Attention à la sortie de route !

Les organisations syndicales CFE-CGC, CFDT et FO sont signataires de la nouvelle convention nationale de la Métallurgie qui entrera en vigueur le 1er janvier 2024.

Cette nouvelle convention impose une classification bien différente de l’actuelle en vigueur, reposant sur des règles décrites dans la convention elle-même et déclinées dans un guide paritaire.

Aujourd’hui, la CFE-CGC émet ses plus vives inquiétudes corroborés par des retours terrain montrant que les difficultés envisagées se confirment. Une fois encore, nous aurions aimé nous tromper !

Pour la CFE-CGC, les inquiétudes vont vers les managers qui vont se retrouver à devoir classer leurs collaborateurs dans un nombre réduit d’emplois, sans forcément avoir beaucoup participé à l’élaboration des fiches y afférent.

Comité d’Entreprise Européen : le compte-rendu !

Symbole de construction européenne s’il y en est, ArianeGroup s’est dotée en fin d’année 2022 d’un Comité d’Entreprise Européen (CEE).

Pour rappel, cette instance a pour but d’aborder différentes thématiques relatives à ArianeGroup ayant un impact transnational, le destin de notre entreprise étant étroitement lié à celui de l’Europe.

Après plusieurs années de négociation, perturbés notamment par la crise COVID, les membres du Groupe Spécial de Négociation (GSN) ont décidé à l’unanimité de signer l’acte de baptême de cette nouvelle instance.

Lors du premier CEE qui s’est tenu fin 2022, un bureau a été mis en place et celui-ci est composé d’un secrétaire CFE-CGC (Jean-Marc Weber) d’un co-secrétaire IG Metall (Judith Bohl) et d’un troisième membre qui doit être redéfini suite au départ du membre CFDT qui endossait ce rôle.

Cette deuxième réunion s’est tenue le 1er mars et a été l’occasion d’aborder les sujets suivants :

    • la question du plan stratégie d’ArianeGroup avec une situation présentée conjointement par Gilles Fonblanc et Pierre Godart. Les projets qui nous ont été présentés sont nombreux aussi bien dans le cadre civil que militaire. Bien que cela traduise une volonté d’ArianeGroup de continuer à innover et aboutir aux projets déjà en cours, la CFE-CGC s’interroge sur les moyens humains et compétences dont la Direction dispose afin d’être à la hauteur de ces ambitions.
    • la présentation des comptes consolidés 2022 et de l’OP2023 par Frédéric Lassalle. Agréablement surpris de pouvoir bénéficier de ces éléments alors même que les comptes ne sont pas encore consolidés. La vocation de cette présentation étant de nous donner les éléments de compréhension de la situation financière ainsi que de l’état de l’OP. Les chiffres officiels seront présentés lors du prochain CEE.

Bien que nous ne puissions communiquer les éléments transmis (Confidentialité CEE), la CFE-CGC a pu constater un niveau d’échange et de transparence en amélioration avec ce deuxième CEE. Bien que toutes les réponses n’ont pas obtenu satisfaction, les éléments donnés par la direction sur les thèmes abordés sont globalement satisfaisants quant à leur niveau de détail et d’exhaustivité.

Nous avons demandé un planning prévisionnel pour les prochaines plénières car de nombreux thèmes doivent être traités en CEE et représentent un travail particulièrement dense.

Forfait Jour : demi or not demi…telle est la question !

La notion de cadre au forfait jour est actuellement dévoyée, pour les salariés du périmètre Airbus (Issac, Biscarosse, Crozon, Kourou, Les Mureaux).

La CFE-CGC s’attache à défendre cette notion de contrat de confiance des hiérarchiques vis-à-vis de l’autonomie des collaborateurs cadres.

La CFE-CGC rappelle la dérive du forfait jour notamment, dans ce tract. (cliquez sur l’image)

Issac : Illégalité de la note d’organisation du temps de travail !

Depuis de (trop) nombreuses années, la CFE-CGC rappelle l’illégalité de la note d’organisation du temps de travail, notamment pour les salariés au forfait en jours.

Pour rappel, un cadre au forfait jour :

  • respecter les obligations suivantes : réaliser le forfait sur l’année (212 jours travaillés), 11 heures minimum de repos entre deux journées de travail, 35 heures minimum de repos consécutif le week‐end,
  • n’a pas obligation à être présent durant les plages fixes applicables à d’autres types de forfait ; ne demande pas d’autorisation s’il s’absente en cours de journée,
  • organise ses journées de travail de façon autonome, en cohérence bien évidemment avec les activités de son secteur,
  • ne pose aucune 1⁄2 journée d’absence (CP, RTT, …) lorsqu’il s’absente ; par bienséance il en informe sa hiérarchie et s’assure de l’innocuité sur le fonctionnement du service.

Cliquez sur l’image pour prendre connaissance de notre courrier.