Zapping du mois de Juin, demandez le programme :
- Les « vraies » règles du Télétravail chez ArianeGroup,
- L’abondement PERCO,
- et bien d’autres… (cliquez sur l’image)
Comme annoncé dans notre Zapping du mois de Juin, vous trouverez le contenu du DGI déposé par le secrétaire de la CSSCT d’Issac :
« Les RS des OSR CGT, CFDT, CFE-CGC, et FO du site AGS D’Issac se sont réunis ce jour mercredi 23 juin 2021 en présence du secrétaire du CSE-E et du secrétaire de la CSSCT.
A l’unanimité et dans l’attente d’une réunion avec la direction du site et les ressources humaines prévue le 30 juin (heure à préciser), ils ont décidé de rédiger sur le cahier AD HOC du service SSE d’Issac le texte suivant qui constitue un Danger Grave et Imminent (DGI).
Des dysfonctionnements récurrents sont constatés quant au fonctionnement du service de santé au travail du site d’Issac, notamment :
Ces faits constituent un danger grave et imminent (DGI). »
Depuis plus d’un an les mauvaises nouvelles s’enchainent pour le site de Saint Médard :
La baisse des effectifs n’arrête pas, des salariés risquent de se retrouver dans des situations intenables et le corps social est à bout.
NOUS DISONS STOP AU DEMANTELEMENT DE L’ACTIVITE DU SITE !!!
Tous les élus et mandatés des organisations syndicales du site de Saint Médard invitent les salariés à se rassembler, dans le respect des gestes barrière,
MARDI 29 JUIN sur le parvis du DB1
pour montrer à la direction qu’il faut que la situation change.
Retrouvez le tract intersyndical ICI
Lundi 14 juin le CEO André-Hubert ROUSSEL a rencontré les organisations syndicales d’ArianeGroup pour leur annoncer une mauvaise nouvelle que nous pouvons résumer de la façon suivante :
« La dégradation de notre plan de charge pour les 4 à 5 ans à venir nécessite d’accélérer la décroissance des effectifs pour mettre en adéquation charge et capacité »
Cette annonce n’est – hélas – pas une surprise :
Nous pourrions commenter à l’infini Bruxelles et sa doctrine ultra-libérale qui ne défend pas son industrie, l’Europe dont on se demande quelle est son ambition, ArianeGroup qui a commis l’erreur d’arrêter Sparrow, ou encore le fait que personne n’ait pris au sérieux ni Elon Musk ni les multiples acteurs du NewSpace. Les tracts CFE-CGC de ces dernières années en attestent.
ArianeGroup traverse une situation difficile. Il nous faut maintenant passer l’orage en atténuant l’impact social et en préservant notre capacité à rebondir le moment venu.
Mais rien n’est définitif :
UN BESOIN D’INFORMATIONS FACTUELLES ET DES INCONTOURNABLES À RESPECTER
La Direction compte négocier en septembre un plan d’accélération des départs ; ce délai doit être mis à profit pour nous y préparer.
La CFE-CGC pose dès à présent les points incontournables suivants :
L’ENJEU SOCIAL DU MOMENT
La CFE-CGC le dit sans détours : « le cochon est dans le maïs » et ArianeGroup y est la cible principale.
Il ne s’agit pas aujourd’hui de réécrire l’histoire car on ne refait pas le passé avec des « si ».
Le moment est venu où chacun doit prendre ses responsabilités pour négocier en toute connaissance de cause des dispositions qui atténuent les conséquences sociales de l’effritement de notre carnet de commandes tout en préservant notre capacité à rebondir.
La CFE-CGC est consciente de la responsabilité que lui confère sa place de 1ère organisation syndicale chez ArianeGroup comme Arianespace ; nous y prendrons toute notre part.
Derrière « carnet de commandes », « plan de charge », « Chiffre d’Affaires », « Résultat », « OP », … il y a des femmes et des hommes, des familles, des trajectoires professionnelles et des vies familiales qui en dépendent. Bref, de l’humain.
LA NEGOCIATION D’UN STATUT COMMUN RENVOYÉE À DES JOURS MEILLEURS
La CFE-CGC souhaite depuis toujours construire un statut commun à tous les salariés. Mais nous disons aussi depuis des mois qu’harmoniser la structure de rémunération sans budget relève de la quadrature du cercle.
ArianeGroup n’a pas les moyens de cette négociation ; dans ces conditions, le statu quo s’impose jusqu’à des jours meilleurs. La Direction semble l’avoir enfin compris en reportant ce dossier.
La CFE-CGC demande que les statuts de nos sociétés d’origine soient prolongés au moins jusqu’à fin 2023 car nous aurons la visibilité qui nous fait tant défaut aujourd’hui (Ariane 6 volera, l’ESA disposera d’un nouveau mandat suite à la ministérielle de fin 2022, …).
Nous demandons que la Direction mette le nouvel avenant de prolongation des statuts à la signature dès maintenant. Les salariés ont besoin de visibilité, donnons-là leur.
UN BESOIN DE DÉCISIONS POSITIVES
La Direction Générale « n’a pas la main » sur les leviers pilotés par des éléments externes (prix de vente des lancements civils, engagements européens, …).
En revanche la Direction a toute latitude pour :
Pour la CFE-CGC, ceci commence par la négociation de la politique salariale qui va prochainement s’ouvrir…