COMPTE-RENDU DU CSE-E DU HAILLAN DU 27 FÉVRIER

Fermeture d’été 2020 : qui décide quoi ?

Alors que la Direction a présenté une période de 2 semaines au CSE, certains salariés se voient informés d’une période de 3 semaines de fermeture de secteur. JOST a aujourd’hui la volonté d’une fermeture de 3 semaines, soit du 3 au 16 août inclus comme annoncé par la Direction, plus une troisième semaine, du 27 au 31 juillet. Le relais a été demandé aux Responsables d’UP en « invitant » les salariés des secteurs à poser cette semaine supplémentaire.

La Direction a précisé qu’il y aura deux semaines imposées (32 & 33). En ce qui concerne la troisième semaine, la Direction va faire le point avec le management de JOST et reviendra vers le CSE pour lui présenter ses conclusions, qui pourraient être, entre autres, une fermeture de 3 semaines pour tout JOST en fonction des différents besoins.

Commentaires CFE-CGC : où est la cohérence entre les besoins sur le terrain, notamment en production, et le discours de la Direction ? Certains secteurs de ce MAIT auront de la charge en S31 mais pas après S32, et parfois 2 semaines peuvent suffire.

Dispositif frais kilométriques déplacement sur site

Retour sur l’historique de ces frais ainsi que sur les différentes évolutions, notamment du plan de circulation, et de la récente ouverture de l’entrée par le bâtiment 66.

La Direction indique qu’elle va réfléchir à revoir cette situation de manière moins péremptoire avec un recalcul des distances réelles compte tenu de nouveau plan de circulation entre l’entrée principale et les bâtiments 500 & 66, et octroyer ou non des remboursements kilométriques en fonction de la porte d’entrée utilisée.

Rapport de la commission Emploi-Formation

Le rapporteur CGT expose les différents points évoqués lors de la réunion du 12/02 dernier. Il est aussi souligné que la GPEC n’a pas été abordée. Réponse de la Direction : « elle le sera en CSE-Central ».

Commentaires CFE-CGC : pour plus d’informations, vous pouvez poser vos questions directement à nos deux élus membres de cette  commission : Philippe GRÉCO et Patrick LEBRETON.

Surcharge à JOST5 pour usinage des pièces Aerojet

Le responsable de JOST5 est venu présenter une information sur la mise en 3*8 de son secteur usinage dédié aux pièces Aerojet ; aujourd’hui cette activité est en 2*8. Tout comme en 2018, la présentation est complète et précise sur le déroulé des 4 semaines demandées. Aujourd’hui il y a un gros retard de fourniture des pièces au client pour plusieurs causes (problèmes matériaux, moyens…), que la sous-traitance à elle seule ne peut pas absorber. Le parcours médical, technique et organisationnel en interne a été réalisé pour les opérateurs  volontaires.

Commentaires CFE-CGC : nous sommes par principe opposés au travail de nuit car il va à l’encontre du rythme biologique de chacun. Cependant, il est important de répondre aux attentes de nos clients surtout dans une situation tendue pour la société ; recourir ponctuellement à ce type d’organisation du travail est une réponse possible.

Activité de freinage à JOST1

Safran Landing System nous a informés que, en raison notamment de l’immobilisation des avions Boeing 737 MAX depuis mars 2019, il n’y aurait pas de commande pour l’année 2020.

Cette annonce impacte directement le plan de charge JOST1, un point plus détaillé est attendu fin mars 2020.

Qualité de Vie au Travail – Négociation close !

La négociation du dossier « Qualité de Vie au Travail » est close. Ce projet d’accord est très proche de celui que nous avions signé, hélas seuls, en 2018.

Il comprend les thèmes suivants :

    • Qualité de vie dans l’environnement de travail, dont notamment qualité des infrastructures*, télétravail occasionnel*, présentéisme* ou don de jours
    • Santé et environnement de travail, dont notamment présentéisme*, prévention des TMS, droit à la connexion choisie et droit à la déconnexion, prévention et traitement des situation de harcèlement, d’agissement sexiste et de violence au travail, prévention du stress au travail ou prévention des discriminations

Parmi les avancées obtenues par la CFE-CGC, citons la priorité accordée à l’amélioration des infrastructures des différents établissements, malgré un budget restreint.

Il nous faut maintenant nous positionner quant à la signature ou non de ce projet d’accord ; la CFE-CGC ArianeGroup va consulter l’ensemble de ses adhérents d’ici le 13 mars.

* : ces demandes furent portées par la CFE-CGC seule (ou quasiment seule)

 

PRESTATION DE NETTOYAGE DU HAILLAN : NE TIRONS PAS SUR LE LAMPISTE D’ARIANEGROUP

Depuis 2016, nos clients ont émis plusieurs écarts lors des suivis d’opérations concernant la propreté des locaux. Certains de ces écarts sont de gravité 1 (gravité la plus élevée), ils représentent un irritant fort pour nos clients et dégradent notre note annuelle. Depuis l’arrivée du nouveau prestataire (novembre 2018) des écarts sont émis.

Cette situation  contribue à des risques de Non Qualité de nos productions, d’hygiène et de santé des salariés, ainsi qu’à une insatisfaction de nos clients.

La CFE-CGC demande que ce sujet soit traité sérieusement par la Direction et le prestataire afin de revenir à une situation satisfaisante aussi bien pour les salariés que pour la qualité des produits que nous livrons.

Il est essentiel de rétablir la confiance de notre client DGA qui est particulièrement focalisé sur le thème de la propreté dans les ateliers.

Enfin, et c’est pour la CFE-CGC un point très important :

Les attaques, notamment celles par voie de tracts, dont fait l’objet notre collègue Chargée d’Affaires ArianeGroup sont inacceptables.

Comment se permettre de jeter l’opprobre sur une salariée qui ne fait qu’appliquer, avec professionnalisme et en accord avec son manager, les prescriptions du cahier des charges ?

Nous lui apportons tout notre soutien.

Ce type d’attaque gratuite est un facteur de risques psychosociaux dirigé vers celles et ceux qui font leur travail ! La CFE-CGC ne cautionne pas.

D’autant plus que c’est plutôt du côté du contenu du cahier des charges et du budget nettoyage alloué par ArianeGroup qu’il faut regarder.

HARMONISATION DES STRUCTURES DE REMUNERATION….

La Direction ouvre enfin la négociation de l’harmonisation des structures de rémunérations.

La CFE-CGC anticipait les difficultés qui nous attendent, mais était impatiente d’ouvrir ce dossier, aussi bien attendu que craint des salariés.

Il convient de bien apprécier le terme de « structure », c’est primordial. Nous ne discutons pas des rémunérations au sens « combien au total » mais seulement « ce qui contribue à ma rémunération annuelle », notamment :

    • salaire de base
    • primes d’ancienneté, d’agent de maîtrise
    • prime annuelle (sous ses différentes formes possibles)
    • part variable
    • retraite supplémentaire*

Cette négociation est un préalable indispensable à celles qui suivront (temps de travail, congés, primes liées à l’activité, …). Un statut commun est plus que souhaitable, c’est un facteur clef d’intégration et de cohérence.

Au point où nous en sommes de la négociation, nous pouvons envisager des avancées quant à l’harmonisation des différentes primes : à quelques détails près (mais le diable aime s’y cacher !) chaque salarié d’ArianeGroup en bénéficie et il ne reste plus qu’à les harmoniser.

* : retraite supplémentaire :
concerne tous les cadres Safran ;
la Direction cotise sur des comptes individuels liquidés à la retraite ;
la CFE-CGC revendique l’extension de ce dispositif à tout ArianeGroup

Pour les mensuels (salariés non-cadres), les structures des rémunérations ne sont pas foncièrement différentes selon les sociétés d’origine ; il conviendra de travailler à l’harmonisation des différentes primes  (dénominations, montants, …) pour réussir à avoir un seul modèle. En revanche, pour ces personnels c’est le sujet du temps de travail qui sera plus délicat à traiter.

Le véritable écueil

Le véritable écueil est bien, en revanche, la part variable de la rémunération des ingénieurs et cadres que la Direction veut généraliser.

Nous touchons là aux concepts mêmes qui différencient nos maisons mères : de façon un peu caricaturée, disons que Safran privilégie le collectif tandis qu’Airbus met l’accent sur l’engagement individuel. L’un comme l’autre a sa propre logique.

Réservée jusqu’à présent aux seuls IIIBS et IIIC Safran**, la part variable concerne tous les cadres Airbus depuis une quinzaine d’années.

** : Safran vient de décider unilatéralement
d’étendre les parts variables
aux ingénieurs & cadres IIIA et IIIB ;
elles viennent s’ajouter à leur rémunération fixe

Part variable du salaire : où, qui et comment ?

    • En premier lieu, tous les syndicats ont fait le constat unanime du mauvais fonctionnement du dispositif de part variable tel que déployé par Airbus (« MPO » pour « Management Par Objectifs »)
    • En second lieu, les ingénieurs & cadres position I à IIIB du périmètre Airbus ont une part variable que ces mêmes salariés du périmètre Safran n’ont pas ; la Direction souhaite cependant absolument étendre la part variable à tous les cadres sans coût supplémentaire pour l’entreprise et sans transfert de budget d’une catégorie de personnel à l’autre

Que ce soit sur les parts variables ou sur les autres volets du statut social de tous les salariés, la CFE-CGC constate que la Direction impose de telles contraintes budgétaires dans cette négociation que nous sommes dubitatifs sur notre capacité d’aboutir favorablement.

Voilà où nous en sommes au soir des premières discussions. La CFE-CGC vous informera bien évidemment tout au long de cette négociation.

Harmonisation des statuts sociaux d’ArianeGroup…la possibilité d’un chemin ?

Aujourd’hui nous débutons la négociation du statut social des salariés ArianeGroup, avec le volet « structure des rémunérations ».

A l’issue de cette journée, la CFE-CGC porte la conclusion suivante :

La CFE-CGC partage l’objectif de construire un statut commun et notre volonté est intacte ; mais la Direction ArianeGroup met de telles contraintes budgétaires dans cette négociation que nous sommes dubitatifs sur notre capacité d’aboutir favorablement.

CFDT et FO ont affiché la même conclusion.

Nous espérons que la Direction nous entende en assouplissant sa position.

A suivre …

HUMANIS : Erreur de paramètrage !

Depuis le 1er janvier, les médicaments prescrits et non remboursés par la Sécurité Sociale le sont par notre mutuelle (régime obligatoire) à raison de 140€ par an et par bénéficiaire.

Suite à une erreur de paramétrage d’Humanis, les demandes sont actuellement refusées par Humanis et une cinquantaine de salariés sont concernés ; plusieurs d’entre vous nous ont sollicité et nous avons agi.

La Direction vient d’intervenir auprès d’Humanis et la situation devrait rentrer dans l’ordre dans les prochains jours.

Si dans quelques jours, votre interlocuteur Humanis vous dit que notre contrat ne permet pas le remboursement des médicaments prescrits non remboursés Sécurité Sociale, n’hésitez pas à solliciter vos élus et représentants CFE-CGC locaux, nous agirons à nouveau.

N’hésitez pas à transmettre ce message à vos collègues