés. Espérons que la Direction en ait tiré un enseignement salutaire.

La CFE-CGC a une vision claire du fait social en entreprise et continuera de se battre pour défendre l’intérêt des salariés par le dialogue et la concertation.

UN CALENDRIER OUI, MAIS…

Les négociations vont reprendre et il semble que nous ayons été entendus : la Direction a décidé de densifier les réunions avec des blocs de 2 jours consécutifs de négociations.

Pour l’instant le mois d’avril est bloqué au calendrier et le mois de mai est annoncé tout aussi dense malgré sa configuration particulière.

Toutefois, concernant les thèmes de négociations la Direction n’a pas hiérarchisé tous les sujets et ce calendrier est plutôt un « SAVE THE DATE ». Il est à ce jour difficile de savoir quels seront les sujets de négociations :

  • 10 et 11 avril : état des lieux des dispositifs applicables aujourd’hui au sein d’ArianeGroup en matière de fin de carrière, d’horaires industriels et de mobilité professionnelle.
  • 24 et 25 avril : pas d’ordre du jour
  • 30 avril : pas d’ordre du jour

ET LA POLITIQUE SALARIALE DANS TOUT ÇA ?

Que faut-il déduire de l’absence de date concernant la négociation pour la politique salariale ?

·      La Direction joue-t-elle la montre et attend-elle FM1 pour traiter ce sujet ? C’est une possibilité, peu probable selon nous, mais si c’est le cas la Direction devrait l’afficher.

·       La Direction attend-elle de savoir vers quels niveaux de politique salariale nos actionnaires s’orientent ? Depuis plusieurs années le RETEX est clair, SAFRAN et AIRBUS sont les étalons (plafonds de référence) d’ArianeGroup. Là aussi autant le dire une bonne fois pour toute.

Pour information, chez Safran les négociations sont terminées et c’est un budget de 4.5% qui s’est signé dans quasiment toutes les entités du groupe. Chez Airbus, les négociations viennent de s’ouvrir avec une première proposition (insuffisante) à 3.2%.

Il nous faudra bien évidemment la présentation du bilan de politique salariale ArianeGroup 2023 avant d’entamer les négociations 2024.

Quid de la volonté de la Direction concernant le politique salariale à venir ?

LA POSITION CFE-CGC

L’ensemble des adhérents CFE-CGC a été sondé et les négociateurs ont un cap clair.

Depuis des années la CFE-CGC s’est engagée et a pris ses responsabilités en signant des accords de politique salariale, ces derniers ont besoin d’être mis en perspective pour être analysés.

Sur 93 entreprises du secteur Aéronautique-Espace-Défense suivies par la CFE-CGC, depuis 2017, voici les différents budgets distribués et leur somme sur la période 2017-2023.

 

Depuis la création de l’entreprise, les accords signés par la CFE-CGC permettent à ArianeGroup de se positionner à la 9ème place. C’est toujours critiquable, on espère toujours mieux, mais vu le contexte de l’entreprise et loin des discours démagogiques, nous avons obtenu par la négociation et notre signature des niveaux de politique salariale plus qu’honorables.

Cependant, il y a dans ces chiffres une donnée manquante, l’épargne salariale perdue par 100% des salariés de l’entreprise. C’est un axe majeur de motivation, de fidélisation et d’attractivité pour les salariés. La CFE-CGC s’est fixée comme objectif de réussir à améliorer la situation et nous agissons.

Dans l’attente, puisque ArianeGroup ne dispose pas des mêmes arguments que nos actionnaires ou d’autres entreprises de notre secteur d’activité concernant l’épargne salariale, il lui reste le levier de la politique salariale pour motiver ses salariés.

Comme nous l’avons déjà écrit, sur les épaules des salariés de l’entreprise pèsent la souveraineté d’accès à l’espace de l’Europe et la posture Française ! Le carnet de commande de l’entreprise est plein, il y a énormément de travail à réaliser avec des enjeux majeurs.

Pour répondre à ses enjeux et tenir les différents jalons de livraison (M51 série et développement, FM1, FM2…) l’entreprise a donc besoin de conserver des salariés motivés. Par conséquent, la CFE-CGC propose un axe de travail concernant cette négociation de politique salariale, que la Direction va bien devoir ouvrir un jour :

Faites vite et bien, allez droit au but et visez haut !

Personne n’a de temps à perdre, les difficultés économiques de l’entreprise sont liées à des retards, pas au manque d’activité. Si nos actionnaires sont les étalons de l’entreprise allez directement à leurs niveaux.

C’est un minimum qui permettra sans doute d’avancer et de produire, condition sine qua non à la tenue de nos plannings et au rétablissement de la santé financière de l’entreprise.

L’investissement des salariés doit être reconnu par la Direction.

La CFE-CGC est là pour le lui rappeler.

CSE-E : Les dures lois de la démocratie !

Le budget prévisionnel 2024 soumis aux votes de vos élu(e)s le 26 mars 2024, ne recueille pas une majorité suffisante à son adoption !

Pourtant, depuis ce vote, le bureau du CSE-E se comporte comme si ce budget était applicable, notamment en communiquant sur le lancement des travaux du RDC du bâtiment CSE-E. (cliquez sur l’image pour lire le tract)