Au programme de ce mois-ci :
- Télétravail,
- Plan de relance,
- Secret médical,
- Formation et bien d’autres sujets…
Bonne lecture ! (cliquez sur l’image)
Si ce n’est pas encore fait, n’attendez plus pour saisir vos heures !
Jusqu’à fin 2014, le Droit Individuel à la Formation (DIF) était le dispositif permettant aux salariés de suivre des actions de formation continue.
Il a depuis été remplacé par le Compte Personnel de Formation (CPF).
La loi prévoyait notamment une date limite d’utilisation des heures du DIF, fixée au 31 décembre 2020.
Mais bonne nouvelle ! une ordonnance, présentée cet été (mercredi 21 août en Conseil des Ministres), a annihilé cette date limite.
Ainsi les heures acquises au titre du DIF ne seront pas perdues à condition que les bénéficiaires les inscrivent sur leur compte avant le 31 décembre 2020. Elles seront ensuite automatiquement converties en euros.
Pour rappel, pour rentrer vos heures du DIF sur votre compte CPF (accessible via le site moncompteactivite.gouv.fr), si vous étiez salarié avant le 31 décembre 2014, vous pouvez retrouver votre solde d’heures :
N’attendez plus pour saisir vos heures, si ce n’est pas encore fait !
Le télétravail « de circonstance » a été initié lors de la crise sanitaire COVID-19 dans le cadre d’un dispositif d’urgence et en dehors des accords ArianeGroup dédiés à savoir :
La CFE-CGC rappelle que vous pouvez cumuler les deux dispositifs contractuels suivants, à savoir :
→ pour cela envoyez dès maintenant un mail à votre manager pour formaliser votre demande en précisant les jours souhaités. (retrouvez les conditions de l’accord ICI)
ET
→ pour cela envoyez dès maintenant un mail à votre manager pour formaliser votre demande (retrouvez les conditions de l’accord ICI )
La CFE-CGC ArianeGroup ne peut donc que vous inciter à vous rapprocher de vos hiérarchies en anticipation, si vous souhaitez continuer ou commencer à exercer une partie de votre activité en télétravail (de manière officielle).
À la demande unanime des organisations syndicales et des élus, un CSE-Etablissement exceptionnel s’est tenu pour faire un point de situation sur le secteur sécurité automobile
La présentation qui nous a été faite nous a semblé sincère, mais en deux volets et partielle.
Nous remercions les intervenants : tout le volet « business » a été présenté de façon transparente et sans fard par rapport à une situation, soyons clairs, qui est loin d’être bonne.
Le temps où il fallait faire du 3×8 et du VSD pour assurer la fourniture des commandes à nos clients n’est, malheureusement, plus au rendez-vous.
Par rapport à la même présentation que nous avions demandée il y a un an, les chiffres ne sont pas à l’attendu :
► Pour ce qui est du pastillé, notre client historique prévoit pour 2021 seulement 10% de ce que nous produisions il y a encore deux ans et ce à condition de baisser nos prix.
► Notre second client de taille, sur lequel le transfert de charge était envisagé, pourrait quant à lui passer des commandes mais avec plusieurs contraintes :
► Pour les Typhoon, une commande couvre 2020-2021 et un contrat est en cours de négociation pour les années à venir.
En résumé, malgré l’investissement sans faille de tous les salariés pour produire et livrer à l’heure, innover et proposer de nouvelles idées, investir sur de nouveaux produits, le contexte commercial du secteur, sur lequel s’est rajouté la crise COVID-19, s’est retourné.
Ce constat, brut, nous a été donné sans esquive de la part des personnes qui ont fait la présentation.
C’est ici que la présentation est devenue partielle car en ce qui concerne les décisions liées à la revue de portefeuille décidée par la Direction Générale c’est le flou le plus total. Aucun des intervenants en CSE-E n’a de réponse, aucune information à nous communiquer.
Que ce soit vrai ou bien qu’ils n’aient pas mandat pour en parler, la réponse semble claire : c’est en central que la décision se prendra et en central que l’information sera obtenue.
Aussi, localement, nous avons peu de leviers d’intervention possibles et c’est bien en CSE-Central que la CFE-CGC agira pour obtenir des réponses à vos questions. Il faut noter que les conclusions de la revue de portefeuille d’activités sont attendues par d’autres sites car cette revue concerne plusieurs activités sur plusieurs sites ArianeGroup.
La situation commerciale n’est pas au mieux mais il y a des clients à servir qui comptent sur nous, il y a des équipes engagées qui assurent leurs missions : il y a tout simplement des salariés, des êtres humains qui attendent que la Direction Générale apporte des réponses à leurs questions légitimes.
Ainsi, en attendant d’obtenir des réponses de la Direction Générale, la CFE-CGC sera toujours là pour vous accompagner, être à l’écoute et vous apporter notre aide.
N’hésitez pas à nous contacter, élus du CSE, élus en CSSCT ; dans ce climat particulier nous serons toujours là pour recueillir toutes vos questions, les poser à la Direction, et vous défendre.
Avec la recrudescence des cas de COVID-19, les fermetures de classes, d’écoles, se multiplient sur l’ensemble du territoire français.
L’impact est immédiat pour les salariés ne pouvant trouver de moyen de garde pour leur(s) enfant(s) : ils sont obligés alors de les garder à leur domicile.
Le problème devient potentiellement plus complexe car ces salariés peuvent avoir contracté le virus.
Pour le Gouvernement, depuis le 9 septembre la solution est claire : le télétravail doit être appliqué pour ceux qui y sont éligibles ; pour les autres salariés, ils seront placés en activité partielle.
LA CFE-CGC DEMANDE À ARIANEGROUP D’APPLIQUER LES DIRECTIVES GOUVERNEMENTALES AU PLUS TÔT ET SANS AMBIGUÏTÉ :
TÉLÉTRAVAIL FAVORISÉ, SINON ACTIVITÉ PARTIELLE POUR LES SALARIÉS
AYANT DES DIFFICULTÉS DE GARDE D’ENFANTS ET QUI EN FONT LA DEMANDE
La gestion au cas par cas ne peut être la règle car elle est une source de stress supplémentaire dans une période qui n’en nécessite pas plus
La CFE-CGC souhaite construire un statut social ArianeGroup unique et applicable à tous les salariés. C’est le gage d’une société harmonieuse et rassemblée.
Avant de prolonger une nouvelle fois les statuts de nos sociétés d’origine sans savoir si nous aurons une chance de les harmoniser, posons-nous la question de savoir s’il ne serait pas plus pertinent de les maintenir tel quel dans les établissements vu les contraintes que met la Direction.
Pour la CFE-CGC, ce débat doit avoir lieu maintenant. Il est temps de sortir de l’incertitude dans laquelle la Direction nous maintient depuis plus de 4 ans.
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