Pragmatisme et nouvelles priorités ?

Dans notre NL en date du 3 avril 2023 intitulée « Statut où es-tu ? », nous interpellions la Direction.

Notre conclusion disait « … aucun avancement sur les négociations du statut, ce n’est peut-être pas sans lien avec ce changement de casting… [Nomination de notre nouveau CEO]. »

Force est de constater que 2 mois plus tard rien n’a évolué. Depuis le 9 mars plus aucune réunion de négociation relative au sujet du statut commun ArianeGroup n’a eue lieu.

Alors même qu’en novembre 2022 la Direction souhaitait terminer ces négociations à la fin du 1er trimestre 2023, que se passe-t-il ? …

De nouvelles priorités semblent avoir été fixées.

 

ANALYSE CFE-CGC

L’arrivée de notre nouveau CEO a «figé» certains sujets le temps qu’il puisse faire un tour d’horizon de l’entreprise. Dont acte !

Pour la CFE-CGC, la priorité a été donnée à l’industriel, aux défis majeurs dont dépend le futur de la société, « réussir FM1 le plus tôt possible » et « assurer la montée en cadence A6 ».

Les CSE-Centraux se tiennent mais non sans mal et d’autres changements, intervenus côté RH et Finances, ont retardé les expertises obligatoires faute d’interlocuteurs disponibles pour rencontrer l’expert du CSEC. Les données ont du mal à être disponibles pour vos élus et les consultations sont retardées.

Côté négociations seules celles obligatoires se poursuivent, celles locales en vue des élections de fin d’année mais rien d’autre. La Direction n’a communiqué aucune date pour d’autres négociations à venir malgré les demandes intersyndicales d’obtenir un calendrier.

Les négociations sur le statut commun ArianeGroup, nécessaire, ont glissé de plus de 3 mois et aucune visibilité ne nous est donnée non plus.

Pour la CFE-CGC, il nous parait maintenant évident qu’un gel des sujets jugés « non obligatoires » a eu lieu. 

 

L’AVIS CFE-CGC

Concernant le statut ArianeGroup « le moment est passé » !

Malheureusement, 7 ans après la création de l’entreprise un évènement majeur est encore venu perturber les négociations.

Le calendrier, qui voit tout le mois de juin être consacré aux négociations locales des PAP et à des réunions du CSEC, est déjà plein. Par ailleurs la Direction n’a communiqué aucune date pour d’autres négociations à venir.

Alors, la CFE-CGC le dit sans ambages, il faut tout suspendre et reporter la négociation du statut ArianeGroup commun à plus tard. Pourquoi ?

  • Parce que nous n’avons plus le temps de négocier sereinement le statut ArianeGroup,
  • La Direction voulait déjà négocier un statut à coût « constant » qui s’apparentait sur certains aspects à un statut « à l’économie »,
  • Poursuivre dans le contexte économique et industriel actuel parait donc inapproprié pour réaliser une « bonne négociation ».

Comme nous l’avons dit : nous partageons le souhait de construire un statut social ArianeGroup unique. Pour autant, maintenir cette négociation avec les contraintes actuelles nous semble aller tout droit vers un nouvel échec, issue que la CFE-CGC refuse. 

 

QUELLE SUITE ENVISAGER ?

Reportons cette négociation à des jours meilleurs !

Nous l’avons dit, nous rentrions dans cette énième tentative de négociation des statuts avec des doutes car « chat échaudé craint l’eau froide », mais nous l’avons fait. Des évènements indépendants de notre volonté sont venus casser la dynamique de négociation engagée. Ce n’est pas à nous Organisations Syndicales et salariés d’en assumer les conséquences.

Il est désormais temps de rassurer les salariés. Il faut les laisser travailler sereinement pour réussir A6 mais aussi assurer tous nos livrables Défense.

Négocions ce qui doit l’être pour que nos accords puissent être compatibles de la nouvelle Convention de la métallurgie qui s’appliquera au 1er janvier 2024. Ainsi, pour ce faire, la CFE-CGC propose de détourer ce qui est en lien avec les futures classifications.

Pour le reste, prolongeons tous nos autres accords (Statuts, CET, fin de carrière…). Ceci aura pour effet d’apaiser le climat, chaque salarié saura dans quel référentiel il travaillera jusqu’à ce que la situation industrielle de la société permette de négocier sereinement.

Même si avoir un statut unique ArianeGroup est un objectif et fluidifierait beaucoup de choses, pour la CFE-CGC, 7 ans après la création de la société,  ce n’est pas ce manque qui est à l’origine de nos difficultés industrielles.

La CFE-CGC le dit clairement : Soyons réalistes et pragmatiques, pour le moment permettons aux salariés de se concentrer sur l’essentiel !

[Vidéo] 64 ans : nouvel âge de départ à la retraite !

Fixer désormais l’âge légal de départ en retraite à 64 ans, c’est avant tout enlever la liberté de pouvoir partir avant.

La réforme s’applique dès maintenant pour des salariés déjà en train de préparer leur départ en retraite.

Pour évaluer mon départ en retraite, 2 éléments sont importants :

  • L’âge légal du départ en retraite
  • La durée d’assurance, c’est-à-dire le nombre de trimestres à acquérir L’âge légal du départ en retraite est l’âge à partir duquel je peux légalement demander à partir à la retraite.

L’application de la précédente réforme n’étant pas encore terminée, il y avait un calendrier de durée d’assurance en fonction de la date de naissance. La réforme vient accélérer ce calendrier. Ainsi pour les personnes nées en 1965, c’est 172 trimestres qu’il faudra acquérir au lieu de 169. 172 trimestres c’est 43 ans ! Pour autant cette réforme impacte également les générations à partir de 1961, qui doivent acquérir plus de trimestres.

Christelle Thieffinne, Secrétaire Nationale CFE-CGC, nous apporte un éclairage sur le dossier ! (cliquez sur l’image)

CFE-CGC : Opportunité à saisir ?

NOUVELLES CLASSIFICATIONS :

RISQUE OU OPPORTUNITE ? 

Le nouveau système de classification de la Convention Collective Nationale de la Métallurgie va être déployé et devra être applicable au 1er janvier 2024 (sans aucune dérogation possible).

Si cette nouvelle classification fait basculer notre référentiel actuel dans un nouveau paradigme, que change-t-elle réellement ? Dans quel but ? Est-ce un épouvantail ou bien pouvons-nous y voir des opportunités ? 

UN NOUVEL ETAT D’ESPRIT

La CFE-CGC en ayant signé la nouvelle CCNM partage les objectifs de cette nouvelle classification :

  • LISIBILITE : Une visualisation des possibilités de parcours et des progressions professionnelles des salariés au sein de l’entreprise.
  • SIMPLICITE : une lecture facile du classement et des niveaux des salaires minimaux conventionnels.
  • EQUITE : Un classement de l’emploi et non du salarié, cela signifie que tous les salariés qui occupent un même emploi, qui réalisent les mêmes tâches et activités, ont le même coefficient.
  • TRANSPARENCE : Un système dont les règles de fonctionnement sont claires et connues de tous.
  • ROBUSTESSE : La fiche descriptive d’emploi fait l’objet d’un réexamen à l’occasion de l’entretien professionnel.

Aussi, cette nouvelle classification a pour vocation de permettre aux salariés de bâtir leur projet de carrière en disposant d’une visibilité plus claire sur les emplois proposésdans la société, les évolutions possibles et les différents critères qui définissent un emploi avec la cotation associée. 

Chaque cotation, comme aujourd’hui avec les différents coefficients, sera associée à une rémunération minimale autrement appelée Salaires Minima Hiérarchiques (SMH) qui correspondent à une garantie minimale conventionnelle de salaire au-dessous de laquelle le salarié ne peut pas être rémunéré.

DES QUESTIONS LEGITIMES

Aujourd’hui, chaque salarié qui connaît très bien le référentiel dans lequel il évolue peut se poser différentes questions ; car la CFE-CGC le répète, cette nouvelle classification est un changement de paradigme. Ainsi quid du déroulement de carrière ? Des Mobilités ? De la rémunération ? Autant d’interrogations qui sont légitimes.

QUID DU DÉROULEMENT DE CARRIÈRE ?

Prenons l’exemple d’un salarié embauché en tant que chargé d’affaire en maintenance. Avec le nouveau système il connaitra dès son embauche le ou les niveaux de cotation associés à son emploi dans l’entreprise et saura de façon précise, s’il est par exemple embauché au niveau 1, ce qui est attendu pour devenir niveau 2 ou niveau 3.

Aujourd’hui les progressions et promotions ne sont pas aussi claires. Demain des critères beaucoup plus objectifs sur les 6 items de cotation précités permettront aux salariés de discuter de leur montée en compétences, qui sur l’autonomie, qui sur la complexité de l’activité réalisée et ceci en lien avec des fiches d’emplois existantes et obligatoires. 

QUID DES MOBILITÉS ?

Gardons l’exemple de ce salarié. S’il décide de changer d’emploi et de s’orienter, par exemple, vers celui de pilote de prestation, que se passera-t-il ?

Le processus ne changera pas, le salarié consultera l’annonce de l’emploi proposé, analysera si les attendus correspondent à ce qu’il souhaite faire et s’ils sont cohérents de ses compétences et de ses aspirations. Mais mieux qu’aujourd’hui, il saura combien de niveaux existent dans cet emploi et quelles sont leurs cotations. Ainsi il pourra à nouveau voir les possibilités qui s’offrent à lui et se projeter.

Puis comme c’est le cas aujourd’hui, chaque salarié effectuera des entretiens, notamment avec RH, pour faire un point complet de mobilité et échanger.

Depuis la création de l’entreprise les mobilités se traitent et ce malgré l’absence d’un statut commun. Tout est-il parfait ? Non. Tout se passe-t-il bien du premier coup ? Non. 

Il y a parfois des allers-retours entre les salariés et les RH pour trouver des terrains d’entente et des conditions de mobilités qui satisfassent tout le monde. (Et parfois nous, organisations syndicales, avons accompagné les salariés dans ces démarches). 

Mais in fine les mobilités se font, pourquoi ceci changerait-il demain ?

QUID DE LA RÉMUNÉRATION ? 

La cotation associée à un emploi sera corrélée à un Salaire Minimum Hiérarchique (SMH). Comme le nom l’indique celui-ci est un minimum, pas un maximum. 

Et que se passe-t-il si mon salaire est au-dessus voire bien au-dessus de ce minimum ? 

Rien, ce phénomène est bien connu, certains salariés ont une rémunération de base bien supérieure au minimum de leur coefficient, cela s’appelle le décollement, cela existe déjà, et cela continuera d’exister. Aucune raison que cela change demain.

Ainsi si un salarié décidait de rester dans son emploi car il s’y plait et s’y épanoui, même arrivé au niveau maximal de cotation de son emploi, alors :

  • Il verra son salaire continuer de progresser
  • Et sa fiche d’emploi pourra évoluer

En effet, si un salarié voit évoluer ses activités significatives et que cela a un impact sur la cotation de l’emploi occupé alors la fiche d’emploi évoluera, Rien n’est et ne devra être figé ! Les emplois et les fiches évolueront, c’est l’esprit de la Convention. 

Quel impact sur la rémunération en cas de mobilité ou de changement d’emploi ?

Imaginons qu’un salarié postule sur un poste dont la cotation, et donc le salaire minimal garanti, soit plus faible que le poste qu’il occuperait. Que se passerait-il ?

Par principe, si le salarié postule c’est qu’il aura pris en compte que la cotation du nouvel emploi est plus faible, mais pour des raisons qui lui sont propres (intérêt de l’emploi, perspectives d’évolution, articulation entre vie privée et vie professionnelle…) il aura pris la décision de le faire.

Lors de ses entretiens RH il pourra aborder, entre autre, la rémunération au sens large (Salaire de base, primes accessoires,…) et la cotation de l’emploi. Quel serait alors l’intérêt pour l’entreprise de lui proposer une baisse de rémunération ? Le décollement existe déjà aujourd’hui, pourquoi le supprimer demain ? 

Et si jamais la Direction le proposait tout de même ? Aucun salarié n’accepterait ces conditions et à terme toutes les mobilités seraient bloquées. 

Ceci serait un non-sens pour l’entreprise qui promeut la mobilité depuis des années ! 

Alors avec cette nouvelle classification pas plus demain qu’aujourd’hui, la CFE-CGC n’envisage que la Direction puisse baisser les rémunérations en cas de mobilité.

EN CONCLUSION

En ce qui concerne la CFE-CGC nous avons signé, après 6 ans de négociation, cette nouvelle convention collective qui traite bien d’autres sujets que les classifications car elle apporte des avancées pour l’ensemble des sociétés de la branche Métallurgie.

Pour autant :

  • Est-ce que tout sera parfait lors de la transition ? NON et les élus CFE-CGC formés seront présents pour accompagner les salariés
  • Est-ce que ce sera moins bien demain qu’aujourd’hui ? NON, aujourd’hui il existe des problématiques liées aux coefficients, à la rémunération, aux promotions…il en existera aussi demain mais pourquoi serait-ce pire ?

La nouvelle classification est un changement d’approche négocié et signé avec une volonté positive et des objectifs clairs : LISIBILITE, SIMPLICITE, EQUITE, TRANSPARENCE et ROBUSTESSE . 

Dire ou écrire que tout serait beau et rose demain ne serait pas crédible et dire l’inverse n’a pas plus de crédibilité.

On peut prophétiser chaque jour qu’il pleuvra demain, il y a forcément un jour ou l’on aura raison. Pour autant a-t-on raison chaque jour ?

La CFE-CGC, sans être naïve, pense que le changement proposé pourrait bien se passer à condition que la Direction en ait la volonté. Nous avons malheureusement des inquiétudes fondées car nos retours terrain indiquent déjà des points durs.

Deux exemples : 

  • De nombreux salariés aujourd’hui positionnés sur les coefficients 365 ou plus se voyaient dire par leurs hiérarchies qu’ils tenaient un poste « cadrable » mais aujourd’hui les premiers retours des cotations font que les hiérarchies reviennent «embêtées » car la cotation serait inférieure à F11 (début des cotations cadres).
  • Demain pour certains emplois une seule fiche existe. Là c’est un biais que la Direction a introduit. La méthodologie de description des emplois de la CCNM veut que chaque emploi de chaque salarié soit analysé, décrit puis coté.  Hors, il semblerait que la Direction ait créé des fiches descriptives d’emploi « génériques » par métiers  selon une architecture qu’elle a travaillé. Si cela « peut fonctionner », il y aura forcément des effets de bord que la Direction devra traiter.

Pour la CFE-CGC, les points durs envisagés et attendus se situeront (comme dans les autres entreprises) aux limites des cotations cadres/mensuels, cadres/senior- managers, dans les équipes secteurs mixant mensuels et cadres ou bien lorsque tous les salariés seront positionnés sur une seule et unique fiche d’emploi.

Pour la CFE-CGC, le déploiement se passe plutôt bien dans les entreprises qui ont de l’avance sur nous et qui ont pris le parti pour traiter ces effets de bord, de tirer les salariés et les emplois vers le haut, que ce soit en termes de positionnement ou de rémunération.  

La CFE-CGC espère donc que la Direction va tout mettre en œuvre pour que ce changement de paradigme pouvant présenter des risques, soit une véritable opportunité pour tous, l’entreprise et l’ensemble des salariés.

Elle doit s’inspirer de ce qui se fait de mieux ailleurs, ne pas chercher d’économie et réaliser des cotations en fonction des emplois réellement occupés afin que chaque salarié se retrouve dans la fiche d’emploi qui lui sera présentée. 

La CFE-CGC va attendre les présentations officielles mais rappelons ici que tout est affaire de volonté et de respect de l’esprit de la CCNM.

Mince ! La transmission a été interrompue…

Depuis de (trop) nombreuses années maintenant, la CFE-CGC répète que la gestion des compétences est critique chez ArianeGroup et sur l’ensemble de ses sites.

 

UNE GESTION À LA PETITE SEMAINE

De plus en plus de remplacements sont réalisés sans le moindre biseau. Tout se gère dans l’urgence ! Sachant que nous travaillons sur des produits à très haute valeur ajoutée, pour lesquels les compétences des salariés s’acquièrent sur un temps long et alors qu’il est indispensable d’anticiper, les économies de court terme demandées ont entrainé des  recrutements trop tardifs et quand une prise de conscience semble se profiler, le mal est déjà fait, le temps perdu ne se rattrapera plus ! 

 

La CFE-CGC constate en effet de plus en plus de cas de départs de salariés ou hiérarchies dont le remplacement n’est pas suffisamment anticipé. Dans le cas de départs de salariés, ce sont les collègues qui sont amenés à assurer l’intérim et dans le cas de hiérarchiques, les équipes sont amenées à se débrouiller seules avec l’aide substantielle d’une autre hiérarchie déjà surchargée.

 

Ces situations ne permettent pas aux salariés de travailler dans des conditions de travail sereines et apaisées, éléments indispensables en ces temps de challenges ambitieux à tenir.

Il y a quelques années encore, tout nouvel embauché était encadré, formé pour comprendre le produit dans son environnement spatial, en intégrant le cycle de vie depuis ses étapes de conception, jusquau vol en intégrant les étapes de production…aujourd’hui, les indicateurs et la réunionite ont pris le pas sur le bon sens. 

 

Il n’y a plus suffisamment de temps pour comprendre, apprendre et appliquer dans les règles de lart et aux « anciens » pour expliquer et transmettre. Et quand bien même, du temps est dégagé, il n’est pas utilisé à bon escient puisque, par exemple, les plus capés ne sont plus mis en avant, pire sont mis sur la touche, voir invités à anticiper leur départ sans avoir la chance de transmettre aux plus jeunes.

 

LA PERTE DE NOS COMPÈTENCES CLÉS

Combien de situations ubuesques nous pouvons lister ; à commencer, par une compétence clé hier, entre les mains de notre société partie…. en assistance technique !

Pour la CFE-CGC, ce n’est pas admissible.

 

A force de réduire les ETP internes, de « conserver uniquement les compétences clés », « cœur de métier » et de nous expliquer que les « flex » eux réduiront à la fin du développement, nous constatons les effets négatifs de cette politique : perte de connaissances et de compétences en interne, standardisation et nivellement par le bas faute de temps à accorder à la transmission des savoirs. 

 

Ainsi, la flexibilité des ressources, voir linterchangeabilité voulue des opérateurs induit des risques majeurs par manque de connaissance du produit, des processus de réalisation, et diminue nos capacités à agir. Standardiser la formation à poste par les training room : OUI, mais ce n’est qu’un verni, une base, un socle qui doit, pour atteindre le niveau minimum de connaissances et de compétences requis sur des produits sensibles comme les nôtres, être complété par un accompagnement et du tutorat sur le terrain.

Ce liant si vital entre toutes les strates de lentreprise a été notre force, mais hélas, a aujourd’hui disparu et doit être remis à l’honneur. Ce constat amer se retrouve dans les deux bilans des enquêtes sur les risques psychosociaux, aussi bien en France, quen Allemagne et ce dans lensemble des secteurs.

 

À tout cela, s’ajoutent le stress, la démotivation, la perte de sens et au final des salariés qui peinent à se retrouver dans ce grand projet quest ArianeGroup.

 

Pour la CFE-CGC, il est urgent de retrouver du bon sens.

Pour la CFE-CGC, il est urgent de mettre lhumain et ses compétences au cœur dArianeGroup.