Au programme de ce mois-ci :
- Médecine du Travail,
- Social,
- RSE,
et bien d’autres sujets…
Bonne lecture ! (cliquez sur l’image)
La CFE-CGC s’est exprimée à ce sujet dans sa lettre d’info du 16 novembre « Un organigramme ne fait pas tout ! ». En effet, tant que nous ne changerons pas notre « logiciel » notre fonctionnement restera toujours aussi lourd.
En parallèle, la Direction a accédé à notre demande en organisant des rencontres entre chaque organisation syndicale et plusieurs membres de secteurs opérationnels (JOB, JOS et JTQ en ce qui nous concerne) ; la CFE-CGC s’y prépare.
Puisque les cartes sont en train d’être rebattues, les organigrammes refaits, les responsabilités redéfinies et redistribuées, la CFE-CGC demande que la Direction mette à profit cette réorganisation pour rééquilibrer les choses.
A partir de certains niveaux hiérarchiques les femmes sont de plus en plus sous-représentées au regard de la sociologie de l’entreprise. Il est nécessaire de leur accorder une plus large place, à tous les niveaux hiérarchiques.
ArianeGroup dispose de femmes et d’hommes de talents avec des grandes compétences.
Le reconnaitre en positionnant des femmes à des niveaux de responsabilités au même titre que des hommes permettra sans doute de modifier l’approche du management de la société qui est, malgré tout, largement et depuis longtemps réalisé par des hommes.
Cette réorganisation est une opportunité pour progresser dans le sens d’une meilleure place faite aux femmes, notamment en leur permettant d’accéder à des postes à responsabilité jusqu’ici quasi exclusivement confiés à des hommes.
REPORT D’ARIANE6 : Activité Partielle pour qui ?
La Direction compte mettre en place de l’Activité Partielle Longue Durée (APLD) sur 2021, voire (probablement) 2022.
La CFE-CGC comprend que le report d’Ariane 6 ait des impacts opérationnels négatifs dans certains secteurs. Sauf que … nous avons la désagréable sensation que la Direction compte mettre en APLD des salariés dont l’activité n’est pas impactée par le report d’Ariane 6 :
Pour la CFE-CGC, la question est de savoir :
« qui sera ou ne sera pas en APLD »
Et la réponse conditionne la suite de la négociation. Il faudra aussi que l’APLD soit, dans les faits, de l’activité en moins d’effectuée.
Comment pourrions-nous cautionner le fait que des salariés dont le plan de charge n’est pas affecté par le report d’Ariane 6 soient mis en APLD, même à « petite dose » ?
Question d’éthique quand on sait qui finance l’APLD …
ACCOMPAGNEMENT DES DEPARTS : Quel accompagnement ?
Le second projet d’accord concerne les aides aux départs anticipés. Mais là …on ne va pas user le soleil :
Cet accord est peu intéressant pour les salariés ex-Herakles, inintéressant pour ceux d’ex-Snecma et totalement irritant pour ceux d’ex-Airbus.
Pour en bénéficier il faut abandonner tous les avantages liés aux statuts d’origine (nombre de mois d’indemnités, abondement RTT, préavis payés …).
Alors … no comment.
Prochaine réunion de négociation : mercredi 9 décembre
Les représentants du personnel du Haillan et de Saint Médard viennent, à l’unanimité, d’y déposer un Danger Grave et Imminent (DGI) relatif à la Médecine du Travail
POURQUOI UN DGI ?
Pour une raison évidente :
Et en raison des symptômes suivants :
UNE QUESTION SYSTEMIQUE
La CSSCT Centrale, dans ses avis rendus le 23 novembre indiquait notamment, à l’unanimité :
« la Commission souhaite mettre en avant la situation difficile que traversent les services médicaux de la société, avec un turn-over important des médecins du travail (démissions), ainsi que de nombreux arrêts maladie tant des médecins du travail que des infirmières. Nous en appelons au retour à une situation stabilisée
Les nouvelles conditions de travail imposées par la pandémie de la COVID-19 et la situation économique que traverse ArianeGroup nécessitent des équipes HSE et Médecine du Travail en nombre suffisant et aux compétences ad-hoc, ainsi qu’une organisation de Médecine du Travail stabilisée »
⇒ Pour la CFE-CGC ces DGI sont l’expression de l’exaspération des représentants des salariés face à cette situation qui s’enkyste ; exaspération d’autant plus forte qu’aucune de leurs interventions, à quelque niveau que ce soit, ne fut prise en considération.
⇒ Pour la CFE-CGC, il n’y a pas de problème de Médecine du Travail çà ou là comme on voudrait nous le faire croire, mais au niveau d’ArianeGroup dans son ensemble.
⇒ La CFE-CGC ne tombe pas dans un passéisme révolu. Pour autant, nous affirmons que les services médicaux fonctionnaient bien mieux avant la création d’ArianeGroup, et ce dans chacun des établissements de la société, sans exception.
AGIR MAINTENANT
La CFE-CGC appelle à un traitement systémique ⇒ ce dossier doit être traité au niveau société, des « rustines locales » ne suffiront pas.
La CFE-CGC demande une organisation stabilisée, en ordre de fonctionnement et donnant aux Médecins et Infirmières les moyens de mener leurs missions.
LES MEDECINS DU TRAVAIL NE SONT PAS DES SALTIMBANQUES
Arrêtons de vouloir les faire galoper sur des sites éloignés : la dernière « idée » de faire périodiquement intervenir la Médecin des Mureaux sur des sites bordelais ferait sourire si c’était une plaisanterie. Mais certains y ont pensé … sous le seul angle du coût de la fonction ?
De même que la santé ne se négocie pas, la CFE-CGC rappelle que, par exemple sur le seul établissement de Saint Médard ESM, 427 salariés (≈ 70% de l’effectif du site !) doivent avoir une visite médicale en Suivi Individuel Renforcé (SIR) car évoluant dans des milieux présentant des risques plus importants pour leur santé.
Merci pour votre participation à notre sondage.
Vos retours fructueux vont nous permettre de peser dans le débat de la restauration collective du site en apportant des éléments constructifs aux actuels gestionnaires du CSE-E et ainsi nous positionner en tant que force de propositions.
Cliquez sur l’image ci-dessous pour découvrir en détail les résultats.
La deuxième réunion de négociation s’est tenue aujourd’hui (jeudi 3 décembre).
APLD (Activité Partielle Longue Durée)
Nous avons eu confirmation que la volonté de la Direction est de déployer l’APLD à tous les salariés y compris ceux en surcharge !
La CFE-CGC a de nouveau, rappelé que le principe unique de l’APLD est de déployer ce dispositif sur les seuls périmètres identifiés en sous-charge et où il est nécessaire de sauvegarder les compétences. Les salariés non-identifiés par ces 2 critères ne peuvent être placés en APLD.
L’accord de branche métallurgie (qui fera foi en cas de non-signature du futur accord) signé par notre Direction, CFE-CGC, CFDT, FO est très explicite en prévoyant notamment :
« la réduction maximale de l’horaire de travail appréciée salarié par salarié pendant la durée d’application de l’activité réduite ».
Le Décret en lien est identique sur ce point.
Les quelques informations complémentaires :
Au regard du projet d’accord présenté ce jour, nous n’avons pas constaté d’avancées notables par rapport à l’accord de branche (Métallurgie) qui sera déployé en cas de non-signature. Nous pourrions même dire que ce que propose la Direction est en-deçà de l’accord de branche (Métallurgie).
ACCOMPAGNEMENT DES DEPARTS
Cette soi-disante « incitation » au départ reste peu intéressante au regard des dispositifs actuels en vigueur dans nos sociétés. (Préavis payé, abondement CET, Temps partiel fin de carrière…)
Attendons de voir la teneur du 3ème round prévu le mercredi 9 décembre.
(un compte-rendu détaillé vient d’être adressé à nos adhérents)
La CFE-CGC souhaite recueillir votre ressenti. (2 minutes)
Clôture de notre sondage, le mercredi 2 décembre à 20h00.