Politique Salariale 2023 : mise en application de l’accord.

L’accord relatif à la politique salariale 2023 a été signé par CFE-CGC et FO.

Nous souhaitions vous apporter des précisions quant aux dates de versement de l’AG, AI, promotions et prime.

  • AG : l’augmentation générale sera mise en oeuvre sur la paie de Juillet 2023
  • AI & Promotions : les augmentations individuelles et Promotions seront effectives sur la paie du mois d’Août 2023

L’ensemble de l’année 2023 est prise en considération (rétroactivité), grâce à une prime calculée comme suit :

  • brut de paie cumulé (janvier à juillet) x pourcentage d’augmentation (AG et AI).

Ce montant sera versé en une seule fois sur la paie d’Août 2023.

Retraite complémentaire : Quel avenir pour l’Agirc-Arrco ?

Géré par les partenaires sociaux et fort de 68 milliards d’euros de réserves, le régime de retraite complémentaire va faire l’objet d’une négociation pour en définir les orientations stratégiques.

Alors que la réforme injuste et brutale des retraites doit entrer en vigueur au 1er septembre prochain (fiches thématiques CFE-CC disponibles sur l’Intranet et vidéos sur la chaîne YouTube) au gré de la publication des décrets d’application et de leur difficile mise en œuvre dans les délais impartis, l’Agirc-Arrco va se retrouver au centre des attentions concernant la retraite complémentaire.

« La renégociation quadriennale de l’accord national interprofessionnel (ANI) du régime a fait l’objet d’une première réunion le 11 juillet, explique Christelle Thieffinne, secrétaire nationale CFE-CGC à la protection sociale. Il s’agira de définir les orientations stratégiques de cet acteur paritaire de référence pour les 4 ans à venir, notamment les valeurs d’achat et de service du point et le coefficient de solidarité Agirc-Arrco dont l’avenir doit être mis sur la table à la lumière, entre autres, des conséquences de la réforme des retraites. »

La négociation sera assurément scrutée de près, certains observateurs et acteurs faisant valoir que la situation financière florissante du régime pourrait susciter la convoitise du gouvernement afin de capter tout ou partie de ces ressources pour financer des dépenses liées  aux retraites de base.

LE RÉGIME DE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE OBLIGATOIRE DES SALARIÉS DU PRIVÉ
Reposant sur les principes de répartition et de solidarité entre les générations, l’Agirc-Arrco, issu de la fusion en 2019 des régimes Agirc (spécifique aux cadres du privé) et Arrco (tous les autres salariés du privé), est le régime de  retraite complémentaire obligatoire des salariés du privé. Environ 26 millions de salariés y cotisent pour constituer leurs droits futurs, et 1,7 million d’entreprises adhèrent au régime. Chaque mois, 13 millions de retraités perçoivent une allocation de retraite complémentaire pour un montant annuel total de l’ordre de 90 milliards d’euros.

UN RÉGIME PARITAIRE ROBUSTE
Pilotée par les 5 organisations syndicales représentatives et les 3 organisations patronales, l’Agirc-Arrco fait preuve d’une grande robustesse financière. Au terme de l’exerce 2022, le régime a affiché un résultat technique – la différence entre les ressources (cotisations) et les charges (pensions de retraite), hors résultat financier – de 5,6 milliards d’euros. Le montant des réserves disponibles s’élève à 68 milliards d’euros, constituées pour faire face aux crises et aux aléas économiques et démographiques, et garantir le paiement des retraites sur le long terme sans peser sur les générations futures.

« Sur les 15 dernières années, le régime a utilisé 37 milliards d’euros de réserves ponctuellement en période de crise pour verser les retraites ou attribuer des droits sans contrepartie de cotisations et sans recourir à la dette, indiquait l’instance dans un communiqué publié en mars dernier. Les partenaires sociaux se sont fixés comme règle d’or de disposer, à  tous  moments sur 15 ans glissants, d’une réserve équivalente à au moins 6 mois d’allocations annuelles. »

VERS UNE ÉVOLUTION DU SYSTÈME DE BONUS-MALUS ? Parmi les points au menu de la négociation à la rentrée pour fixer les règles (valeur de service du point, valeur d’achat du point, niveau des réserves financières, etc.) et le pilotage du régime entre 2023 et 2027, figure la question du bonus-malus. Les partenaires sociaux doivent ainsi décider du maintien ou de la suppression des coefficients majorants et minorants à partir du 1er septembre 2023. Pour rappel, une décote provisoire de 10 % pendant 3 ans est actuellement appliquée à la pension complémentaire dans le cas d’un départ en retraite à l’âge du taux plein (cette décote est annulée dans le cas d’un report d’une année par rapport à l’âge du taux plein). À l’inverse, un bonus concerne les personnes qui décalent le point de départ de leur retraite Agirc-Arrco d’au moins 2 ans par rapport à la date à laquelle elles ont rempli les conditions de la retraite de base à taux plein.

En relevant l’âge légal de 2 ans (de 62 à 64 ans), la réforme des retraites remet en question le dispositif en vigueur. « Nous voulons faire tout ce qui est possible pour faire disparaître le malus rapidement, assure Christelle Thieffinne pour la CFE-CGC. Il a été mis en place à un moment où la situation financière de l’Agirc-Arrco n’était pas au beau fixe. Aujourd’hui, les finances se portent bien. Maintenir une décote dans le contexte de la réforme des retraites ressembleraient à une double peine »

 

L’ANALYSE DE CHRISTELLE THIEFFINNE, SECRÉTAIRE NATIONALE CFE-CGC À LA PROTECTION SOCIALE

La règle d’or des réserves de l’Agirc-Arrco doit être maintenue. Ces réserves ne constituent aucunement un « trésor de guerre » mais garantissent la pérennité et la solvabilité du système. C’est un des marqueurs fort de la bonne gestion responsable de notre régime. Je rappellerai simplement que le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco est un modèle de gestion totalement paritaire. Ce ne sont que les partenaires sociaux qui ont la main sur le système, nous partageons tous un intérêt commun. Les pouvoirs publics laissent entendre ces jours-ci l’opportunité d’une contribution des réserves de l’Agirc-Arrco dans le régime général de retraite. Si cette position est confirmée, la rentrée sera à nouveau très tendue avec le gouvernement.

Les conséquences économiques de la réforme des retraites est à relativiser : un décalage du départ en retraite provoque certes des cotisations supplémentaires mais aussi, et fort heureusement, des droits supplémentaires (ce que ne fait pas le régime de base). La réforme n’apportera ainsi pas une manne financière au régime. De plus, nous aurons à regarder particulièrement la possibilité d’ouvrir des droits dans le cas de cumul emploi-retraite – c’est une nouvelle possibilité ouverte à étudier.

Ainsi, dans un contexte favorable économiquement pour les années à venir, cette négociation doit aboutir en priorité à la revalorisation des pensions de retraite (revalorisation de la valeur de service du point) et voir disparaître le coefficient de solidarité (décote).

Cette négociation arrive au terme de l’accord actuel couvrant 2019-2022. Elle aboutira à un nouvel accord qui s’appliquera dès 2023, jusqu’en 2026. Le calendrier, décalé en raison de la réforme des retraites dont nous avions besoin de mesurer les conséquences, est maintenant contraint dès la rentrée. Nous devrons être efficaces et nous entendre rapidement.

LHA : Zapping #3

3ème édition de notre Zapping, avec au programme :

  • Comité Européen,
  • Retraites,
  • Certifications,
  • et bien d’autres… (cliquez sur l’image pour lire notre exemplaire)

Bonne lecture !

L’ensemble des élus CFE-CGC ArianeGroup, vous souhaitent de très belles vacances estivales. L’occasion de prendre du temps pour soi et profiter de vos proches. Rendez-vous à la rentrée !

ESM : Zapping #6

6ème édition de notre Zapping, avec au programme :

  • Brèves du CSE,
  • Réorganisation aux achats,
  • et bien d’autres… (cliquez sur l’image pour lire notre exemplaire)

Bonne lecture !

L’ensemble des élus CFE-CGC ArianeGroup, vous souhaitent de très belles vacances estivales. L’occasion de prendre du temps pour soi et profiter de vos proches. Rendez-vous à la rentrée !

ESM : Clôture des comptes du CSE

LE CONTEXTE

Le vote concernant la validation des comptes 2022 du CSE va avoir lieu lors du CSE du 18 juillet. Pourquoi en juillet ?

Tout simplement parce que les règles du CSE permettent de déposer certains dossiers de subventionnement 4 mois après la date de l’évènement. 

Cette règle, instaurée pour aider les salariés et faciliter le subventionnement, impose donc une clôture effective des comptes de l’année N au mois d’avril de l’année N+1.

L’expert-comptable devait présenter les comptes lors du mois de mai 2023 mais le CSE a reporté le point car une grève avait lieu ce jour-là. Respect normal des instances et des élus du point de vu de la CFE-CGC.

Par conséquent, la présentation a été faite au CSE de Juin et un mois après le vote peut avoir lieu.

Vous savez tout sur le contexte.

LES COMPTES

Rappelons tout d’abord que le CSE touche de la part de la Direction un budget de financement des activités sociales et culturelles à hauteur de 5% de la masse salariale.

En lien avec la baisse des effectifs, et donc de la masse salariale, le budget 2022 a baissé de 7% par rapport à 2021.

 La subvention perçue par le CSE a été de 1,379 M€.

Après deux années marquées par la crise COVID qui ont entrainé une baisse de l’utilisation du CSE (moins de voyages notamment), l’année 2022 est marquée par un retour à la normale.

Les salariés ont beaucoup plus utilisé le CSE, cela se traduit par un résultat des activités sociales et culturelles positif de + 141 137 € à comparer aux + 411 504 € de 2021.

Rappelons qu’en 2021, le résultat de +411 504 € était grandement lié à des subventions prévues mais non demandées par les salariés. Cet excédent a été intégralement réintroduit dans le budget 2022 pour améliorer de façon pérenne certaines subventions ou bien encore investir, notons :

  • L’augmentation de l’aide licence arts et sport
  • La livraison d’un city-stade à CAUPIAN
  • L’éclairage de l’espace détente
  • Le réaménagement de la cafétéria
  • L’augmentation des subventions : rentrée scolaire, bons de Noël, aide aux devoirs, aide crèche/nounou, aide centre de loisirs…

La CFE-CGC s’était engagée à gérer le CSE avec rigueur, sérieux et à pratiquer une redistribution juste est équitable. Vous pouvez voir sur le graphique ci-après  comment le CSE dépense l’argent qui lui est alloué.

Comme vous pouvez le constater les choix de gestion proposés par la majorité et par vos élus CFE-CGC en charge du CSE conduisent à ce que 74% du budget soit redistribué vers les salariés !

  • 55% du budget est distribué en subventions Directes, ce sont des € directement versés aux salariés par différents moyens : Chèque CSE, Bons de Noël, subventions Vacances et Voyages, Rentrée scolaire, Colonies, Chèques vacances,…

Concernant ces subventions directes, 100% des salariés les ont touchées sur l’année 2022, voici quelques précisions :

  • Mini : 370€
  • Moyenne : 1408€
  • Maxi : 4332€ 
  • 19% du budget est distribué en subventions Indirectes par la participation au restaurant d’entreprise, l’ASAP, la Billetterie, Loxam….
  • 11% du budget est consacré à différents investissements
  • 15% du budget est consacré aux factures d’énergie, à l’entretien des installations et aux salaires.

LA VALIDATION DES COMPTES

Pour la CFE-CGC, cette année 2022 est une année de référence en terme budgétaire. 

L’absence de restrictions, notamment celles liées au COVID, ont ramené un niveau d’utilisation du CSE « normal » et toutes les nouveautés ou augmentation de budget ont pu être mises en œuvre. Les prévisions budgétaires se sont rapprochées du réalisé avec un excédent budgétaire que nous qualifierons de normal, qui laisse les comptes « au vert ».

Ainsi, l’objectif affiché par la CFE-CGC d’une gestion maitrisée des comptes, proposant des nouveautés, des augmentations de subventions et des investissements nécessaires pour que les salariés puissent profiter d’infrastructures dignes de ce nom, est atteint.

Les élus CFE-CGC au CSE voteront FAVORABLEMENT la clôture des comptes 2022.

Issac/Crozon : Zapping #66

66ème édition de notre Zapping, avec au programme :

  • Comité Européen,
  • Retraites,
  • Certifications,
  • et bien d’autres… (cliquez sur l’image pour lire notre exemplaire)

Bonne lecture !

L’ensemble des élus CFE-CGC ArianeGroup, vous souhaitent de très belles vacances estivales. L’occasion de prendre du temps pour soi et profiter de vos proches. Rendez-vous à la rentrée !

Nouvelles Classifications : la fiche descriptive d’emploi

Le Direction va déployer le nouveau système de classification de la Convention Collective Nationale de la Métallurgie selon « ses propres modalités de mise en œuvre ».

Ces modalités, nous les avons jugées en décalage avec le guide paritaire de l’UIM ; la CFE-CGC a voté DEFAVORABLEMENT lors de la consultation en CSE-C.

Nous vous proposons de (re)lire notre déclaration dans notre article en date du  30 juin 2023.

POURQUOI UNE NOUVELLE CONVENTION COLLECTIVE DE LA METALLURGIE ?

Le Dispositif Conventionnel de la Métallurgie actuel n’était plus adapté. Il devait être modernisé et intégrer les évolutions sociétales et légales, tout en demeurant protecteur pour les salariés. 

Aussi, les métiers et les compétences ont évolué, rendant inadaptée la classification actuelle, élaborée il y a 50 ans environ.

78 conventions collectives s’appliquaient dans la branche de la Métallurgie ! 

Dans une démarche de simplification, elles ont été fusionnées en une seule convention collective nationale, couvrant toutes les catégories professionnelles.

Il aura fallu 6 ans de négociations autour de 9 thèmes, dont la classification, pour que l’UIMM, la CFE-CGC, la CFDT et FO engagent leur signature. 

CLASSIFICATION : POINT FONDAMENTAL

Quand un référentiel est utilisé depuis 50 ans, qu’il est bien maitrisé par les salariés, il est tout à fait normal d’avoir des craintes et d’appréhender différents risques.

Cette nouvelle classification est un point de repère fondamental pour se situer dans sa filière, son métier et son emploi. Elle permet de bâtir un projet de carrière selon des critères plus fiables et objectifs.

Il est prévu que la classification dans les entreprises puisse évoluer dans le temps, autant que le feront les emplois, c’est le principe de ce nouveau référentiel.

Evidemment, comme tout système ou processus il y a la théorie et la pratique, rien n’est jamais parfait du premier coup.

À ce titre, comme par le passé, il sera possible que la Convention puisse être amendée via des avenants pour tenir compte des retours d’expérience. 

C’est l’amélioration continue que nous connaissons tous !

CONNAISSANCE DU SUJET

Afin d’assurer un dialogue social de qualité dans les entreprises un CCPM Classification (Certificat de Compétences Professionnelles de la Métallurgie) a été créé par le groupe paritaire « Certifications ». Tout le monde peut le passer, RH et Organisations Syndicales.

En plus des formations que de nombreux élus et mandatés CFE-CGC ont suivi, plusieurs de vos élus et mandatés CFE-CGC ont d’ores et déjà obtenu ce CCPM en lien avec la nouvelle classification.

Il atteste de la connaissance de la classification de la nouvelle convention collective de la métallurgie en général et de la méthode de classement des emplois en particulier.

Cette certification est un gage de crédibilité pour dénouer des situations compliquées qui se présenteraient.

Pour la CFE-CGC, il faut des intervenants certifiés pour soutenir les salariés avec toute la légitimité associée à ce sujet.

La Direction a affiché que toutes les fiches descriptives d’emploi seront prêtes et consultables dès ce mois de juillet. C’est une étape importante dans l’appropriation par les salariés de ce nouveau système de classification.

Sollicitez vos élus et mandatés CFE-CGC pour prendre contact avec eux. Ils vous apporteront toute leur expertise sur les fiches descriptives d’emploi. 

Voici vos élus et mandatés certifiés à ce jour :

 

Saint-Médard

RICHARD

Mathieu

mathieu.richard@ariane.group

Le Haillan / Candale

LABADIE

Fabrice

fabrice.labadie@ariane.group

Issac / Crozon / Biscarrosse

CADIER

Christophe

christophe.cadier@ariane.group

Les Mureaux

CHAMPION

Patrick

patrick.champion@ariane.group

Vernon

BERTON

Fabien

fabien.berton@ariane.group

Une grande Dame tire sa révérence

Ce jeudi 6 juillet à 00h00, Ariane5 effectuait son ultime performance.

117ème succès et dernier vol pour la fusée européenne. Ariane 5, cette grande Dame, fait ses adieux après 27 ans de bons et loyaux services.

Le succès du lancement d’un satellite de communications militaires français (Syracuse 4B) et un satellite expérimental allemand est à mettre au crédit de tous les salariés de la filière européenne des lanceurs, et plus particulièrement ceux d’Arianespace et d’ArianeGroup, ainsi que du CNES.

Le dernier vol de la fusée Ariane 5, reporté le 15 juin dernier en raison d’une anomalie, vient une nouvelle fois prouver son exceptionnelle fiabilité (98,4% à la veille du dernier vol) et souligner l’engagement sans faille des équipes.

Ariane 5 du haut de ses 54 mètres, aura marqué l’histoire des lanceurs spatiaux. Cette grande Dame aura permis de porter haut dans les étoiles, le professionnalisme et toute l’expertise des salariés de la filière et d’ArianeGroup en particulier.

Une nouvelle fois, les salariés n’ont pas compté leurs heures, quand il s’est agi de procéder au remplacement et à la vérification des trois lignes pyrotechniques. Les salariés d’ArianeGroup et d’Arianespace ont mené à bien ce dernier vol avec la même exigence et fierté qui les caractérise depuis plus de vingt ans.

La CFE-CGC est fière de ses collègues.

Fière quils soient les acteurs de ce succès !

Pour la CFE-CGC, le succès d’aujourd’hui est le fruit des décisions politiques et de l’investissement humain de ces dernières décennies, investissement sans lequel l’avenir ne serait plus la continuité de notre si belle histoire.

Aujourdhui plus quhier, les politiques et les instances décisionnelles françaises et européennes doivent prendre en compte ce professionnalisme pour construire la politique spatiale européenne de demain et du futur.

Le prochain chapitre de la filière européenne des lanceurs, s’ouvrira très prochainement et à n’en pas douter, une nouvelle page de notre excellence et de notre autonomie daccès à l’Espace s’écrira à nouveau.

Ariane 6 en sera le fleuron.

La CFE-CGC souhaite rappeler que cette réussite a un prix ! Elle ne s’est pas faite sans échec ou sans difficulté, ce dernier tir d’Ariane 5 est là pour démontrer qu’il existe toujours des aléas, même à la fin d’un programme.

Une telle réussite a été rendu possible grâce :

  • à de forts moyens techniques et financiers,
  • au maintien d’un investissement humain conséquent,
  • à la promotion d’équipes et de programmes ouverts à des approches novatrices.

Si l’économie d’entreprise est importante, il ne faut pas pour autant sacrifier toutes ces années de réussite sur l’autel du tout économique.

La CFE-CGC croira toujours que cette réussite est possible, tant que la reconnaissance de linvestissement des femmes et des hommes qui font lEurope spatiale, avec une France leader dans ses domaines de compétences historiques, restera au plus haut niveau.