Intéressement : la réussite se partage

BILAN DU DERNIER ACCORD : PÉRIODE 2022 – 2024

Un seul constat :  l’accord négocié et signé en 2022 par la CFE-CGC, la CFDT et FO a porté ses fruits !

Les chiffres 2024 viennent d’être présentés ; cette année encore les salariés percevront de l’intéressement.

Le montant de l’intéressement AGS s’élève à 1,89 % du salaire annuel brut de l’année 2024 (corrigé du plancher et du plafond).

Le montant théorique de l’intéressement de l’entreprise est déterminé par l’addition de 2 enveloppes, chacune dépendant de critères à atteindre :

     Une enveloppe se déclenche suivant la réalisation d’un objectif économique (RO/CA*) ; celle-ci pèse 30%.

o/ Comme vous le savez, ces 3 dernières années, les résultats économiques n’ont pas été bons et le rapport RO/CA n’a jamais atteint le seuil de déclenchement de cette enveloppe.

     Une enveloppe se déclenche suivant la réalisation d’objectifs opérationnels ; elle est calculée à partir d’objectifs cibles. Cette enveloppe pèse 70%.

o/ S’agissant de cette enveloppe, la CFE-CGC a réussi à neutraliser le seuil de déclenchement. Seuls les critères opérationnels sont pris en compte. Le Résultat Opérationnel pris en compte pour le calcul n’est pas le RO réel mais le RO cible de l’année.

C’est ce principe qui a permis de récompenser l’investissement des salariés et leurs réussites techniques.

Ci-dessous les intéressements perçus pour les exercices 2022, 2023 et 2024.

*Résultat Opérationnel / Chiffre d’Affaire

LA SUITE : PÉRIODE 2025 – 2027 ?

Pour continuer à espérer d’avoir de l’intéressement dans les années futures nous devons réussir à négocier et valider un nouvel accord d’intéressement avant le 30 juin 2025.

Une fois encore, la Direction ne nous facilite pas la tâche, en convoquant la première réunion de négociation le 6 juin…

La CFE-CGC aborde donc cette négociation de façon simple : reproduisions un accord qui a porté ses fruits !

Nous connaissons les enjeux des différentes montées en cadence, de la tenue des OTD, de la qualité des produits livrés à nos clients, de la nécessité d’innover et de s’améliorer, autant de critères qui, s’ils sont remplis, permettront de respecter l’OP et que l’entreprise revienne à une situation économique positive.

Malgré un retour à des bénéfices qui n’est pas annoncé avant 2027, si tous nos objectifs sont atteints… La Direction a toutes les cartes en main pour motiver et encourager les salariés de l’entreprise en proposant un accord d’intéressement qui permette de se projeter positivement vers le futur.

À bon entendeur !

Grâce à l’accord signé par la CFE-CGC vous avez touché de l’intéressement, nous ferons tout pour que cela continue.

 

Tour d’horizon social

POLITIQUE SALARIALE 2025

L’accord de politique salariale 2025 a été signé par 3 organisations syndicales, dont la CFE-CGC, nos adhérents ayant validé la signature à plus de 95% ; il entrera en vigueur et tous les salariés en constateront les effets sur la paye de juillet 2025.

Pour rappel, voici les niveaux de budget obtenus depuis la création l’entreprise au regard de l’inflation (constatée jusqu’à 2024 et prévisionnelle pour 2025).

 

 

 

 

 

 

 

Si l’accord ne prévoit pas de clause de revoyure, des mesures d’AG ou de progression garanties permettent une augmentation pour tous qui couvre le niveau d’inflation pour les plus bas salaires, aussi nous resterons très attentifs à l’atterrissage du niveau d’inflation 2025.

Dans le cas où un décadrage entre la prévision d’inflation et celle constatée venait à impacter déraisonnablement le décollement obtenu, la CFE-CGC demanderait à la Direction des mesures compensatrices.

ÉLECTIONS IPECA : MERCI !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les élections IPECA se sont terminées en avril. Avec 41 élus à l’assemblé générale, la CFE-CGC reste de loin la 1èreorganisation syndicale d’IPECA.

Sur ses 41 élus 4 sont issus d’ArianeGroup. Ils porteront haut nos couleurs et votre voix au sein de notre institution de Prévoyance.

La première Assemblée Générale est prévue aujourd’hui. Vos représentants ArianeGroup :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BRANDOLINI, VOUS CONNAISSEZ ?

La loi dite de Brandolini ou principe d’asymétrie du baratin est un aphorisme selon lequel :

« La quantité d’énergie nécessaire pour réfuter du baratin est beaucoup plus importante que celle qui a permis de le créer ».

En clair, ce principe explique qu’il est facile de créer et diffuser une fausse information, en quelques minutes, mais qu’il faudra une énergie bien supérieure, en heures, pour démonter chaque point et montrer la fausseté de l’information.

Cette loi est un véritable défi pour les scientifiques, citons un exemple, qui parlera à tout le monde dans notre entreprise, aujourd’hui : 1 français sur 10 croit possible que la terre ne soit pas ronde comme on nous le dit depuis l’école . CQFD !

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme vous vous en doutez, cette loi s’applique à d’autres sujets. Ainsi concernant le social, vos droits, les accords négociés et signés, que ce soit volontaire ou non, des fausses informations ou de mauvaises interprétations circulent également.

Se basant sur la loi de Brandolini, la CFE-CGC a fait le choix de ne pas gaspiller son énergie à réfuter les fausses informations par tract, et ce d’autant plus si elle sont nombreuses, mélangeant des sujets variés, sans lien les uns avec les autres. Ce serait (très) long et inefficace.

En revanche, l’ensemble de nos élus et mandatés sera toujours là pour vous. Si vous avez le moindre doute quant à l’application d’un accord, la moindre question sur vos droits ou encore une interrogation spécifique ou un besoin de calcul individualisé, contactez-nous.

Nous produisons et diffusons de l’information factuelle, sans interprétation. Nous sommes à votre service pour vous informer et vous expliquer les accords que nous négocions, la CFE-CGC est là pour vous répondre.

 

LA SUITE ?

Il y a du pain sur la planche :

u Tout d’abord (re) négocier une accord d‘intéressement. La direction nous place clairement sous pression : l’accord actuel était valable pour les années 2022-2023 et 2024. La négociation est désormais contrainte puisque la date butoir légale pour conclure un nouvel accord est au 30 juin. Sans signature d’ici là, elle menace de priver les salariés de tout intéressement dès 2026.

è Malgré nos manques de résultats et la mauvaise situation économique, l’accord validé par CFE-CGC, CFDT et FO, qui comportait deux « enveloppes » dont une sur des critères uniquement « opérationnels » a permis de dégager de l’intéressement en 2023 et 2024, les résultats opérationnels 2024 devraient encore le permettre cette année.

u PERCO : nous avons une négociation à mener pour le transformer en PERCOL, qui est plus avantageux. Ce sera aussi l’occasion de rediscuter des supports d’investissements. En effet, la CFE-CGC pense qu’il est possible de faire des choix plus pertinents, tant sur les rendements proposés que sur les types d’investissement. Aujourd’hui il existe des fonds de placement à bon rendement, soutenant des entreprises travaillant pour la souveraineté Française ou Européenne et la CFE-CGC pense que via l’épargne salariale et la liberté de choix, il est possible de soutenir notre souveraineté. Quoi de plus normal lorsque l’on travaille dans notre entreprise ?

u Frais de santé : nos prestataires devraient nous présenter comme chaque année, en commission de suivi, les bilans Frais de Santé et Prévoyance. Si l’augmentation importante appliquée en début d’année sur les frais de santé devait permettre de remettre le régime à flot, le bilan qui nous sera présenté doit aussi permettre de se projeter au-delà de 2025 et de discuter dès à présent d’un besoin, ou pas, de retravailler notre contrat. A suivre.

u Poursuite de l’harmonisation : nous avons réussi, via la politique salariale 2025, à poursuivre l’harmonisation. Le CESU « Handicap » a été étendu à tout ArianeGroup. Mais ce n’est qu’une étape : il faudra pérenniser cette mesure et la simplifier (D’autres sites avaient un dispositif plus simple que celui choisi). Dont acte la mesure est étendue c’est une bonne chose.

L’accord de prolongation courre jusqu’à fin 2026 et tous les sujets qu’il couvre sont à traiter, citons : les déplacements professionnels, l’harmonisation des primes liées à l’activité, les astreintes, l’emploi des personnes en situation de handicap, le dialogue social … Il faudra donc négocier pour que chacun de ces thèmes soit traité.

 

VOUS POUVEZ COMPTER SUR LA CFE-CGC POUR VOUS INFORMER ET DÉFENDRE VOS INTÉRÊTS.

Biscarrosse 2025-2030 : équilibrage du plan de charge

À l’issue de l’enquête réalisée par la CSCCT, la direction a revu le plan de charge de la BLB et proposé en CSE-E une nouvelle projection pour les 6 prochaines années.

LA CFE-CGC ALERTE, LA DIRECTION RESTE SOURDE ET MALADROITE !

Dès 2023, la CFE-CGC a alerté la direction sur la fragilité du plan de charge de la BLB et des risques encourus tant pour les salariés que pour le site de Biscarosse. La Direction a répondu que la situation était connue et sous contrôle. Tous les signaux internes indiquaient l’inverse.

Dans un second temps, début 2024, les premières situations de sous-charge sont apparues, puis les premiers ajustements d’activité. Certains salariés se sont vus affectés à d’autres activités sur d’autres sites, et ce de manière abrupte.

Rapidement les signaux sont devenus plus forts. La Direction a communiqué dans le sens d’arrêts d’activités opérationnelles et de gel/fermeture temporaire de la BLB, impliquant la mutation de salariés sur Issac voire d’autres sites.

Pourquoi communiquer en ce sens et aussi rapidement ?

La CFE-CGC a de nouveau alerté la Direction quant :

  • Aux risques de perte définitive de compétences indispensables,
  • Aux situations particulières des salariés ayant été mutés sur la BLB avec des conditions professionnelles spécifiques (qui ont motivé leur engagement) et un engagement personnel (déménagement sur place, encouragé par la société)…

La Direction a écouté mais sans réaction…

La CFE-CGC s’est de nouveau exprimée en CSE

« Il est indispensable de faire remonter et entendre la voix des salariés de la BLB »

Les membres du CSE ont demandé et voté une enquête portée par la CSSCT.

UNE ACTION DE TERRAIN MENÉE PAR LA CSSCT

Les membres de la CSSCT ont constitué un groupe début 2025 afin de rencontrer sur site les salariés de la BLB, et de recueillir leur témoignage via un questionnaire de référence INRS d’évaluation des RPS.

Ces visites ont permis de mener 24 entretiens.

Les salariés de la BLB unanimement témoignent aimer leur métier et être engagés dans leur activité de préparation des tirs de développement, d’essais et d’acceptation. Malgré quelques fluctuations liées à la complexité de mise en œuvre, ils ont évoqué une balance vie professionnelle / vie personnelle équilibrée.

En revanche, le manque de visibilité quant à la pérennité de leurs activités, l’accompagnement défaillant et les communications au cas par cas, les ont fortement touchés et impactés.

L’activité de la BLB est très spécifique, que ce soit en production au regard des activités de type « prototype », ou bien dans les fonctions support avec toutes les préparations et contrôles spécifiques à mener, mais encore sur le maintien en conditions opérationnelles du site et de ses moyens uniques.

Enfin, ces activités sont en visibilité directe du client, ce qui fait de la BLB un site stratégique pour ArianeGroup !

Cette enquête a bien confirmé les alertes de la CFE-CGC : Il est indispensable de maintenir ce site opérationnel et à niveau.
Il existe un risque de perte de compétences ou de défaillance des moyens.

Les salariés de la BLB manquent d’écoute, de visibilité, et sont en souffrance.

LA DIRECTION RÉVISE SA COPIE

La direction a engagé une revue précise du plan de charge et étudié l’apport de charges compensatoires, afin d’assurer ce maintien en conditions opérationnelles et de préserver les compétences spécifiques des salariés de la BLB.
Une présentation nous a été faite en CSE le 13/05/2025 d’un plan d’activité cohérent avec ces objectifs.

Il apparait désormais possible de lisser une charge quasi constante à la BLB, sur la période 2025-2030.

Ces projections méritent bien évidemment d’être affinées, et certains réglages seront faits à n’en pas douter.

L’AVIS DE LA CFE-CGC

Toute réorganisation impactant un site stratégique, des compétences spécifiques, mais aussi la vie des salariés, mérite d’être étudiée finement et dans son ensemble avant toute décision et/ou communication.

Toute position hâtive ou autre solution de facilité ne peut s’entendre , les salariés et la société ont besoin de stabilité et de perspectives

Cependant la CFE-CGC considère que, malgré une année d’errements, cette évolution de perspective est positive.
Notre action a visiblement permis de mieux considérer la situation et de faire évoluer la copie.

La CFE-CGC continuera de suivre ce dossier.

Notamment la fiabilisation des données et des engagements associés.

PERO : La CFE-CGC signe l’accord

 

LE PERO, KEZAKO ?

Le PERO, ou Plan d’Épargne Retraite Obligatoire, est un dispositif d’épargne retraite mis en place par la loi PACTE du 23 mai 2019.

Il remplace les anciens régimes de retraite supplémentaire à cotisations définies, comme le régime de l’article 83. C’est ce dernier dispositif qui est encore en vigueur pour les salariés des sites Le Haillan, Saint-Médard, Vernon, Toulouse et Vert-le-Petit.

Le PERO permet aux entreprises de proposer aux salariés ArianeGroup un plan d’épargne retraite avec des cotisations obligatoires, qui peuvent être complétées par des versements individuels facultatifs des salariés concernés.

Dans le cadre de l’harmonisation des statuts, les salariés des sites Issac, Les Mureaux et Kourou, bénéficieront eux aussi d’un PERO.

BÉNÉFICIARES ET MODALITÉS

Ce mécanisme concerne tous les salariés cadres.

La cotisation cible servant au financement du dispositif est de 4,80% des tranches B et C de la rémunération soumise à cotisation de sécurité sociale. C’est celle applicable à ce jour, pour les salariés bénéficiant de l’article 83. Et celle-ci ne bougera pas.

Dans le cadre de la négociation centrale sur le statut commun et des avancées obtenues*, l’extension du PERO pour les salariés des sites Issac, Les Mureaux et Kourou faisait partie des « nouveautés ».

En effet, l’idée première de la Direction était de supprimer le système partout où il existait mais pour la CFE-CGC c’était un TOTEM et par la négociation nous avons obtenu son extension.

Le système n’existant pas encore, la Direction a accepté dans les ultimes réunions de l’étendre avec une base de cotisation et évoluant de manière cadencée.

Jusqu’à l’harmonisation globale du système, ce sont des accords par établissements qui sont négociés et nous avons acté par négociation locale, et un accord de 2 ans (Jusqu’au 31 décembre 2026), de mettre en place un PERO avec une cotisation définie de 2,4% .

Il a été convenu lors de la négociation centrale de faire converger les régimes, par des négociations, qui pourraient augmenter le taux de 1% tous les deux ans pour atteindre la cible de 4,8%. Par conséquent d’autres négociations suivront.

*cf. article du 23/09/2024

LA CFE-CGC SIGNE

La CFE-CGC ayant signé l’accord sur le statut social central et ayant accepté les avancées de la négociation a signé l’accord sur le PERO.

Celui-ci respectait l’esprit et les termes de la négociation centrale.

La Direction ayant respecté ses engagements, la CFE-CGC a fait de même. Et ce d’autant plus que nous avons obtenu, même si l’accord a été signé en avril, que son application soit rétroactive ; les cotisations versées par la Direction prendront en compte toute la rémunération perçue en 2025.

Pour la CFE-CGC, il était important de signer cet accord pour mettre en place un PERO le plus rapidement possible, dans la continuité de la négociation centrale et pour poursuivre l’harmonisation. 

L’accord a été signé par la CFE-CGC et selon nos informations est applicable. 

Maintenant que le PERO est un acquis, l’évolution du % de cotisation est désormais le prochain axe de progrès. Si l’objectif d’augmentation de 1% est connu et affiché, rien n’empêche de l’améliorer, tant en niveau qu’en vitesse de progression.

C’est l’objectif que la CFE-CGC se fixe afin d’atteindre une harmonisation le plus tôt possible.

RESPECTER SES ENGAGEMENTS : UNE DES VALEURS DE LA CFE-CGC

Tour d’horizon social

L’agenda social de ces dernières semaines a été bien rempli*, la CFE-CGC vous propose un point de situation.

*depuis début avril se sont tenus 2 CSEC, 2 réunions de négociations de politique salariale et 1 COMECO (dont nous vous parlerons dans une future NL)

 

POLITIQUE SALARIALE 2025

1,8% : c’est le budget initial proposé par la Direction

Évidemment pour la CFE-CGC ce budget est insuffisant, il est un peu au-dessus l’inflation prévisionnelle, voire à son niveau (la Banque de France prévoit pour 2025 : 1,3% d’IPCH et 1,8% hors alimentation/énergie dans sa dernière analyse macro-économique de mars 2025).

Si l’on considère ce qui se pratique dans notre secteur Aéronautique Espace et Défense, cette proposition n’est pas dans les budgets recensés, exemples : 2,5% chez Safran, 2,7% chez Airbus pour une moyenne des sociétés à 2,47% (Ex : MBDA (2,8%), Airbus Atlantic (2,7%), Safran Ceramics (2,5%) …)

Par conséquent il reste du chemin à faire pour atteindre un budget considéré comme correct.

Ensuite viendra le temps de négocier les éventuelles ventilations. Aujourd’hui la Direction a fait une proposition présentée comme suit :

Elle a par ailleurs indiqué que le nouveau format de calcul de la prime d’ancienneté (en % du salaire de base pour l’ensemble des mensuels) représente environ 0,56% de budgetlà où il pesait avant 0,40%. L’effet retenu dans le budget de politique salariale était habituellement de 0,2%.

La CFE-CGC souhaite limiter les budgets spécifiques qui impactent le budget global. Le budget doit être le plus « pur » possible avec un minimum de « ponctions » faites par des budgets fléchés. Nous avons également indiqué à la Direction que :

  • Une AG pour les cadres n’empêche pas une gestion de carrière dynamique, garantir un minimum de revalorisation à TOUS nous parait indispensable ;
  • Une clause de revoyure s’impose vu le contexte économique mondial tendu. Le risque d’une inflation plus haute que prévue est réel ; et nous en avons eu l’amère expérience en 2022 ;
  • Il y a bien sûr des mesures d’harmonisation dans la continuité de l’accord sur le statut commun ou des mesures complémentaires améliorant, par exemple la QVT (CESU, FMD, TW contractuel…) que nous souhaitons négocier mais :

Il faut un budget de politique salariale permettant de couvrir l’inflation ET de reconnaitre l’engagement des salariés. La RÉMUNÉRATION est la priorité.

 

IA ES-TU LÀ ?

GAIUS, tel est le nom de la solution interne d’Intelligence Artificielle à ArianeGroup.

Solution née en juillet 2024, l’outil est de base externe mais il est coupé de tout accès et fonctionne en « vase clos » avec ce qu’il « connait ». Des mises à jour du modèle seront faites (car l’IA cela évolue tous les jours) mais dès que ce sera fait, l’outil sera toujours déconnecté de l’externe.

Depuis le début de l’année 2025, le projet est passé en phase d’industrialisation pour l’intégrer à nos façons de travailler, à savoir :

  • Notre propre infrastructure robuste sur tous les environnements ArianeGroup (EU, FR, DE, RS) ;
  • Notre propre solution basée sur des modèles open source ;
  • Intégration progressive dans notre paysage informatique ;
  • Servir nos cas d’usages pour générer de la valeur.

Aux questions posées par la CFE-CGC sur l’utilisation de l’IA, notamment dans le remplacement de tâches aujourd’hui faites par des salariés, il nous a été répondu que, pour le moment, l’IA n’est utilisée qu’en assistance pour une aide aux salariés, pour améliorer efficacité et performance.

Nous avons demandé un suivi régulier concernant ce sujet, notamment sur la partie GEPP/GPEC, car si aujourd’hui l’IA est un outil mis en place pour « aider les salariés », nous avons aussi noté les points suivants :

  • Il pourrait être utilisé pour la Génération de fiche de poste, fiche de mission, par exemple. Cela pourrait donc avoir des impacts sur des activités RH
  • l’IA est un outil déjà introduit sur les derniers tirs A5 (analyse et exploitation) et qui a bien fonctionné notamment dans la détection d’anomalies non détectées par l’homme.

 

INDEX ÉGALITÉ FEMMES / HOMMES 2024

Comme chaque année la Direction a présenté les résultats de l’index égalité femmes-hommes. Le résultat obtenu est le suivant :

 

Commentons ici les 2 indicateurs pour lesquels l’entreprise n’a pas les notes maximales :

Indicateur 1 : l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes. Pour le calcul* de cet indicateur, le score maximal est atteint en cas d’égalité stricte. Avec39/40, l’écart de rémunération chez ArianeGroup se situe >0% et ≤1% à Il est de +0,10% pour être précis.

Pour la CFE-CGC, même sans être au maximum, l’indicateur 1 indique qu’il n’y a pas d’écart de rémunération structurel entre femmes et hommes.

Indicateur 5 : Le nombre de salariés du sexe sous représenté parmi les 10 salariés ayant perçu les plus hautes rémunérations. Avec 0/10, c’est la note « qui fait tâche » dans le bilan. Cette note indique, selon la méthodologie* qu’il y a 0 ou 1 femme dans les dix plus hautes rémunérations.

La Direction doit clairement faire plus. Si pour les postes d’EXECUTIVES (>I17) il y a eu une progression quant à la proportion de femmes les occupant (chiffre CONFIDENTIEL CSE) 1/ cela n’a pas eu d’effet sur l’indicateur et 2/ cela n’est pas suffisant car le chiffre est en deçà de la proportion de femmes dans l’entreprise. Il existe une marge de progression que la Direction doit utiliser.

*contactez-nous si vous souhaitez connaitre la méthodologie de calcul prévue par la loi, elle est trop longue à expliquer dans une lettre d’information.

 

ARIANESPACE ET NOUS…

Le sommet Spatial de Séville de novembre 2023 a impacté Arianespace, notamment par un recentrage du mandat d’Arianespace autour du rôle de fournisseur de services de lancement et opérateur d’un seul système de lancement : Ariane 6.

La Direction nous a indiqué qu’entre 2021 et 2026, Arianespace aura perdu 32% de CA et aura cumulé plusieurs dizaines de millions d’euros de pertes, justifiant ainsi un projet de réorganisation avec transfert d’activités AEàAGS mais aussi relocalisation du siège d’Arianespace et modification des lieux de travail de ses salariés.

Le projet consiste à transférer des activités d’Arianespace vers ArianeGroup avec des créations de postes. Cette partie du projet aurait pour conséquences :

  • La suppression de 40 postes chez AE, dont 2 vacants ;
  • La modification de 2 postes, non vacants ;
  • La création de 35 postes aux missions équivalentes au sein de la société ArianeGroup*.

Arianespace passerait ainsi de 162 postes à 122 postes.

Le projet prévoit également la fermeture des locaux d’Arianespace à Evry et un transfert du siège de la société sur Les Mureaux. Ce changement aurait des impacts, avec 2 solutions possibles pour l’ensemble des salariés :

è Que ce soit pour les salariés concernés par le transfert de postes et d’activités au sein d’ArianeGroup ou ceux qui resteront Arianespace, le 1er lieu d’affectation proposé sera Les Mureaux (bâtiment C72) et si les salariés refusent, il leur sera proposé le CRB (bâtiment 1006).

La CFE-CGC suit de très près ce dossier depuis plusieurs mois, nous avons été actifs pour faire bouger les lignes chez ArianeGroup comme chez Arianespace. La solution d’accueil au CRB a été suggérée puis poussée par la CFE-CGC … Et finalement avec succès pour le bien d’un bon nombre de nos collègues Arianespace.

Nos collègues d’Arianespace, directement concernés, nous tiennent au courant de l’avancement du projet de leur côté et nous font part de leurs remontées, positives comme négatives.

Ils sont actuellement accompagnés par un expert. Nous continuerons de travailler main dans la main avec eux car la réorganisation proposée impose des changements qui sont loin d’être socialement anodins.

*En cas de refus des postes créés au sein d’ArianeGroup par les salariés concernés, le projet pourrait entrainer le licenciement pour motif économique de 40 salariés.

 

La prochaine échéance est une réunion de négociation de politique salariale le 24 avril .

La CFE-CGC continuera de vous tenir informés.