Nouveau Zapping, avec au programme :
- Combattre le stress à sa source,
- La nouvelle convention collective de la Métallurgie,
- La CFE-CGC attend de la Direction des actes concrets,
- et bien d’autres… (cliquez sur l’image)
La CGT, FO, CFDT, CFTC et la CFE-CGC :
🔹dénoncent l’agression contre l’#Ukraine 🇺🇦
🔹expriment leur soutien aux populations, travailleurs et à leurs syndicats
🔹appellent à la solidarité syndicale mondiale pour la paix immédiate
🔹réaffirment avec force le préambule de la constitution de l’OIT (Organisation International du Travail)
Retrouvez le communiqué ICI
Les résultats 2021 de l’enquête sur le stress au travail sont mauvais !
La CFE-CGC vous livre son analyse et propose 3 actions :
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30% !!! UN SALARIÉ SUR TROIS !!!
On ne parle pas là de simple mal être au travail, on parle d’hyperstress impactant sévèrement la santé des salariés.
Ce n’est pas habituel de commencer ainsi une newsletter, mais nous voulons témoigner notre total soutien et adresser des mots de réconfort à tous nos collègues en souffrance.
Nous ne sommes pas sur « LES SENTIERS DE LA GLOIRE » du spatial, et rien ne peut justifier le sacrifice d’une partie de nos collègues. Nous ne pouvons l’accepter et, fait unique depuis des années, la CFE-CGC a déjà déposé plusieurs DGI (Danger Grave et Imminent), recours ultime à la disposition des syndicats, pour alerter la Direction et la mettre face à ses responsabilités.
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Cacher cette réalité sous une pléthore d’indicateurs est un déni dangereux. L’individu est la principale richesse de la société, sa dimension humaine ne doit pas être effacée voire niée par des chiffres. Et ce n’est pas la veille ou le traitement correctif du stress qui règleront la source du problème. Ne pas le traiter à la source, vu son ampleur et sa gravité pourrait mettre en danger la cohésion du corps social d’ArianeGroup pour de longues années … Si ce n’est pas déjà fait.
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Les informations qui sortent de cette nouvelle enquête ne nous étonnent malheureusement pas, notamment quant aux principaux facteurs de risques RPS (« sources d’inconfort ») :
Ce sont pourtant des facteurs de Risques PsychoSociaux que la CFE-CGC, ainsi que les autres organisations syndicales, mettent régulièrement en avant depuis des années.
La Direction semble prendre conscience des causes qui conduisent à ces mauvais résultats : décalage du vol 1 A6, tergiversations de la politique spatiale européenne, APLD, réorganisations incessantes, diminution des effectifs, … Ces causes propres à ArianeGroup se cumulent à une crise sanitaire qui influe elle-même sur le ressenti global des salariés.
Le Comité Exécutif a décidé de mettre en œuvre un plan d’actions visant à réduire les facteurs de risques et à renforcer les facteurs de protection ; dont acte.
Cependant, si la CFE-CGC apprécie que la Direction se saisisse de ce dossier si impactant sur la santé des salariés, nous ne partageons pas la méthode qu’elle compte déployer. En effet, si certains facteurs de stress peuvent sembler évidents, nous citerons à titre d’exemple la multitude d’outils informatiques différents, bien souvent mal utilisés car non optimisés, de nombreuses autres problématiques terrain ne sont pas remontées au travers des indicateurs macroscopiques de l’enquête.
La Direction demande aux managers des plans d’actions pour détecter/diminuer les RPS de leurs secteurs … On sait comment cela va se traduire : des présentations théoriques et des indicateurs, encore plus d’indicateurs !
Notons que, par exemple, les multiples réorganisations (Agile, Shift) qui ont déstabilisé les salariés ont été décidées par l’EXCO, au mieux une centaine de managers. Ceci signifie que la grande majorité des managers (dont plus de 120 ont vu leur poste supprimé !) subit des décisions génératrices de RPS qui sont prises en haut lieu.
Oui les managers sont au cœur de ce dossier, ils en sont d’ailleurs les principaux acteurs.
Mais tandis qu’ils subissent chaque jour une pression plus forte avec bien souvent des injonctions contradictoires, n’en rajoutons pas.
Pour sortir de cette situation où les mauvais résultats des enquêtes stress se succèdent, la CFE-CGC propose trois actions de bon sens. Les voici, sans ordre d’importance :
1/ PLACER LES RAPPORTS HUMAINS AU CŒUR DES RELATIONS DE TRAVAIL
Les sources de protection des salariés sont intimement liées à l’humain et aux relations interpersonnelles.
⇒ Dit autrement, l’altruisme doit revenir au centre des rapports humains dans notre entreprise
2/ STABILISER L’ORGANISATION DU TRAVAIL
Il est grand temps de stabiliser notre organisation, deux réorganisations majeures ont eu lieu depuis 2018 et ont déstabilisé les salariés.
⇒ Dit autrement, cette stabilité dans l’organisation de notre entreprise est nécessaire pour la sérénité des salariés
3/ FIABILISER LES OUTILS INFORMATIQUES (ET LES UTILISER !)
⇒ Dit autrement, il faut que la Direction arrête de parler de « FACTORY 4.0 » et autres anglicismes à la mode et qu’elle investisse pour réellement améliorer le quotidien des salariés.
Nous porterons nos analyses et nos propositions auprès des instances qui traitent ces sujets, CSSCT Centrale, CSSCT locales, CSE Central et commission QVT.
La prise en compte des situations de RPS doit être faite mais plus que tout c’est la PRÉVENTION des situations de RPS qui doit être réellement menée.
REMETTONS LE BON SENS AU COEUR DES DÉCISIONS !
La CFE-CGC a proposé le mode de subventionnement pour tous dès 2019 !
La CFE-CGC a interpellé la Direction aujourd’hui en CSE Central sur le dossier de l’indemnisation des missionnaires
lors des campagnes Ariane 6 en Guyane, et FO a eu une démarche similaire
Voici le texte de notre déclaration dont la conclusion est :
LA CFE-CGC demande le statu quo
Au démarrage du Développement du programme Ariane 6, le message de la Direction était clair, pour résister à l’agressivité de la concurrence et plus particulièrement à celle de SpaceX, il fallait faire :
DEUX FOIS PLUS VITE ET DEUX FOIS MOINS CHER
Consciente du challenge à relever la CFE-CGC a accompagné la démarche de réduction des coûts engagée par la Direction sur le Programme Ariane 6 et plus largement sur le périmètre total d’ArianeGroup. Mais cela ne concernait que la mise en place :
Et à chaque fois avec des réserves sur la base d’une analyse de la CFE-CGC. Celles-ci se sont toujours révélées judicieuses et pertinentes au regard du bilan final. Nous ne reviendrons que sur quelques exemples comme le projet d’organisation AGILE ou l’outil PLMT qui n’ont pas vraiment apporté les gains espérés, bien au contraire. Et nous ne reviendrons pas sur nos inquiétudes concernant le projet SHIFT.
UNE PREMIÈRE BRÈCHE DANS NOS ÉLÉMENTS DE RÉMUNÉRATION ?
La CFE-CGC ne peut en aucun cas souscrire à une remise en cause d’un statut ou d’un élément de rémunération de quelque catégorie socio-professionnelle que ce soit au sein d’AGS.
II y a deux ans la Direction avait annoncé son intention de revenir unilatéralement, et sans dialogue social préalable, sur les indemnisations actuelles des campagnes au Centre Spatial Guyanais pouvant aller jusqu’à un rabotage de 50% pour les missionnaires Ariane 6 comparé aux conditions Ariane 5.
Les principaux établissements actuellement concernés sont : Issac, Les Mureaux, Vernon.
Nous nous étions déjà insurgés contre cette démarche inacceptable. Alors que la crise Covid et le report du premier lancement auraient pu laisser à penser à un retour à la raison de la part de la Direction, cette dernière persiste et signe en relançant son projet sous le couvert d’une économie, économie de bout de chandelle soit dit en passant, mais que la CFE-CGC qualifie de mesure spoliatrice et inique.
Devrions-nous y voir une première brèche dans nos éléments de rémunération ? Nous préférons n’y voir qu’une déclinaison systémique et dogmatique qui ne prend pas conscience des dégâts qu’elle va engendrer sur le moral et la motivation de ses personnels.
Pour ces raisons, la CFE-CGC réitère une nouvelle fois ce que nous répétons à la Direction depuis deux ans :
Lorsque Ariane 6 sera en rythme de croisière, alors il sera temps de lancer une négociation des conditions liées aux missions à Kourou qui soient cohérentes, homogènes et incitatrices pour :
EN ATTENDANT CE MOMENT, LA CFE-CGC DEMANDE LE STATU QUO
Les équipes CFE-CGC Vernon sont attentives aux évolutions de ce dossier et interviennent à Vernon dans le cadre du courrier intersyndical CFDT, CFE-CGC, CGT, SUD et UNSA.
La CFE-CGC a interpellé la Direction aujourd’hui en CSE Central sur le dossier de l’indemnisation des missionnaires
lors des campagnes Ariane 6 en Guyane, et FO a eu une démarche similaire
Voici le texte de notre déclaration dont la conclusion est :
LA CFE-CGC demande le statu quo
Au démarrage du Développement du programme Ariane 6, le message de la Direction était clair, pour résister à l’agressivité de la concurrence et plus particulièrement à celle de SpaceX, il fallait faire :
DEUX FOIS PLUS VITE ET DEUX FOIS MOINS CHER
Consciente du challenge à relever la CFE-CGC a accompagné la démarche de réduction des coûts engagée par la Direction sur le Programme Ariane 6 et plus largement sur le périmètre total d’ArianeGroup. Mais cela ne concernait que la mise en place :
Et à chaque fois avec des réserves sur la base d’une analyse de la CFE-CGC. Celles-ci se sont toujours révélées judicieuses et pertinentes au regard du bilan final. Nous ne reviendrons que sur quelques exemples comme le projet d’organisation AGILE ou l’outil PLMT qui n’ont pas vraiment apporté les gains espérés, bien au contraire. Et nous ne reviendrons pas sur nos inquiétudes concernant le projet SHIFT.
UNE PREMIÈRE BRÈCHE DANS NOS ÉLÉMENTS DE RÉMUNÉRATION ?
La CFE-CGC ne peut en aucun cas souscrire à une remise en cause d’un statut ou d’un élément de rémunération de quelque catégorie socio-professionnelle que ce soit au sein d’AGS.
II y a deux ans la Direction avait annoncé son intention de revenir unilatéralement, et sans dialogue social préalable, sur les indemnisations actuelles des campagnes au Centre Spatial Guyanais pouvant aller jusqu’à un rabotage de 50% pour les missionnaires Ariane 6 comparé aux conditions Ariane 5.
Les principaux établissements actuellement concernés sont : Issac, Les Mureaux, Vernon.
Nous nous étions déjà insurgés contre cette démarche inacceptable. Alors que la crise Covid et le report du premier lancement auraient pu laisser à penser à un retour à la raison de la part de la Direction, cette dernière persiste et signe en relançant son projet sous le couvert d’une économie, économie de bout de chandelle soit dit en passant, mais que la CFE-CGC qualifie de mesure spoliatrice et inique.
Devrions-nous y voir une première brèche dans nos éléments de rémunération ? Nous préférons n’y voir qu’une déclinaison systémique et dogmatique qui ne prend pas conscience des dégâts qu’elle va engendrer sur le moral et la motivation de ses personnels.
Pour ces raisons, la CFE-CGC réitère une nouvelle fois ce que nous répétons à la Direction depuis deux ans :
Lorsque Ariane 6 sera en rythme de croisière, alors il sera temps de lancer une négociation des conditions liées aux missions à Kourou qui soient cohérentes, homogènes et incitatrices pour :
EN ATTENDANT CE MOMENT, LA CFE-CGC DEMANDE LE STATU QUO